Bergson Le Possible Et Le Réel

de stabilité peu importe l’âge ? Le changement fait partie du vivant et l’âge de l’organisme existe réellement, la preuve en est au niveau chimique, l’absorption du carbone 14 par nos tissus permet la datation. Le corps peut donc porter la marque réelle d’une donnée abstraite qu’est le temps. Mais l’âge du vivant n’est pas qu’une durée, il s’agit avant tout d’un ressenti, d’une usure qui doit être replacée dans le contexte des différentes espèces: un arbre et un éphémère ne vivent certes pas le même

idéaux, s’ils naissent de notre esprit, ne sont portés directement que sur le monde qui nous entoure. En ce sens, ces deux notions apparaissent a priori contradictoires. Alors, si ces deux notions sont contradictoires, cela signifie qu’il n’est pas possible que soi-même soit conforme au modèle, à l’idéal que nous nous forgeons de nous-mêmes. Pourtant, si l’idéal est conçu par notre esprit, il fait pleinement partie de nous-mêmes. Il est donc légitime de nous interroger sur le rapport intrinsèque et

BERGSON. LA CONCEPTION ORDINAIRE DU TEMPS / LA DUREE VRAIE I. La conception ordinaire du temps (fin) L’impénétrabilité comme propriété de l’espace. (­6, 8, 13…) A priori cette notion d’impénétrabilité appartient à la physique : « Impénétrabilité »  veut dire que deux corps ne peuvent pas occuper le même espace sans être … le même. Autrement dit, dans ce cas il n’y en a pas deux mais un seul. Si deux fluides se mélangent, alors les particules de l’un se logent entre les particules de l’autre

sommeil. Car en rêve je prend pour réel ce qui n'est que fictif. Descartes en arrive donc à un point où il doute de tout, plus rien n'existe, pas même le monde, ni le corps, mais c'est là qu'apparaît une première vérité. En effet, douter, c'est penser et penser, c'est exister. Ainsi, on ne peut refuter notre existence en tant que pensée. Le problème est alors de savoir alors, que suis-je ? S'il est possible de se penser sans corps et sans monde, il n'est pas possible de se penser sans pensée, je suis

essentiellement ambivalente, autant bienfaitrice (technophilie) que dangereuse (technophobie). Son défaut vient sans doute de ce qui lui manque : elle ne porte que sur les moyens, et non sur les fins. C'est pourquoi le jugement technique (sur le possible) doit s'ordonner au jugement éthique (sur le souhaitable). Il nous faut maîtriser notre maîtrise, et soumettre la compétence technocratique à la conscience démocratique. A. La technique ou la pensée dans les mains 1. La technique vouée

Choisir la conscience, c’est choisir la liberté. Selon lui, liberté et conscience sont la même chose. Bergson, lui, a écrit « Radicale est la différence entre la conscience de l’animal, même le plus intelligent, et la conscience humaine. Car la conscience correspond exactement à la puissance de choix dont l’être vivant dispose ; elle est coextensive à la frange d’action possible qui entour l’action réelle : conscience est synonyme d’invention et de liberté. Or, chez l’animal, l’invention n’est jamais

libre-arbitre ? * Pourrait-on trouver des avantages à être "sans passé" ? Le passé n'est-il pas un poids aliénant ? C'est-à-dire inconciliable avec la notion de liberté ? FAUT-IL ETRE SANS PASSE POUR ETRE LIBRE? Nietzsche Bergson Sartre Passé : Dimension du temps écoulé dans son irréductible irréversibilité. D'ordre biologique, pulsionnel, social, historique ou psychologique, le passé pèse sur l'homme dans le sens du déterminisme, mais, il structure

nous détourne-t-il du réel ? -         l’art est le produit de l’imagination. Or, par définition, l’imaginaire s’oppose au réel : quelle est la différence entre une expérience lue et une expérience vécue ? elles s’opposent dans la mesure où l’une à concrètement, effectivement eu lieu, l’autre n’est que fiction. Donc l’art nous détourne du réel, il nous en éloigne : ne dit-on pas qu’il nous divertit, qu’il peut servir de refuge, peut nous permettre de fuir le réel, etc... -         mais

ainsi que le port du justaucorps sont en effet obligatoire lors de répétitions. Cependant si la danse classique est une activité qui demande une rigueur, des danses comme le hip-hop ont montré qu’elles pouvaient s’affranchir de celles-ci, et il est possible d’élargir cet exemple à toutes les formes d’art. Respecter des règles, n’est-ce pas risquer de s’enfermer dans une sorte de mimétisme qui nuirait à l’originalité ? Dans ce cas l’art n’a-t-il pas au contraire besoin de s’affranchir des règles préexistantes

3) ce qu'a de particulier le jugement d'après lequel nous jugeons beau un produit de l'art ou une chose naturelle ? ( KANT, Critique de la faculté de Juger ) 4) Enfin quel est le lien de l'art et de la réalité? ( PLATON, République livre X et BERGSON, La Pensée et le Mouvant)     I) QUELLE PLACE LES OEUVRES D'ART ONT-ELLES DANS LA CULTURE ?I (cf texte d’Hannah Arendt ) Dans ce que font les hommes, on peut distinguer d'abord : - les objets d’usage qui ont une durée de vie　 «　ordinaire　»