Ardoino

diverses. Ce serait un « invariant culturel » (selon les termes de Frédéric Baillette, enseignant et directeur de la revue Quasimodo). Cette thèse est notamment soutenue en 1991 par le médecin français Jean-Paul Escande (Les avatars du sport moderne, in Ardoino, Brohm, Anthropologie du sport, Perspectives critiques, 1991)6. Cette thèse est implicitement soutenue par ceux qui parlent de « sport antique », de « sport médiéval », etc. Le médiéviste américain Charles Homer Haskins est le premier historien à

de décloisonnement et de lutte contre les clivages et les aliénations. Bien sûr le problème de fond subsiste et l’enjeu majeur reste bien celui de la négociation, «économie optimale des divergences et des convergences» comme a pu l’écrire ARDOINO[44].En conséquence, dit-il, pour un dirigeant, dans le cadre d’une gestion d’entreprise, cela dépend de choix à la fois structurels, politiques, de décisions conjoncturelles, stratégiques ou tactiques... BOURDIEU quant à lui, parle de situations

l’idée « bipolaire » du projet, constituée de deux aspects indissociables : le « projet-visée » et le « projetprogrammatique ». Dans la pratique, ces deux aspects peuvent se dissocier pour permettre la prédominance d’un sens par rapport à l’autre (cf. ARDOINO, 1984, p. 7). Selon la prédominance d’un des deux sens, et selon les caractéristiques de chaque projet dans sa pratique, se forment des catégories différentes ; nous avons ainsi des « figures / types / formes » de projet : le projet éducatif, le projet

obstacles déjà amoncelées par la vie quotidienne. » COLUCHE : « chacun estime être suffisamment intelligent, vu que c’est avec son intelligence qu’il la mesure ». Comme l’intelligence, la connaissance est également auto référentielle. Jacques ARDOINO : « l’étude critique des conditions de production et de validité des connaissances » C’est précisément le rôle que s’assigne l’épistémologie. Cet objet est cependant approché par de multiples côtés : philosophie, psychologie, sociologie, histoire

l’esprit Edward T. Hall – Le langage silencieux Edward T. Hall – La dimension cachée (Jean-Michel Plane – Théorie des organisations – 4ème édition) - Godelier « la culture d’entreprise » Dunod. Claude Louche « Psychologie sociale des organisations ». ARDOINO "altération". Dictionnaire critique de la communication. Lucien SFEZ. M. MAFFESOLI – Socialité. Crozier-Friedberg « l’acteur et le système ». SOMMAIRE Introduction : La notion d’organisation __________________________________________ 3 Le Travail

l’ac- compagné un vécu, un savoir-faire aux plans techniques, rela- tionnels, sectoriels (Jaouen et al., 2006). Les recherches analy- sant la démarche d’accompagnement soulignent l’importance de la relation et l’interaction issues de cette dernière (Ardoino, 2001 ; Lévy-Tadjine, 2008). Dans le domaine inter-organisationnel, une relation inte- ractive implique une coordination des ressources complémen- taires avec les entités environnantes et permet l’acquisition de nouvelles compétences (Nielsen,

exhaustif dans le domaine de la validité de la recherche. Mais cette incomplétude fonde l’essence même des sciences humaines qui traitent toujours d’une matière traversée par l’histoire (l’homme) qui reste inachevée, hétérogène et donc « impure » (Ardoino et de Peretti, 1999). 6. La conception classique de la scientificité (1) Validités, fidélité et fiabilité Qu’est-ce qui fait vraiment la scientificité d’une étude ? La recherche peut-elle prouver ? Quelle est la nature de cette vérité tant convoitée

l’histoire du bûcheron et de l’indien) Chacun est persuadé d’avoir raison, car chacun s’identifie au système 2, le soi conscient. Alors que la majorité des décisions émane du système 1, automatique. Car le système 2 est plutôt fainéant. Jacques ARDOINO définit l’épistémologie comme : « l’étude critique des conditions de production et de validité des connaissances » C’est précisément le rôle que s’assigne l’épistémologie. L’épistémologie qui doit prévaloir à l’Université, lieu de production et de

productivité et le climat du groupe. Cette dimension managériale se rapportant à la tâche, fait ressortir le fait que le cadre se préoccupe des besoins organisationnels : organisation et coordination du travail, évaluation des actions et des performances. Ardoino (1970, p. 15) décrit : « le management, souvent à tort défini comme un savoir-faire, est un produit culturel et contient sa propre philosophie de la gestion et des relations humaines. » D après ce même auteur, la connotation de ce terme présage plus

s’engager3, d’échanger de l’information et de communiquer avec quelqu’un en lui prêtant attention. Cette communication en groupe-classe ne s’avère donc pas une simple transmission d’information, mais, comme le signalent Anzieu et Martin (1968) et Ardoino (1966), il s’agit d’une mise en relation entre les participants. On ne se préoccupe pas seulement de communiquer des choses à quelqu’un, mais également d’être en communication avec l’autre. Dès lors, il y a communication au moment précis où un apprenant