Tous les matins du monde

par

Un roman palimpseste

Ce livre est basé sur de nombreux textes sources, notamment un essai (La leçon de musique), mais aussi une légende chinoise mettant en scène l’histoire conflictuelle d’un maître de musique (Tcheng-Lien) et de son élève (Po-Ya). Quignard en a repris quelques passages comme celui où Tcheng-Lien est ému par le bruit du pinceau sur la soie, et des éléments comme la mue de l’élève, son échec permanent, ou encore le caractère difficile du maître. Il s’est aussi inspiré d’une notice biographique du XVIIIe siècle évoquant Marin Marais. Il en reprend certains passages réécrits de manière romanesque : la cachette sous la cabane ou encore le fait qu’il ait travaillé avec Lully et créé des opéras. Tous les matins du monde est donc un texte palimpseste. La genèse du roman montre le goût de Pascal Quignard pour la création artistique et la voix.

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