Aristote Autrui

le sauvage serait un homme civilisé dégradé et plus dégradé que nous par le péché originel. Leroi-Gourhan a écrit un texte célèbre appelé Le geste et la parole dans lequel il s’intéresse à l’évolution technique et morphologique de l’humanité. Aristote disait que si nous avons des mains c’est parce que nous pensons. La thèse de Leroi-Gourhan est l’inverse : Au départ notre voute plantaire a muté : « tout commence avec nos pieds, comme nos pieds se modifient ils modifient la main, puis le cortex

entourent provient des choses elles-mêmes. C’est-à-dire que nous nous représentons les choses parce que, en effet, elles se présentent à nous. Une telle représentation du rapport entre nos idées, nos représentations, et le monde extérieur a amené Aristote a déclaré que « toute connaissance vient du monde extérieur ». Dans « Méditations métaphysiques », Descartes a déclaré : « Ce que je vois par l’œil, c'est par la seule faculté de juger, qui est dans mon esprit, que je le comprends. ». En effet, lorsque

Aristote Ethique à Nicomaque  « il y a identité entre le bien de l’individu et celui de la cité mais c’est une tâche manifestement plus importante que d’appréhender et de sauvegarder le bien de la cité» C’est dans les relations que se forme l’état de bonheur : le bonheur des individus fait la Cité heureuse et vice versa. La plupart des bonheurs sont des bonheurs relationnels. L’éthique est relationnelle.  « On est un véritable homme de bien quand on éprouve aucun plaisir dans la pratique des

par les stoïciens C’est en cela que le bonheur est lié en un certain sens a une valeur morale. Pour Kant et les stoïciens, le bonheur n’est en aucun cas dissociable d’une vie vertueuse, fondée sur la raison car la raison est le propre de l’homme(Aristote), elle guide ces choix. Evidement, l’action morale ne suffit pas pour être heureux mais rend digne de l’être. Le bonheur repose donc sur la conformité entre la vertu et la raison, dépendante d’une rationalité. De plus, la vertu n’est pas la seule

hommes peuvent-ils se passer de la politique ? Dans ce texte Aristote, tout en s'interrogeant sur la nature humaine, répond à cette question. Selon lui l'organisation politique, la Cité ou l'Etat, est dans l'ordre des choses de la nature. Par conséquent l'homme est un animal politique. En effet parce que l'homme possède le langage, il peut se donner des buts qui n'appartiennent qu'à lui et réaliser cette "vie heureuse" qui est pour Aristote au principe même de l'action politique. Nous discuterons la

rapport avec le monde extérieur : elle est toujours une intentionnalité qui vise un objet (le cogitatum). Il semble que l'homme ait besoin, pour avoir conscience de soi, d'un rapport aux choses (ses œuvres ou ses productions) et surtout d'un rapport à autrui et la reconnaissance de l'Autre, comme le montre l'histoire de Robinson Crusoë. Surtout, certains affirment que le sujet n'est pas maître de soi mais déterminé, et qu'en réalité « Je est un autre » (Rimbaud) : Pour Marx, la conscience est soumise

vie en communauté, l'homme travaille pour acheter le travail d'autrui. Chaque bien produit a donc une double valeur : une valeur d'usage en tant que satisfaction un besoin, et une valeur d'échange, en tant que marchandise. Mais, ainsi que le note Aristote, comment échanger maison et chaussures ? C'est la monnaie, comme commune mesure instituée, qui rend possible l'échange de produits qualitativement et quantitativement différents. C'est ici que Platon voit le danger d'une société fondée uniquement

Aristore La philosophie a cette particularité qu’étudier les pensées des Antiques est toujours autant d’actualité. Pourquoi s’en priver car ils sont accessibles et la valeur intellectuelle de leurs pensées n’est plus à démontrer. Socrate, Platon et Aristote, tous trois au IVème siècle avant J.-C. sont les trois figures à connaître La philosophie prend véritablement son essor avec Socrate. Par ses dialogues avec ses concitoyens, il se pose comme objectif de faire naître la vérité chez eux. Is distingue

symboliques. Dans toutes les cultures, les relations humaines sont soumises à certaines coutumes qui montrent qu'on approche pas autrui sans égards, sans prendre en compte ce qu'il est, ses habitudes, son identité. La politesse, la civilité, les règles de l'hospitalité, sont des formes d'échanges qui n'ont pas pour but l'utilité mais simplement la bonne entente avec autrui. Les hommes échangent donc des mots, des attitudes, des expressions qui rendent possible ensuite la communication. Les hommes

conscience de soi prend aussi forme dès lors que je suis confronté a autrui. Sartre, dans l’Etre et le Néant parlera d’autrui. Autrui c’est l’autre que moi. Le reflet de moi-même qui n’est pas moi. Autrui est un médiateur, indispensable entre moi et moi même ; J’existe par le regard de l’autre et l’apparence que je lui donne. Je varie donc selon autrui. Le reflet que me donne autrui de moi n’est jamais le même. La rencontre avec autrui s’effectue toujours par le conflit. Hegel définira cette confrontation