Antigone La Révolte

65% des français considère que l’argent est le signe d’une certaine qualité de vie, il faut sortir du tabou de l’argent sans en faire un indicateur de la réussite. Le devoir de résistance I) La résistance à l’autorité On remarque avec Antigone que la résistance au présent est mal récompenser. La sacralisation du devoir de résistance intervient avec les droits de l’homme car l’homme possède enfin le droit de résistance. Peu à peu la résistance va se transformer d’un droit à un devoir moral

diffusion de pensée philosophique. Surtout au 18ème siècle. Ex : Candide de Voltaire, les voyageurs perses des Lettres Persanes de Montesquieu. Plus tard, Bardamu de Céline, ou les personnages des pièces modernes, de Sartre (Huis Clos), d’Anouilh (Antigone), Giraudoux (La Guerre de Troie n’aura pas lieu,1935). Le héros permet l’apologue. 2) Héros de propagande Les héros servent parfois des états ou des mouvements politiques, ou sont même entièrement construits au service d’une cause. Ex : en Urss,

infernale (1934) ; Anouilh attribue aux mythes une valeur symbolique assez significative de la condition humaine. De jeunes idéalistes et révoltés se trouvent confrontés à des vieillards corrompus ou à des représentants de l’ordre. Mais dans cette lutte, l’auteur reste pessimiste par la mise en scène de la désespérante médiocrité du réel. Et l’intransigeante Antigone semble être à la fois victime de son aveuglement et de la mécanique inexorable du tragique. Opposant drame et tragédie, Anouilh écrit : « …

(1874) : Six longues nouvelles racontant des histoires d’amour, de dissimulation, de mort. *Jules Vallès : L’Enfant (1879). La vie difficile d’un jeune garçon collégien au XIXème, entre un père faible et une mère tyrannique. L’apprentissage de la révolte, qui se développera dans Le Bachelier et se réalisera dans L’Insurgé. *Guy de Maupassant : Une vie (1883). Jeanne ne demande qu’à être heureuse. Pourquoi faut-il que la vie lui réserve tant de déceptions ? Bel-ami (1885). Grimper dans la société

lorsqu'ils ont l'impression d'être libres, et c'est lorsqu'ils arrivent au plus profond du malheur qu'ils prennent conscience de la nécessité de leur destin (gouverné par les Dieux, ou l'hérédité pour certaines familles). Lorsque le héros cherche à se révolter contre les Dieux, il fait preuve de démesure (hybris) et se dirige ainsi vers son malheur, ce qui s'inscrit dans l'un des motifs de la tragédie : le héros coupable et innocent en même temps (puisque enchaîné à son destin, mais provoquant aussi son

étrangers devaient le déclarer à la préfecture. Quid du libre-arbitre dans ce cas ? Doit-on s’opposer aux normes que nous considérons comme injustes ou illégitimes, sachant que chacun a sa propre conception du juste et du légitime (comme l’a fait Antigone en bravant l’édit de Créon, considérant, selon elle, des prérogatives qui sont inhérentes à la nature humaine, au nombre desquelles il faut compter le droit à la sépulture.), ou doit-on, quoi qu’il arrive, obéir aux lois parce que c’est ce qu’on

moins 3 fois est à la fois une consequence à l'arbitrage juste ou objectif mais aussi un pré requis. Il n'existerait pas de lois injustes dans cette perspective. Cependant certaines décisions juridiques paraissent profondement injustes et toutes révoltes du refus des lois qu'elle juge non conforme à l'idée de justice ne doit on pas alors penser qu'une fracture est positive entre les lois et la justice ? II- Les dangers du positivisme juridique a) Legal et legitime L'assimilation pur et simple

n’existe plus à notre époque. Les pièces comiques peuvent aussi faire référence à certaines croyances, à certains rites. Par exemple, dans Antigone de Sophocle, il faut connaitre les rites grecques pour comprendre que l’abandon du corps de Polynice est un fait horrible pour l’époque, et que le simple jeté de terre sur son corps par sa sœur montre bien toute la révolte du personnage, sachant que c’était un acte répréhensible. Les convenances, les mœurs, les habitudes ont changés. Ainsi, un spectateur peut

certain nombre d’auteurs qui vont les utiliser de faire La Seconde Guerre Mondiale, pendant et après : l'engagement Durant la Seconde Guerre Mondiale, dans Paris occupée par les nazis, Anouilh écrit et fait jouer Antigone, une pièce qui propose une vision pessimiste de la révolte mais qui exprime la nécessité de la désobéissance pour défendre des valeurs. Le théâtre est résistance à la barbarie et à la propagande. Après la Seconde Guerre, les écrivains ne peuvent échapper aux affrontements

▪ Demander aux élèves de former 4 groupes (2 groupes de 7 et 2 groupes de 8). ▪ Distribuer à chaque groupe un résumé de texte, l’extrait qui l’accompagne, ainsi que le questionnaire Résumé et extraits proposés o Jean Anouilh, Antigone – affrontement d’Antigone et Créon (extrait) o Eugène Ionesco, La Cantatrice Chauve – Scène 1 o Albert Camus, Les Justes – Acte deuxième (extrait) o Samuel Becket, En attendant Godot – Acte premier (début) et acte deuxième (fin)