Le dernier jour d'un condamné

par

Victor Hugo et la peine de mort

La peine de mort est un sujet que Victor Hugo a abordé plusieurs fois dans son œuvre, y compris dans ses dessins. Parmi les machines de mort légale inventées par l’homme, la guillotine tient pour l’écrivain une place toute particulière et le lecteur la retrouve dans son dernier roman, Quatrevingt-treize, paru en 1874. Hugo a rencontré la peine de mort et les suppliciés dès l’enfance, en Espagne, quand il a croisé le chemin d’un malheureux qu’on emmenait en place publique pour y être garrotté. En France, il n’était pas besoin d’aller bien loin pour sentir la présence du sinistre échafaud, puisque la guillotine était omniprésente dans le système judiciaire français : on pratiquait environ une à deux exécutions capitales par semaine au début du XIXe siècle. Cette réalité enrage Hugo, qui se sent le devoir de se lever et de prendre la parole contre cette machine de mort. Alors il parle, par la voix du condamné dans le roman, mais d’abord dans la préface, où il développe sa thèse visant à démontrer l’inutilité et l’horreur de la peine capitale.

Pour Hugo, le condamné n’est pas qu’un coupable, il est a

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