Bachelard Reverie

plein corps la nécessité », tout comme le lierre qui a besoin de s'élever, de s'accrocher, sinon il est voué à rester à courir par terre. Ainsi, dans une première partie, je tente de montrer combien la nature, loin de nous égarer dans une sorte de rêverie du promeneur solitaire, donne toujours davantage de raisons de nous émerveiller. Face à cela je montrerai que certains sont loin de cette réalité et qu’ils ont perdus la vue. Où est passé le bon sens paysan? Comment l’homme se situe par rapport à

d’ordre esthétique comme dans la première partie du poème, mais d’ordre affectif et métaphysique. Ophélie est charmée par les utopies que lui chante la nature : amour, rêve, liberté, infini. Or ce sont aussi des idéaux chers au poète adolescent : rêveries d’enfance heureuse7 définissant ce qu’il appellera dans Une saison en enfer la « vraie vie ». Précisément, le poète est sensible dans cette seconde partie à l’enfance d’Ophélie. L’histoire d’Ophélie semble ainsi croiser les propres préoccupations

modifie notablement la structure décrite précédemment puisqu’il s’agit d’une amputation sans traîtrise, entraînant une résistance d’Elsseneur qui ôte sa fulgurance à l’action et qui donne à voir dans tout son déroulement l’agression : 1 Gaston Bachelard, Lautréamont, José Corti, 1939 (Nouvelle Edition Augmentée, 1956), Paris, pp.33-36. 13 Un de tes genoux sur ma poitrine, et l’autre appuyé sur l’herbe humide, tandis qu’une de tes mains arrêtait la binarité de mes bras dans son étau, je vis

allés trop loin : un effort trop grand à « vouloir faire » la posture au détriment de la fluidité et de l’aisance. De même, rester en deçà de nos possibilités — la vigilance nous le signale car elle s’amenuise, voire disparaît au profit de quelques rêveries insondables — nous entraîne à un laisser-aller qui n’a rien à voir avec le lâcher prise... C’est peut-être là, à ce moment précis, que le yoga prend toute sa dimension : nous sommes disponibles à ce qui est, sans jugement, juste dans l’accueil et

pas à cause de l'horreur du vide, c'est un processus naturel, un élément donne naissance à l'autre et crée une chaîne ininterrompue. Le regard glisse et resté hypnotisé par cet enchaînement. Cette architecture harmonieuse provoque au spectateur la rêverie, l'euphorie, proche du vertige. D'autre part ce style reflète le transformisme qui a été influencé par les théories évolutionnistes élaborées par Maupertuis, Robinet et Buffon, c'est une « illustration poétique du principe scientifique de mutation

hégélienne, c’est par mon travail sur autre chose et sur moi-même que je puis devenir ce que je suis. CONCLUSION : « Science et Technique : Indépendance et Interdépendance §32. Point 1 : Technique, Rêverie et Moralité. – La technique peut être considérée autant, sinon davantage, comme « rêverie » que comme recherche de l’utilité. Elle est autant, sinon davantage, au service des désirs, voire des fantasmes, de l’homme que des besoins. Par exemple, les grandes découvertes concernant les voies

étapes : L’invention d’une hypothèse explicative, c’est imaginer une hypothèse pour résoudre la contradiction. . 3ème étapes : Élaboration d’une expérimentation, c’est-à-dire des tests visant à mettre à l’épreuve l’hypothèse. Pour Bachelard, en science l’expérimentation est une théorie matérialisée. Il existe deux possibilités, soit on observe pas ce que prévoit l’hypothèse et alors elle est réfutée. Soit on observe ce que prévoit l’hypothèse et alors elle est validée, ou comme l’affirme

souligne que pour Bachelard, l'imagination est avant tout « une puissance dynamique qui « déforme » les copies pragmatiques fournies par la perception, et ce dynamisme réformateur des sensations devient le fondement de la vie psychique tout entière parce que « les lois de la représentation sont homogènes »(5) »(6).En prenant pour point de départ ces deux intuitions bachelariennes, Durand tente une classification des symboles de l'imaginaire en faisant appel non seulement à Bachelard mais aussi à Krappe

dans la mouvance de Sartre et de Merleau-Ponty (un imaginaire fait de débris du réel. 1946). Mais dans les « Structures anthropologiques de l’Imaginaire », Gilbert Durand, considérant que Sartre dévalue l’imaginaire, développera les conceptions de Bachelard : « L’imagination dynamique réformateur des sensations » y devient « l’organisateur de la vie psychique ». À partir des années 1968 à 1976, on assiste à un déferlement du mot avec entre autres Caillois, Cioran, Bettencourt, Jeanne Michel... On rencontre

sa suite dont les principaux représentants sont Suarès, Du Bos, Thibaudet, Bachelard, Béguin. Elle veut se dégager du dogmatisme. Thibaudet combine les approches philo, historiques et stylistiques. Béguin a écrit dans la préface de L’âme romantique et le rêve en 1937 a énoncé un certain nombre de théories comme la subjectivité du critique qui doit centrer son analyse sur l’imaginaire poétique. Psychanalyse du feu de Bachelard. Paul Valery et Jean Paulhan, tous deux vont attirer l’attention sur la spécificité