Bergson Nous Ne Voyons Pas Les Choses

connaître, nous et le monde qui nous entoure. Philosopher, c’est prendre conscience de .. afin de se rendre maître de soi. Remarquons que l'homme est le seul animal, connu à ce jour, à posséder une conscience. Cependant il lui arrive de faire des choses sans s'en rendre compte au moment où il le fait. Ce n'est parfois que plus tard que l'homme prend conscience de ses actes. Mais cette prise de conscience est elle libératrice ? Se rendre compte de quelque chose à la quelle on ne pensait pas libère-t-il

mots pour exprimer toute la particularité de la pensée ; le mot est commun, alors que la pensée est individuelle. Du coup, le langage déforme toujours la pensée. Selon Bergson, les mots sont « des étiquettes », des normes conventionnelles qui finalement nous empêchent de penser de manière personnelle. Le mot s'interpose entre les choses et nous, et devient par habitude un obstacle pour la profondeur de la communication. Seuls les artistes, selon lui, dépassent les conventions, s'étonnent de la réalité

: La culture A- La religion Selon Durkheim " une religion est un système solidaire de croyance et de pratique relative a des choses sacrées , c-a-d séparer, interdite, croyances et pratiques qui unissent en une même communauté morale, appelé Eglise , tous ceux qui adhère" . Le sens étymologique de la religion renvoie à l'idée d'un fait social qui permet de relié les individus entre eux. La religion permet au individu de ce rassemblé au sein d'un même communauté qui partage les même valeur

soumis à vérification et discussion. La démonstration est un certain type de raisonnement qui se démarque des déductions dialectiques et rhétoriques. Aristote définit la déduction, dans les Premiers Analytiques, I, 1, comme le fait que, certaines choses étant posées, d’autres suivent nécessairement du seul fait des premières. La déduction, ou syllogisme, est donc un raisonnement qui produit des connaissances nouvelles à partir de prémisses. Si la démonstration se démarques des deux autres types de

d'art, amène celui qui le lit ou l'écoute à s’évader, ou en d'autres termes, si la poésie favorise l'évasion. Dans l'Invitation au Voyage, poème des Fleurs du Mal, Charles Baudelaire invite le lecteur à un voyage spirituel dans un lieu idéal. Nous voyons la force d'évocation du poète qui, par les mots et les sonorités, nous emmène dans son imaginaire et permet l'évasion de notre esprit. Nous entrons dans un voyage idéal, œuvre de l'imagination. Pour imaginer ce voyage, le poète fait appel à savoir

savoir celui de l'artiste : le propre d'une œuvre justement, c'est de ne pas être un constat de choses « objectif », mais de manifester une subjectivité… c'est toute la différence qu'il y a entre la cathédrale de Rouen en elle-même, et la série de tableaux qu'en a fait Monet. Sans doute même faut-il aller plus loin : quand on oppose les œuvres d'art, libres productions de l'imagination de l'artiste, aux choses concrètes, aux objets qui sont « vrais » parce qu'ils existent réellement, ou quand on affirme

Suffit-il de bien parler pour bien penser ? Cette question nous pose ici à nous interroger sur la pertinence de l’assertion selon laquelle parler serait une condition suffisante pour bien penser. Nous le voyons, cette question n’est pas neutre puisqu’il y a deux fois le mot « bien ». Le contexte élargi donc le rapport entre le langage et la pensée, le rapport entre la rhétorique qui est l’art de faire des beaux discours et la philosophie qui cherche entre autre à bien penser. Bien parler, c’est

l'intentionnalité B. La condition sine qua non du chemin de la liberté Dire que l’homme est un sujet conscient, c’est affirmer qu’il se sait en relation avec la réalité extérieure, par l’intermédiaire des cinq sens qui lui permettent de saisir les choses qui l’environnent comme autant d’objets faisant face au sujet qu’il est. Cela signifie également que le sujet perçoit la réalité intérieure et subjective de ses états d’âme ou de ses sentiments. Enfin, être un sujet doué de conscience, c’est pouvoir

preuve de sagacité ( la pénétration faite d'intuition et de vivacité d'esprit ). L'odorat est une forme de perception. BERGSON - Matière et Mémoire, c'est intéressé à la perception. « La perception serait en droit l'image du tout, elle se réduit en fait à ce qui nous intéresse ». Autrement dit, nous interprétons la sensation en lieu de l'action, les origines de notre perception des choses sont utilitaires. La perception est déterminée d'abord par la nécessité de l'action. Ce sont nos besoins qui découpent

La conscience   La conscience, c’est la faculté, c’est-à-dire le pouvoir qu’a l’esprit de se représenter quelque chose. C’est donc la conscience qui fait que l’on n’est pas seulement dans le monde comme une chose enfouie perdue par les choses, mais que nous sommes devant le monde, c’est-à-dire comme un sujet se tenant face à un objet extérieur à lui-même. La conscience implique donc une certaine séparation, une certaine distanciation par rapport à ce sur quoi elle porte, c’est-à-dire son objet