Le journal de Ma Yan

par

La volonté d’étudier.

La première phrase de Ma Yan a le mérite d’être simple et claire : « Je veux étudier ». Tout au long du livre, elle exprime ce désir, afin d’avoir un meilleur avenir que celui de ses parents qui font partie des populations les plus pauvres, afin sortir de la ruralité et trouver un emploi moins rude, plus gratifiant et plus intéressant aussi. C’est un cri de révolte à l’attention de tous les dirigeants, notamment à ceux de son pays.

 

Ma Yan explique ses sacrifices ou ceux de ses parents, sacrifices qui lui ont permis jusque-là d’étudier. Elle ne s’en plaint jamais, considérant l’apprentissage comme une chance, ne perdant jamais l’envie et l’amour de la culture.

 

Le lecteur se rend compte de la misère dans laquelle les paysans chinois vivent mais surtout les inégalités criantes entre les garçons, qui peuvent continuer à aller à l’école gratuitement, et les filles qui «  sont les premières victimes de la sélection par l’argent ». Elle devra cultiver la terre, pour que ses deux petits frères puissent continuer à étudier : « Maman insiste : ‘Tes frères et toi, vous êtes trois

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