Arret Fraisse Et Sarran

communautaire en général, est différente. Selon le juge communautaire, le droit européen prime sur les législations nationales. C’est en effet un principe qu’a consacré la Cour de Justice des Communautés Européennes (la CJCE) dans un arrêt en date du 15 juillet 1964 « arrêt Costa c/ E.N.E.L ». La Cour était appelée à se prononcer sur la nature juridique des Communautés, ainsi que sur la portée du droit communautaire dans les juridictions nationales. Au sujet de la nature juridique de la CEE, la Cour

des traités internationaux à la Constitution La supériorité de la Constitution sur les traités internationaux a été longuement discutée, avant d'être affirmée en 1998 par le Conseil d'Etat (arrêt Sarran et Levacher, CE 30 octobre 1998 D. 2000 p. 152, note Aubin) et en 2000 par la Cour de cassation (arrêt Fraisse, Ass. plén. 2 juillet 2000, D. 2000, p. 865, note B. Mathieu et M. Verpeaux). L'organe compétent pour exercer ce contrôle est le Conseil constitutionnel. On a vu que, en vertu de l'article

partir de cette constitution de 1946 que l’on passe du modèle dualiste au moniste. Art 28 les traités et accords internationaux ont une autorité supérieure à celle des normes internes. Le juge administratif va faire application de l’art 28 dans un arrêt célèbre : conseil d’état 30/05/1952 Dame KIRKWOOD histoire d’extradition. Le juge soumet la loi antérieure au traité. B) La spécificité du droit communautaire et de la convention européenne des droits de l’homme D’une part la CJCE estime que

eu tendance à préserver les intérêts de la souveraineté, la France notamment. I. la consécration de la primauté : la jurisprudence Costa C/ Enel Le principe de primauté ne figure pas expressément dans les traités. Il a été consacré dans arrêt Costa C/ Enel (15 juillet 1964) et souvent réaffirmé depuis. Affirmation par la Cour que le droit communautaire avait une valeur supérieure à celles des normes nationales et si conflit avec ces dernières, le droit communautaire devait primer. Le

charte de l'environnement CE Assoc' eaux et rivières de Bretagne 2006 CE ne consacre pas comme principe constit certaines dispositions de la charte CC Commune d'Annecy CC juge que l'ensemble des dispositions de la charte ont valeur constit CE Sarran 1998 CE l'art 55 C° confère supériorité des traités sur les lois dès lors qu'ils ont été régulièrement approuvé ou ratifié sous réserve de réciprocité CE Arrigi 1936 CE utilise théorie de l'écran législatif CE Union des transports publics urbains

Conseil constitutionnel impacte aussi les décisions des hautes autorités car le Conseil d’Etat dans les avis qu’il rend, met en œuvre les réserves du Conseil constitutionnel et les mentionne souvent dans les visas. De même, la Cour de cassation dans ses arrêts prend en compte les réserves du Conseil constitutionnel même si elle se garde d’y faire référence, la jurisprudence du Conseil est alors rarement citée. Il y’a une réelle interprétation de la loi en considérant les réserves exprimées par le Conseil

déterminer la valeur juridique des PGD et leur place au sein de la hiérarchie des normes. Pour la doctrine, et notamment R. Chapus, les PGD avaient une valeur « infra-législative et supra-décrétale ». Cette position a été confirmée par le CE dans son arrêt CE, 1959, Syndicat général des ingénieurs conseil. Ainsi, les PGD s’imposent à l’autorité règlementaire, même lorsque celle-ci n’est pas limitée par la loi. B ) Les conflits de jurisprudences dans l’interprétation de la hiérarchie des normes

d’Etat statuant au contentieux en l’état actuel du droit public français ». Sous la Vème République, le juge a réitéré son incompétence par un arrêt du 5 mars 1999, Rouquette «  qu'il n'appartient pas au Conseil d'Etat statuant au contentieux d'apprécier la conformité de la loi au principe constitutionnel d'égalité devant les charges publiques ». Plusieurs arrêts ultérieurs indiquent toujours cette volonté de ne pas contrôler la constitutionnalité de la loi comme l’arrêt Commune de Porta du 8 juillet

Conseil Constitutionnel ont montré leur préférence pour une norme suprême de droit interne au travers de l’arrêt Sarran du 30/10/1998 stipulant que « la suprématie ainsi conférée aux engagements internationaux (par l’article 55 de la Constitution) ne s’applique pas, dans l’ordre interne, aux dispositions de nature constitutionnelle ». Cette idée a également été reprise dans l’arrêt Fraiss en date du 02/06/2000, assurant ainsi la constitution comme prévalant sur toutes les autres normes et donc devant

refusant, toutefois, par une célèbre et controversée décision de 1975 (43), de procéder au contrôle de conventionnalité des lois, il a implicitement délégué cette tâche aux juridictions ordinaires, lesquelles s'en saisiront successivement dans les arrêts Jacques Vabre (44) et Nicolo (45), développant une jurisprudence protectrice des droits et libertés fondamentaux face à un Parlement dont le rôle et l'autorité ne cessent de s'affaiblir.         Pour contourner l'interdiction qui lui est faite