Aristote Autrui

savoir si autrui est un obstacle ou pas à notre réflexion critique, notre pensée, puisque la solitude serait, à priori, une condition nécessaire de la pensée, c’est-à-dire, au contraire d’une notion contingente, ce qui doit être. On se demande alors si cette condition, autrement dit, une sorte de norme, voir d’obligation, est absolument nécessaire au fait de penser. La solitude étant l’état d’un individu, que ce soit ponctuel ou durable, isolé, qui n’est pas engagé dans aucun rapport avec autrui, c’est-à-dire

final. Nous pouvons donc nous demander si il y a un moi fixe. De plus, autrui peut nous influencer dans notre connaissance de soi. En outre, un fils peut s'identifier à son père, son modèle et son rival, c'est le complexe d’œdipe. Par conséquent, lorsqu'on s'identifie à quelqu'un on fausse notre propre connaissance, en effet, on prend exemple sur l'autre donc on fait la connaissance de l'autre au lieu de soi. Selon Aristote, l'être humain a besoin d'autrui pour se connaître lui-même : «La connaissance

mesure est-on donc auteur de sa propre vie ? Si nous ne sommes pas auteur de notre propre vie, qui l’est ? Autrui a-t-il une quelconque influence sur notre cheminement ou sommes-nous seuls maitres de notre existence ? Au-delà de la connaissance de soi même et de l’éventuelle influence d’autrui, être auteur de sa vie, ne serait-ce pas d’abord y trouver un sens ? Si, comme le prétend Aristote, vivre, c’est la « capacité de se nourrir, croître et dépérir par soi-même » alors l’homme est maitre de

l’insatisfaction permanente de l’homme. - La peur de la mort, de la souffrance. - Chance/malchance. - Autrui. Est-ce qu’il dépend de moi d’être heureux ou n’est ce qu’une question de hasard ? Qu’elle est ma part de liberté dans la recherche du bonheur ? Est-ce qu’il suffit d’accomplir tout ses désirs pour être pleinement heureux ? I) Le problème

moral des actes c’est l’imputation de ces actes, c’est-à-dire rendre responsable l’individu des actes qu’il a commis. Il existe deux types de responsabilité morale, la responsabilité juridique : avoir la responsabilité de régler les dommages causés à autrui et la responsabilité pénale, c’est-à-dire la possibilité d’être poursuivit par un crime ou un délit. La fonction de la conscience morale c’est le fondement de ces lois juridiques. Puis, il existe aussi différents origines possible de la conscience

attribué à un être, ce qu’il peut faire sans nuire à autrui. Ils se distinguent des obligations et des devoirs dans le sens où des droits peuvent être donnés, attribués sans être toute fois acceptés par l’être. Ils sont en quelque sorte synonyme de libertés. L’homme a besoin des droits pour vivre, s’il n’y avait que des devoirs et des obligations, l’homme ne serait pas heureux. Les droits humains sont fondamentaux. Beaucoup d’auteurs comme Lévinas, Aristote, Kant ou encore Sartre ont insisté sur l’importance

L'HOMME PEUT-IL ETRE HUMAIN SANS AUTRUI ? INTRODUCTION Tout au long de son existence, l'homme est entouré par des individus dont la présence d'autrui. Autrui est un individu singulier que je reconnais comme un sujet, il est alors défini comme un autre moi-même, mon alter-égo. Le fait d'être humain c'est appartenir à l'humanité c'est-à-dire à l'ensemble de personnes capables d'autonomie et méritant le respect. Être humain c'est donc appartenir à l'humanité tout en étant capable de respecter

pris aux objets et trop peu de prix à soi. Aussi l'un voudrait se réjouir de la richesse, l'autre de la musique, l'autre des sciences. Mais c'est le commerçant qui aime la richesse, et le musicien la musique, et le savant la science. En acte, comme Aristote le disait si bien. En sorte qu'il n'est point de chose qui plaise, si on la reçoit, et qu'il n'en est presque point qui ne plaise, si on la fait, même de donner et recevoir des coups. Ainsi toutes les peines peuvent faire partie du bonheur, si seulement

de l'amour philia et agapé, mais nous devons ensuite nous demander si dans le cas du respect intéressé, on aime toujours autrui? Tout d'abord, il faut noter que l'on distingue différents types ou degrés d'amour. En effet, dans un premier temps, on parle d'amour agapé. Cet amour là, comme l'a dit Kant, est un don de soi, on aime la personne humaine en général. On aime autrui sans rien attendre de lui en retour, on l'aime pour le simple fait que c'est un être humain. On peut donc dire qu'on le

« genre humain ». Pourtant, le texte prend en considération deux types d'hommes : l'homme socialisé, issu d'un processus génétique ; cet homme est en relations complexes avec autrui. Rousseau donne en contrepoint un homme ayant peu ou pas de sentiments et d'idées, le coeur et l'esprit à l'état brut, peu ou pas de relations avec autrui, il ignore le travail. Cette vie où triomphe l'égalité est innocente et heureuse. La description qui est faite dans ce texte est celle d'un état intermédiaire et transitaire