Bachelard Reverie

l’imaginaire est une autre approche du mot. Bachelard : distinction activité scientifique et imagination. La 1ère caractérise l’homme diurne dont la conscience est sans cesse en éveil. On parle ici de l’homme de science, de celui qui ne rêve pas la matière, mais l’étudie. La 2ème c’est l’homme nocturne, qui se laisse aller à rêver et qui entre dans les mondes souterrains de la vie psychique. Idée 2 : le mot ne se réduit pas à la conscience qui perçoit. Bachelard : percevoir ne suffit pas à saisir le

Gaston Bachelard. P103, recueil Audencia. 1884/1962, L’Air et les songes : essai sur l’imagination du mouvement, 1943. En réalité, l’imagination est plus la faculté de déformer les images fournies par la perception, plus que des les former, elle nous libère des images premières. Remarque : distinction entre une imagination ‘statique’, reproduisant des images déjà formées et une imagination ‘dynamique’, créant sans cesse de nouvelles images par déformation d’anciennes ; seule la seconde mériterait

rivages. Il l’invite ainsi à se détromper de sa conviction d’être parvenu au nord du globe. Mais il l’entraîne plus encore dans une insondable rêverie. « De mythologique mémoire » Un imaginaire mythologique Les erreurs d’interprétation d’Axel s’expriment à travers une rêverie géographique qui considère toute la carte du monde comme possibilité. Cette rêverie s’égrène dans une énumération poétique des noms des lieux imaginés. L’imagination voyageuse d’Axel est transportée aux extrémités du globe

identifié à un pur néant ? Se tenir à distance du réel, s’en détacher, est-ce forcément le nier dans l’intention de le posséder (comme absent) ? Le négatif est-il toujours une néantisation par une conscience visant la possession ? 3e partie : La rêverie matérielle. Pour comprendre cela, nous pourrions prendre un exemple, le cas de la photographie. On obtient une image, une photographie qu’après développement. Or il n’y a de développement qu’à partir du négatif qui, d’une certaine façon, joue

excellence) n’essaye pas d’aguicher celui qui la regarde (nous). Elle ne nous regarde même pas. Il y a une forme de nostalgie dans ce regard, elle semble plutôt absente. Elle n’est plus de notre monde à cet instant, mais toute ABSORBÉE (immergée) DANS SA RÊVERIE, jouissant de ce moment de bien-être dans un bain de jouvence entre ciel et mer. (rappelons la première partie de la signature du parfum : « une fragrance éthérée…») * Ethérée : Qui a rapport à l’ether, aux espaces céleste (monde de l’âme) Qui est

que la poésie est un langage indéchiffrable, si on ne possède pas la clé cachée pour la comprendre.  Poésie - beauté À mon sens la seule clé qui existe pour comprendre et aimer la poésie c’est: la poésie elle-même. Parce que, comme le dit Gaston Bachelard : «le poète est celui qui a le pouvoir de déclencher le réveil de l’émotion poétique dans l’âme du lecteur» . Le grand poète, Paul Eluard, affirmait lui : «que le poète est plus celui qui inspire que celui qui est inspiré». Donc la vraie poésie est

quelque chose est en un certain lieu. Dès lors, l’espace sera en un certain espace et ainsi de suite jusqu’à l’infini ; dès lors l’espace n’existe pas." Zénon "Dans ses mille alvéoles, l’espace tient du temps comprimé. L’espace sert à ça." Gaston Bachelard REMARQUE "B.F." est l’abréviation pour "Un balcon en forêt" dans notre travail. L’édition que nous avons utilisée et à laquelle renvoient les citations est celle de 1992 (17 ème tirage). INTRODUCTION Dans "Un balcon en forêt" de Julien

danse des éléments, La nuit (sur une composition de Johan Cage) et Soirée Debussy. Nous verrons que cette oeuvre illustre la citation suivante de Bachelard : "la joie aérienne est liberté". Dans un premier temps, nous verrons que quelques éléments de cette chorégraphie nous ramènent à l'idée de liberté aérienne énoncée dans la citation de Bachelard. Dans une seconde partie, l’analyse musicale que nous mènerons appuiera également cette idée. "La force de l'aile est, par nature, de pouvoir

subvenir à nos désirs dans les rêves. Dans La poétique de la rêverie de Gaston Bachelard, l’auteur montre que le rêve a une puissance cosmique puis une fonction irréelle qui consiste à isoler l’individu du réel dans ce monde merveilleux afin de le préserver des tournants de la vie. Puis, elle a une fonction didactique qui est la première étape de l’apprentissage de la phénoménologie. Il existe également le texte de Jean-Jacques Rousseau, Les rêveries du promeneur, l’idée est que le rêve éveillé est source

Gaston Bachelard (1934) LA FORMATION de l’esprit scientifique Contribution à une psychanalyse de la connaissance objective Un document produit en version numérique par Jean­Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Gaston Bachelard (1934) La formation de l’esprit scientifique 2 Site web: http://www.uqac.uquebec