Bergson Nous Ne Voyons Pas Les Choses

indifférente, dès l'instant où elle sert à éveiller en nous le sentiment et la conscience de quelque chose de plus élevé. C'est ainsi que l'art renseigne sur l'humain, éveille des sentiments endormis, nous met en présence des vrais intérêts de l'esprit. Nous voyons ainsi que l'art agit en remuant, dans leur profondeur, leur richesse et leur variété, tous les sentiments qui s'agitent dans l'âme humaine, et en intégrant dans le champ de notre expérience ce qui se passe dans les régions intimes de cette âme. «

Paul Klee, ne reproduit pas le visible ; il rend visible. Qu'en pensez-vous ? « L'art, dit Paul Klee, ne reproduit pas le visible ; il rend visible. » Si l'art reproduisait ce qui se présente à nos yeux il serait une copie de ce que nous voyons ordinairement. On retrouve là l'idée traditionnelle de l'art comme imitation de la nature. Mais cette idée traditionnelle n'est peut-être pas si claire car il s'agissait d'imiter la nature comme Cosmos. Or l'idée de cosmos renvoie à l'idée de parure

d’art constitue, aux yeux de Kant, une « finalité sans fin » ? En effet, si le propre de l’œuvre d’’art est bien de nous détourner du réel (mais lequel et à quel niveau ?) n’est-ce pas pour mieux nous y ramener, pour renouveler notre regard sur les choses qui nous entourent et que nous finissons par ne plus voir, sous l’effet de l’accoutumance, plutôt que de nous rendre aveugles ? Enfin (cf. Pascal) le divertissement n’est, lui-même, pas totalement gratuit : ne nous détourne-t-il pas du réel afin que

favori ou encore chantonner sous la douche sont des activités expressives propres à la personne qui les exécute. Certains êtres humains vont s’exprimer par le biais d’une activité artistique et vont produire des œuvres d’’arts. Comme disait BERGSON H (1859-1941), « il y a, en effet, depuis des siècles, des hommes dont la fonction est justement de voir et de nous faire voir ce que nous n’apercevons pas naturellement. Ce sont les artistes. » D’ailleurs cette définition de peut être mise en lien

Henri Bergson (1939) Matière et mémoire ESSAI SUR LA RELATION DU CORPS À L’ESPRIT Un document produit en version numérique par Gemma Paquet, bénévole, professeure à la retraite du Cégep de Chicoutimi Courriel: mgpaquet@videotron.ca dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" fondée dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection

Dans un deuxième temps, nous verrons en quoi et pourquoi il nous est présent en permanence, pour finalement démontrer en quoi il est une caractéristique particulièrement humaine. Le temps , même si nous y sommes présents en permanence, que nous voyons ses effets sur la nature et sur nos corps, que nous organisons notre quotidien en fonction de lui, nous reste mystérieux, car malgré tout cela nous ne parvenons pas à le définir. En effet, définir le temps serait dire : « le temps, c’est… ». Or, les

faire un peu vite la part belle à la pensée ? Quel est donc le lien entre le langage et la pensée ? Le langage n'est-il qu'un outil pour la pensée ? I. Le langage, un outil de la pensée ? 1) Le langage, un moyen de communication ? Peu de choses nous sont aussi familères que le langage. Aussi loin que nous nous souvenons, nous parlons. Ne définit-on pas l'homme comme homo loquens ? Nous recourons sans cesse au langage ; mais nous ne lui prêtons pas d'attention pour autant. Car ce n'est

lorsque l’on veut parler de langage animal, à savoir, le langage comme véhicule d’information, communication, c’est-à-dire, qu’une telle conception du langage pose le langage comme étant une nomenclature (liste de termes correspondant à autant de choses) or comme nous allons le voir, la langue n’est pas une nomenclature ; Or la langue apprise au singe est tributaire d’une nomenclature. Si le singe parvient à accéder à la faculté symbolique de façon limitée cela montre davantage sa capacité à être

ce qui fait de lui un homme-dieu ; Vermeer était un contemporain de Descartes, philosophe pour lequel l’homme (grâce à la technique) devait se rendre « comme maître et possesseur de la nature »… b) L’art comme imitation de la nature des choses, et non des choses de la nature Exemple : la représentation du « canon » de l’homme par Léonard de Vinci. La danse, comme mouvement parfait, etc.. Pour Diderot, l’artiste ne doit pas chercher à représenter un « autre » monde, un monde imaginaire, un monde qui

les œuvres d’art plus généralement, qui imitent la réalité mais qui sont également empreint d’idéalisme. Ainsi, l’artiste ne se borne jamais totalement à la réalité. Il ajoute à son œuvre une part d’interprétation, il y ajoute sa propre vision des choses. L’œuvre d’art n’est jamais objective, l’artiste représente la réalité selon la façon dont il la perçoit, son travail est très subjectif. De plus cette volonté d’embellir la réalité semble également être influencé par des courants artisiques. Le spectateur