Cyberculture

des petites princesses des contes pour enfants : le monde cyborgien a remplacé l'Arcadie littéraire avec ses bergers et ses moutons par des créatures composées de chair vivante et de circuits intégrés en silicium, un mélange de robot et d'humain. Cyberculture, cybersexe, cybercortex, cybercrime, cyberpolar, cybernature, cyberorganisme, cyberespace, cybertechnologie, voilà l'alpha et l'oméga de cette littérature du terroir numérique. Mais, de Stephen King à Maurice G. Dantec, cet univers romanesque n'échappe

notamment : Johnny Mnemonic, Terminator 1, 2(et malheureusement 3) et, plus récemment, des titres comme The Matrix, Dark City, Brazil, Akira et Ghost in the Shell, digne représentant du cyberpunk en animation. Johnny Mnemonic Film issu de la cyberculture et du monde cyberpunk, comme Blade Runner, Johnny Mnemonic se situe dans un futur proche. Les références au monde informatique sont nombreuses (disque dur, mémoire, téléchargement) et comme dans les romans de Gibson ne s’embarrassent pas d’explications

une question posée par le Haut commissariat au plan en 2011 à quelque 2000 jeunes, 70% d’entre eux  se disent convaincus qu’Internet serait, en 2030, la principale source d’information.     Si l’évaluation et l’évolution de la puissance de la cyberculture sont interrogées, questionner leurs limites peut paraître tout aussi pertinent : parler de “révolutions Facebook” rend-il justice aux mouvements de contestation déclenchés dans le monde arabe ? Mounir Bensalah a posé la question à plusieurs blogueurs

prises de participation, … s’offrent sur le marché et les leaders de demain sont certainement ceux qui investissent ou s’installent aujourd’hui sur la toile. Hourra.fr, Telemarket.fr, Ooshop.fr, C-Mescourses.com, … sous ces noms teintés de cyberculture se cachent aujourd’hui des groupes de vente traditionnels tels Cora, Carrefour, Casino ou les Galleries Lafayette, décidés à ne pas perdre leur leadership sur les consommateurs. Nous verrons progressivement pourquoi la grande distribution

sommes, internautes, face à un spectacle, un texte, une représentation culturelle, idéologique, et une expression qui, en soi, n'est pas différente de n'importe quel spectacle, texte, culture, idéologie, expression... se manifestant hors de la cyberculture. Je corrigerais ce regard distancié en rappelant de suite que dans ce spectacle, nous somme aussi acteurs. C'est pourquoi le terme "cybermonde" est philosophiquement justifié, même si l'on s'abstient d'évoquer les possibilités d'une représentation

aucune prescription particulière : la paix, la liberté et la justice pour la terre entière, pour l’humanité entière sont ces idéaux capables de donner à la mondialisation un sens autre qu’économique ». Mais Pierre Lévy, philosophe, auteur de La Cyberculture, est résolument optimiste : « Pourquoi ne pas imaginer le meilleur ? On n’a aucune chance d’arriver au meilleur si on ne l’a pas d’abord imaginé. D’ailleurs, c’est ce que nous faisons. Il y a d’une part un progrès moral de l’humanité et cela est

historial.org/Musee-collection/Collection/Collections-thematiques/Les-poupees-en-guerre http://www.museedelaguerre.ca/cwm/exhibitions/guerre/toys-models-f.aspx http://renepierre.rameau.free.fr/partie1.html http://www.crealyse.com/images/stories/pdf/cyberculture/kubiczek_histoire_jeux_et_jouets_2008.pdf www.gadagne.musees.lyon.fr La guerre des enfants, par Stéphane Audoin-Rouzeau, édition Armand Colin, 2004, première édition 1999. 

construit l’employabilité est le carnet d’adresse. Pierre Levy a donc été visionnaire. Il a également écrit des ouvrages importants comme, en 1990-1991, « les technologies de l’intelligence » ou « qu’est ce que le virtuel ? » mais aussi « la cyberculture » et « l’intelligence collective » dans lequel il développe l’idée de l’informatique en réseau. Entre 1990 et 2002, il publie tous ces livres. Dès lors il devient inspiré, barré. Dans « l’intelligence collective », il reprend les ouvertures,

malgré tout vers ce type de réception de la télévision, qui permet une participation accrue du téléspectateur, capable d’exercer ce pouvoir. 1 Jacques Derrida, op. cit. 2 Pierre Lévy, 1997. Cyberculture. Paris : Odile Jacob. 3 Armand Mattelart, 1996 : 121. La mondialisation de la communication, Que sais- je ? Paris : PUF. 4 Thierry Bardini, Serge Proulx, Danielle Bélanger, 2000 : 16. « Des nouvelles de l’interacteur : phénomènes de convergence

......................................... 8 Introduction................................................................................................................. 10 Premiere partie : L’avènement des communautés virtuelles dans la Cyberculture offre de nouvelles opportunités socio-économiques. 10 A. Les communautés virtuelles : la réponse à des besoins sociaux. 12 1. Les premières communautés virtuelles : origines, définition. 12 a. Naissance et origines des premières