Altérité

plutôt s’efforcer de partager les silences avec eux ; - faire preuve de tolérance : « l’autre a peut-être raison »,… • respecter l’autre à priori et accepter la relation avec lui (ou elle) : - supporter son regard ; - admettre son altérité  (il n’est pas et ne pense pas comme nous, cela ne veut pas dire que ce qu’il dit ne soit pas valable) ; - faire, en soi-même, le point avant de répondre,… • avoir une écoute active tout en se méfiant de ses réactions spontanées : -

familier, mais il révèle toujours une part d’inconnu qui vient à ma rencontre. La nécessité de « passer par l’autre » évoque une sortie radicale de soi-même. Il y a certes une identité (l’autre est comme je suis moi-même) mais aussi une différence, une altérité (l’autre n’est pas moi). Sartre explique que l’autre est la même liberté que la mienne. Or une liberté n’est pas une chose maîtrisable, à moins de la nier. Et si je la nie, l’autre peut en faire autant. On aboutit alors à une situation qui risque

constaté, sans écart tolérable. Examinons alors quatre types de réponses : a) Un plus être régressif, la volonté de puissance. A quoi sert la science ? à rendre les hommes puissants, moins impuissants devant l’adversité, celle des autres, de toute altérité. Posséder la connaissance est un enjeu de rivalités et le moteur de la production scientifique. On voit bien que celle-ci vaut pour les armes qu’elle fourbit au service des combats humains. Il y a alors jusqu’à la toute puissance divine ou plutôt

qu’un seul pour ainsi guérir la nature humaine… » Platon. Le mythe d'Aristophane. Le banquet E. Lévinas à critiqué cette vision du désir amoureux dans Ethique et infini. Pour lui, le désir érotique est au contraire la recherche chez l'autre de son altérité et donc la recherche de sa différence, l’amour de cette différence. Voire l’autre comme présent pour combler un manque c’est risquer d’en faire sa chose ou de vouloir le fagotier. La vision platonicienne conduirait en effet à une relation fusionnelle

délirante est sans finitude Le soi du psychotique se vit consciemment comme universel : il englobe tout et chaque phénomène est l’émanation de lui-même comme quelque chose qu’il a créé. L’expérience confirme son universalité subjective. Altérité, histoire, corps sont transparents pour le délirant. L’objet ne vaut ni comme naturalité ni comme être indépendant mais comme objet intégré au champ du délire et un signifiant dont la plasticité et la docilité confirment sa toute-puissance. Le

sauvage ou barbare l'autre parce qu'il est radicalement différent, c'est soi-même manquer d'humanité. C'est refuser ce qui fait la dignité de l'autre, sa nature humaine. Lévi-Strauss met en avant un devoir éthique de respect de l'autre dans son altérité. Le barbare est celui qui croit à la barbarie de l'autre, c'est-à-dire à son inhumanité. Il croit que l'autre est un barbare parce qu'il ne respecte pas sa dignité d'homme. Or ne pas reconnaître en l'autre une même nature humaine, c'est cela être

certaine maîtrise dans la fabrication de ce liant est fondamentale pour la pérennité de la construction. Car si le travail sur soi est primordial, c’est bien dans la perspective du rapport à l’autre qu’il trouve sa plus grande justification : sans altérité il n’y a pas d’humanisme. Plus symboliquement : qu’est-ce que le manche, qu’est-ce que la lame d’acier à laquelle le manche est relié par un coude, comment se servir de cet outil. Voici quelques propositions de réponse. Voici un paradoxe à

l’autre constitué dans ma sphère primordiale est une « modification de mon moi » (MC V, § 52 et fin du texte). La deuxième chose est que cette apprésentation est précisément la condition pour que je constitue l’autre comme autre, l’autre dans son altérité. En effet, si je pouvais avoir accès à la subjectivité de l’autre de la même manière qu’à ma propre subjectivité, ie directement, par la réflexion, comment saurais-je qu’il est différent de moi ? Suite à ces deux remarques nous comprenons donc pourquoi

: aujourd’hui, les acteurs de la sphère touristique qui gèrent ces flux sont des Chinois de la diaspora, et les acteurs non chinois se demandent s’il ne faut pas être Chinois pour travailler avec les touristes chinois… La Chine semble être cette altérité absolue, ce pays abritant une civilisation et une manière de faire très hermétiques. La plupart des touristes font partie de la population active âgée de plus de 30 ans. Leurs séjours en France sont des vacances d'agrément autofinancées. Ils arrivent

ensemble : il n’existe pas de point de vue extérieur à la relation moi-autrui qui pourrait l’embrasser et la saisir sur un mode synotique. C’est bien parce que nous appartenons au même monde et que, en même temps nous sommes distincts que peut émerger une altérité irréductible à l’identité : si moi et autrui n’étions pas partie prenante de la même réalité mondaine, nous pourrions être distingués réellement comme deux termes d’une relation intelligible : si nous n’avions pas chacun un point de vue irréductible