Le dernier jour d'un condamné

par

Pepa

Le condamné évoque le souvenir de Pepa alors qu’il est enfermé à la Conciergerie. Il l’a connue quand il était « écolier, rieur, et frais ». L’enfant, Pepita, la petite Pepa, était camarade de jeu du garçonnet. Quatre ans plus tard, elle est « une petite Espagnole, avec ses grands yeux et ses grands cheveux, sa peau brune et dorée, ses lèvres rouges et ses joues roses, l’Andalouse de quatorze ans ». Quand elle s’appuie à son bras, il est « fier et ému », et, après une poursuite, souvenir de leurs jeux d’enfant, ils s’assoient et lisent un livre : « nos têtes se touchaient, nos cheveux se mêlaient ; nos haleines peu à peu se rapprochèrent, et nos bouches, tout à coup ». L’adolescent garde de cette scène pure et touchante, directement inspirée à Hugo par ses propres amours avec sa future épouse Adèle Foucher, un souvenir ébloui : « J’avais le paradis dans le cœur ».

Les amours enfantines vécues avec Pepa sont directement inspirées de l’enfance de l’écrivain, quand il avait suivi son père, soldat de Napoléon et général dans l’armée du roi Joseph Bonaparte, en garnison en Espa

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