Antigone La Colère De Créon

soit social ou politique. Pour Hugo, « le théâtre est une tribune ». Depuis l’Antiquité, les dramaturges mêlent le conflit politique – qui met en scène la notion de pouvoir – et le conflit personnel – à travers le thème de l’amour : Sophocle dans Antigone, Racine dans Britannicus, Musset dans Lorenzaccio, Jarry dans Ubu roi, Camus dans Caligula, tous dénoncent les dérives du pouvoir despotique… Plus récemment, Brecht, avec son Arturo Ui – image d’Hitler et de tous les dictateurs modernes – s’en prend

légitimité au droit positif. 1. L’exemple d’Antigone C’est peut-être Antigone, le personnage éponyme de la pièce de Sophocle, qui illustre le mieux l’idée de droit naturel. Créon, qui est l’oncle d’Antigone et investi du pouvoir dans la cité, a promulgué un édit interdisant d’enterrer son frère Polynice qu’on considère comme un traître. Antigone, qui a tout de même tenté de l’enterrer et qui a été prise sur le fait s’oppose à Créon : elle lui reproche de violer les lois divines au nom des lois établies

miroir du public, et non de l'auteur. II. §2. D'autre part, le théâtre est le lieu, sinon du monstrueux, du moins de l'excès. Touchard définit ainsi la finalité du théâtre : « montrer à l'homme jusqu'à quel point peuvent aller son amour, sa haine, sa colère [...] » (Dionysos, 1968). Ce caractère n'entre pas en contradiction avec la mimesis ; c'est même ainsi qu'elle est définie par Aristote. Dans ce cadre, il semble difficile d'accorder du crédit au discours théâtral : le personnage dramatique ne peut

avec d’autres choses, d’autres éléments, la télévision, les amis, l’école, en plus de la famille Mr CHARAFI Abderrahim chararose.e-monsite.com abdou_chara@hotmail.com 0677 84 31 42 Antigone avait-elle raison ou tort de braver la loi du roi ? Antigone a choisi la mort au nom du de voir familial et religieux. Elle est restée résolue d’enterrer son frère Polynice jusqu’au bout. Pourtant, cette décision perturbe (trouble) las lois de la société, davantage elle

important d’évoquer les représentations du féminin et de la maternité dans l’antiquité grecque. Platon reconnaissait l'excès de passion que peut impliquer une relation exclusive mère- enfant, l'attachement fusionnel ainsi que la douleur insupportable, la colère ou la haine que cette relation peut susciter. Il souhaitait éviter les débordements des mères dans sa cité idéale et utopique, en prônant, dans la République, la communauté des femmes et des enfants. Appartenant tous à une même famille, liés entre

et sa descendance, Antigone figure de la résistance. -Cycle des Argonotes: mythe de la toison d'or, Médée. Structure de la tragédie: La scène: -Prologue -Entrée du choeur (parodos) -Entre les épisodes 3 ou 5, les stasimas (interventions du choeur) -Les commois: diologue lyrique entre le choeur et acteurs. -Dernier épisode: dénouement, exodos: sortie du choeur. Le choeur finit toujours la pièce. Oedipe Roi : -Prologue: la peste, les citoyens s'adressent à Oedipe et Créon, condamnation du

réconcilié avec Héra qu'il eut l'audace de reprocher à Zeus en personne de l'avoir laissée suspendue dans le ciel par les poignets quand elle s'était révoltée contre lui. Il se précipita avec ses outils pour tenter de la délivrer. Mais Zeus fort en colère contre ce téméraire forgeron, le jeta au bas de l'Olympe une seconde fois. Il tomba durant un jour entier. En atteignant le sol sur l'île de Lemnos où travaillaient les Cyclopes. Il se brisa les deux jambes et bien qu'immortel, il lui restait bien

culturelle. Comparaison entre Antigone de Sophocle et Antigone d’Anouilh Les élèves liront au préalable les deux tragédies et feront une fiche comparative portant sur l’intrigue, les personnages présents, les différences qu’ils perçoivent en première lecture dans l’attitude d’Antigone et Créon, ainsi que dans le langage utilisé. • • • Comparaison des dialogues entre Antigone et Ismène : mettre en évidence les enjeux différents de la tragédie. Chez Anouilh, Antigone se présente d’emblée comme

145 – Pirandello, Six Personnages en quête d’auteur, p. 150 – Genet, Les Bonnes, p. 152 • Objet d’étude : les héroïnes féminines Œuvre intégrale : Musset, Les Caprices de Marianne ou On ne badine pas avec l’amour, ou Giraudoux, Électre, ou Anouilh, Antigone, ou Beckett, Oh les beaux jours. Groupement de textes extraits du manuel : – Molière, Dom Juan, p. 124 Chapitre 2 • Le théâtre : texte et représentation • 65 – Claudel, L’Annonce faite à Marie, p. 119 – Genet, Les Bonnes, p. 152 – Serena, Rimmel

justice à un produit de la conscience avec l’arbitraire et les illusions de la conscience : quelle confiance accorder à ce sentiment de justice et d’injustice ? Problème de l’arbitraire quand la conscience est dominée par la passion. (la vengeance, la colère, l’intérêt peuvent définir la justice ?). La référence à la justice ne devient qu’un masque et une excuse. Cf.La Rochefoucauld(Maximes) la vertu est un vice déguisé : « Le vices entre dans la composition des vertus comme les poisons entrent dans la