Animaux Personnifiés

doublé d’une fonction symbolique anime donc La Fontaine dans la peinture des animaux. Certains animaux incarnent un état, un rang social : le lion représente le souverain ; l’ours, le tigre, le renard et le loup, les puissants. D’autres révèlent plutôt un trait de caractère : la pie, le bavardage ; la chèvre, l’entêtement ; le chat, l’hypocrisie. Cependant, comme nous l’avons vu avec l’étude du loup, un seul animal n’est pas figé dans un rôle mais offre différentes facettes de son caractère

au XVIIème, utilise ses fables moralisées pour dénoncer abus et états de la société. Son appartenance au milieu de la nature lui fournit de nombreuses idées - il a été maître de Eaux et Forêts -, et lui permet, avec une facilité étonnante de personnifier animaux et végétaux en vue de les rendre actuels à la société, de refléter les idées. De plus, son expérience du protectorat de Fouquet, arrêté de force par Louis XIV, lui confère les possibilités d'énoncer et de traiter inlassablement de la "Loi

étalant ses immenses traînées » (v 9), comme sur la ville, où le vers s’allonge par l’allitération en « l » et « m » et l’assonance en « an ». Cette pluie constitue également un élément actif, nous suggère le choix du verbe « verse » (v. 4) qui personnifie le Spleen et l’associe à une nature volontairement associée à l’ennui. Peut-être faudrait-il voir dans cette association une manière de combattre le romantisme dans son désir de communion avec la nature. Si la nature est ici au diapason, elle

  La lutte entre Top et le dugong semble illustrer une fois de plus l'hostilité de la nature envers l'homme. Top, personnage à part entière doit faire face à une lutte qui est décrite comme inégale, et le chien semble bien faible face à l’énorme animal. Un pressentiment de la défaite du chien règne p: 78 "Top ne pouvait évidemment pas résister, lutte qui ne pouvait se terminer que par la mort du chien!" Bien que Top sorte vainqueur du duel grâce a une explication mystérieuse, la nature hostile face

chien est une espèce dont l’histoire évolutive et comportementale est étroitement liée à l’homme. Compagnon fidèle des Homo sapiens depuis des dizaines de milliers d’années, il est le premier animal domestiqué, partenaire de chasse et ami dévoué et fidèle. Aujourd’hui en France, un foyer sur deux possède un animal domestique. Ce qui nous pousse à penser que l’animal à un rôle important dans nos vies et que par sa présence, il a une fonction. Pour cause, il ne nous juge pas, nous accepte tel que nous

l'avait élevé, gardé toujours, et qu'il lui rappelait des souvenirs. »  La maîtresse est une femme attachée à ses souvenirs et ne voulant s’en séparer. Elle semble être une femme bonne, juste et bienveillante. Elle ne désire pas faire du mal à un animal simplement parce qu’il est vieux et préfère lui faire passer les dernières années de sa vie sereinement comme pour le remercier des bons et loyaux services rendus. Coco L30 : « Un très vieux cheval blanc »  Maupassant nous offre une description

ressources sonores pour en témoigner : leurs voix sont analysées, et l’emploi de métaphores et de comparaisons les associe aux chars de bataille, ou au chacal, dans un rapprochement menaçant. • Fierté et sauvagerie les caractérisent : comparés à des animaux (ils " se rassasient " comme " des lions "), ils semblent violents et agressifs. Une allusion aux victimes avec leurs béquilles rappelle le contexte guerrier. Ainsi le narrateur installe-t-il une atmosphère faite d’exotisme, de grandeur épique, et

notre liberté. Dans ces actions, la bête n'a pas de spontanéité. Elle n'est pas le principe de son animation. La bête n'a donc pas d'âme. Rousseau voit dans la liberté, le propre de la nature humaine. Rousseau reconnaît que l'homme est plus qu'un animal : "Murmurer de ce que Dieu ne l'empêche pas de faire le mal, c'est murmurer de ce qu'il fit sa nature excellente, de ce qu'il mit à ses actions la moralité qui les ennoblit, de ce qu'il lui donna droit à la vertu. La suprême jouissance est dans

une critique sociale et universelle de l’Homme à travers les animaux sous forme d'apologues, courts récits comportants une morale, lui permettant d’éviter la censure. Le poème présenté ici est «La cour du lion», extrait du Livre VII du deuxième recueil. Il dépeint la cour ainsi que ses courtisans (d'où le titre) et conseille sur le comportement à adopter auprès du Roi. Ses fables mettent en œuvre des centaines de personnages, des animaux pour la plupart. Cette fable contient une versification désordonnée

n’est pas seulement doué de sensibilité comme de nombreux animaux mais aussi d’une conscience par laquelle sa vie acquiert une certaine dignité. Par ailleurs, Malebranche, comme le pensait Descartes, conçoit peut-être l’animal sur le modèle mécaniste comme n’importe quel corps en général. Au contraire seul l’homme est doué de pensée qui lui confère son statut. Pourtant, Malebranche ne compare pas un homme quelconque à n’importe quel animal mais « son ami » à « son chien ». Mais, même en ce cas, on