Bamilékés

débutées à Djuma. À la suite de ses études de philosophie, il est envoyé comme stagiaire au Collège Libermann (1958-1960) de Douala (Cameroun). Ce séjour au pays natal lui permet de découvrir de l’art et de l’histoire de son pays. Il se rend en pays bamiléké et bamun pour découvrir l’art de ces contrées. Au terme de ce stage, E. Mveng se rend en France pour ses études de théologie, à Chantilly et Lyon-Fourvière, à la fin desquelles il est ordonné prêtre le 7 septembre 1963. Celui qui est devenu le

résistances chez des pratiquants de religions dites «africaines», qui ne pratiquent aucun syncrétisme. Ainsi au Bénin et dans de nombreux pays du golfe de Guinée, chez les Fon-gbe, Ewe, Yoruba en particulier, avec le Vodou. Au Cameroun chez les Bamilékés et les Bamouns. Au Gabon, chez une partie des Fangs, des Mitsogo, avec le Bwiti. Au Mali, de nombreux Mandingues, surtout Malinkés et Bambaras et Dogons, au Sénégal, les Sérères, Diolas, les habitants de la région orientale, les Badiarankés, conservent

africains ont accordé une importance capitale aux procédures de négociation. L'objectif de la négociation est de parvenir à un accord. Mais, pour négocier, il faut être au moins deux responsables, incarnant une certaine souveraineté. Aussi, la sagesse Bamiléké recommande qu'on ne tue jamais un chef à la guerre, quelle que soit l'intensité des combats4. L'échec d'une tentative de parvenir à une solution pacifique et négociée ouvre la voie à d'autres alternatives: la conciliation et la médiation. Le rôle

suite. Dans "tribalisme", il y a évidemment "tribu". Et alors, c'est quoi une "tribu" ? Selon le Petit Larousse 1992, "la tribu (est un) groupement de familles sous l'autorité d'un même chef". Au sens de cette définition, il n'y a donc pas de tribu Bamiléké, ni Bulu, Ewondo, Bafia, Duala, Hausa, Sawa, etc., etc. C'est clair et c'est net. Aussi, les doctes académiciens, qui s'en sont rendu compte, ont modifié la définition dans l'édition 1999 du même Petit Larousse. Mais le nouveau CD-Rom, qui ajoute

celles qu’imaginent développeurs, écologistes ou biologistes suivant leurs dynamiques propres. Trente ans de pseudo-développement interdisent pourtant toute erreur de perspective. Si beaucoup de producteurs (avec des nuances souvent fortes entre Bamiléké et Igbo, par exemple) déplorent la baisse de la fertilité quand la terre est rare et prennent des mesures de sauvegarde, beaucoup d’exploitants souhaitent à la fois économiser l’énergie humaine et rémunérer le plus possible la journée de travail

une image caricaturale et schématique de la vie politique (de l'Ouest)"3. La notion d'ethno-régionalisme atténuerait quelque peu ce simplisme d'autant plus que "l'on peut être "Beti" comme Mongo Beti et militer dans l'opposition camerounaise et "Bamiléké" comme Kontchou Kouogmegni tout en étant proche du pouvoir"4.Nous rattacherons à cette tendance, les théories de l'équilibre régional et du village électoral5. Il convient d'éviter avec MBONIMPA Melchior, Ethnicité et démocratie en Afrique : l'Homme

oder ältesten betrachteten sich als souverän. 19 Brice KOUAKAP NDJEUTCHAM on avait quatre chefs indépendants : King Bell, King Akwa, Lock Priso et Dido. D’autres peuples indépendants présents sur le territoire étaient les Bakweri, les Bamiléké, les Bakoko, les Boulou, les Bane. On peut multiplier les exemples, mais l’essentiel c’est de montrer que le Cameroun actuel était autrefois occupé par plusieurs peuples indépendants. À ce niveau, des questions taraudent l’esprit : D’où vient-il

vingtaine d’écoles de Shü moun sur le territoire Bamoun et six cent élèves. A la mort de NJOYA en 1933, on comptait plus de 1000initiés dont de nombreux originaires des royaumes voisins[21]. Des écoles de Shü moun furent également ouvertes dans la région Bamiléké avec une inspection à Bana. Grâce à cette écriture, de nombreux manuscrits sur l’histoire Bamoun ont été rédigés par NJOYA, ses collaborateurs et ses élèves les plus brillants. Le plus important de ces documents est Histoire et coutumes des

ethniques du Cameroun en arrivent maintenant à codifier l’assistance familiale, afin qu’elle soit un stimulant au travail et à la productivité, et non une prime au parasitisme. La notion de réciprocité et celle de rendement s’inscrivent ainsi chez les Bamilékés dans toutes les formules d’assistance au sein de la famille ou du clan. Que la société, c’est-à-dire l’Etat, intervienne pour corriger des déséquilibres susceptibles de générer des injustices et pour assurer la régulation des rapports sociaux dans

district. Cette population est estimée en 2008 à 33709 habitants , les résultats du recensement général de la population de 2005 permettront d'en connaître le chiffre exact. A cette population autochtone se sont ajoutés de faibles proportions de Bamilékés, d'Haoussa et de Bassa etc... 5.2)- Données administratives et politiques Le District de Santé de Mbankomo a été crée le 15 juillet 1995. Avant cette date, le découpage des zones sanitaires respectait les limites administratives départementales