Bergson Le Rêve

JUSQU’A QUEL POINT CONVIENT-IL D’OPPOSER LE REEL A L’IMAGINAIRE ? JPhC « La vie tout entière ne pourrait-elle donc pas être un long rêve ? ». Par cette phrase tirée de Le monde comme volonté et comme représentation, Schopenhauer veut insister sur la difficulté de distinguer la réalité à notre imagination. Le réel renvoie à la réalité, c’est-à-dire l’être véritable des choses. Or le réel peut être une représentation que l’on se fait d’une vérité, dès lors comment être sûr qu’il s’agit d’une réalité

Problème : L'homme n'est pas un objet de science comme les autres. Sa dimension spirituelle est d'ordre qualitatif comme le montre Bergson. Il est capable de création de soi, de nouveauté donc de liberté. Il échappe au principe du déterminisme, aux prévisions exactes que ce principe permet. Qu'est-ce qui pourrait rendre la réponse inexacte ? La connaissance de mon essence exige-t-elle des médiations plus complexes ? Il ne s'agit pas simplement de savoir si je peux me connaître moi-même, mais plutôt

PIC CM7 (04/11) Le travail du rêve : contenue, manifeste et contenue latent. Freud a toujours considéré l’interprétation des rêves comme son œuvre capitale. Sigmend Freud : « L’interprétation des rêves est la Via Hegia (voie royale) qui mène à la connaissance de l’inconscience dans la vie psychique. » P.517  Définition du rapport du conscient et de l’inconscient. Contrairement à l’état de veille le rêve n’a juste plus le souvenir et il y a en quelque sorte du jeu dans le surgissement des souvenirs

L'artiste ayant un autre regard sur le monde et l'homme, un regard désintéressé, non guidé par le souci de connaître, est capable de voir véritablement ( avec son corps et ses yeux) ce qui s'offre à lui. La réalité ne lui apparaît plus voilée, dira Bergson, pour qui la volonté naturelle et utilitaire de capturer le réel nous empêche de le saisir dans sa particularité et sa singularité. L'artiste est donc capable de nous ouvrir les yeux et de nous révéler une certaine vérité qui nous échappait sous nos

de savoir », cette faculté de pensé d'inscrit dans l'entendement. Ceci s’arrêterait-il ici ? N'y a t-il pas de possibilités qu'il existe un préconscient et un inconscient. Cela réduirait notre conscience qu'à n'être qu’intentionnalité dira Henri Bergson. Cependant nous savons de nous-mêmes et grâce aux théories de certains philosophes qu'il y a la possibilité que l'inconscient est bien une partie de soi. Emmanuel Kant nous met sur la piste en développant le fait que le « je pense » doit pouvoir

(Marx) ou avec l'automatisation qui va vider les usines OR le travail fait l’homme et nos sociétés sont articulés sur le travail. Une telle société sans travail à cause des évolutions techniques pourrait être un cauchemar pour les hommes et non le rêve d'Aristote. Et si les navettes tissaient toute seules les hommes seraient libérer de la nécessité de travailler, du labeur. B. Le développement technique détermine le rapport à la nature et par là la place de l’homme en elle. L’homme s’est toujours

consacrés à l’humour par les maîtres de la pensée semble lui donner raison. Platon, Aristote, Kant… tous y sont allés de leur petite réflexion. Schopenhauer a creusé un peu plus, Freud également. Nous les retrouverons au fil de ces pages. C’est bien sûr Bergson qui est devenu en 1900 le penseur emblématique du Rire grâce au livre qui porte ce titre. Mais son livre n’est pas très drôle… Et le simple fait que Le Rire soit encore en 1900 un titre disponible suffit à montrer combien le thème avait été jusque

manifestation de l'être. Ainsi l'artiste n'imite pas la nature, mais il révèle de manière sensible une certaine vérité. Hegel dit alors «  l'imitation ne peut produire que des chefs d’œuvre de la technique, jamais des œuvres d'art. » Bergson va dans le même sens que Hegel. Selon Bergson, le langage ne permet pas de dire la réalité vécue : celle-ci est constituée de particuliers, alors que les mots sont généraux. Le langage nous habitue donc à ne voir que l'aspect général du monde, réduit à notre perception

personne possédant un infini, à l'image du monde créé. Rien ne peut être conçu en dehors de Dieu et Dieu est contenu dans tout ce qui est créé. Selon lui, la sagesse correspond à la connaissance et l'amour intellectuel de Dieu. La durée selon Bergson Une durée est un flux continu, toujours prolongé. Les événements sont spontanés, non-répétitifs, créatifs … On ne peut pas l'assimiler à un espace limité puisque l'Homme ne vit jamais deux fois la même chose. Le temps contient une succession d'instants

nucléaire ne cesserait pas pour autant d’exister. Même excentrique vous seriez un excentrique contemporain. Vivre est un ancrage physique dans le monde, implique de respirer l’air que respirent les autres. La vie n’interdit certes pas la méditation, le rêve, l’imagination, le sommeil ; non, elle implique toutes ces choses, qui ne sont pas tant des retraits que des modalités de la durée dans laquelle s’inscrit notre existence. Du reste, quelle est l’alternative à « vivre avec son temps » : « vivre hors