Méditations Métaphysiques

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Méditation Seconde : De la nature de l’esprit humain ; et qu’il est plus aisé à connaître que le corps

Cette seconde réflexion s’ouvre sur un résumé de la méditation précédente, comme pour pratiquement chaque pensée cartésienne. Descartes cherche à savoir ce qu’il est. En effet, son raisonnement est le suivant : s’il doute en tant qu’homme alors il peut se rendre compte que quelque chose doute, et cette chose n’est autre que lui-même. Il arrive donc à la conclusion qu’il est une chose pensante. C’est le fameux cogito : « Je pense donc je suis ».

Il devient donc important de définir la pensée. Descartes dit d’elle la chose suivante : « Par le mot penser, j’entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l’apercevons immédiatement par nous-mêmes ; c’est pourquoi non seulement entendre, vouloir, imaginer mais aussi sentir, est la même chose ici que penser. » Donc on comprend bien que penser ne se limite pas à l’acte de penser mais c’est l’ensemble des actes de la conscience.

La question suivante est donc de savoir ce qu’il est en tant que chose pensante. En suivant toujours le même raisonnement, Descartes parvient à deux conclusions. Tout d’abord, il est quelque chose san

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