Bergson évolution Créatrice

et la pousser jusqu´au scepticisme le plus complet ; la notion d´ “ordre” apparait ainsi comme purement humaine et inapplicable à une réalité aveugle, chaotique, discordante, imprévisible ou tout se réalise sans aucun but. Arguments : Bergson, L´évolution créatrice, ordre et désordre (ces deux notions n´existent pas en dehors de l´homme, l´ordre est ce qui nous satisfait, le désordre, ce qui nous déplait – ces deux catégories sont donc purement humaines). La réalité brise constament nos catégories

chez les Antiques l’impression intellectuelle issue des sens - ce pourquoi les Antiques lient souvent l’illusion de la conscience à celle des sens comme dans la caverne de Platon. Logiquement, le rôle créateur de Dieu se trouve minoré par cette évolution jusqu’au XXè siècle de la philosophie, voire nié, ce qui montre l’enjeu du débat. La modernité magnifie la conscience de chacun qui pense le mode, jusqu’au surréalisme, comme dans le manifeste d’André Breton où l’instantanéité de la conscience est

niveau dans ces disciplines scientifiques et littéraires. L'enseignement est gratuit et ouvert à tous sans inscription, ce qui en fait un lieu à part dans la vie intellectuelle française. Une célèbre photo montre la foule qui venait y écouter Henri Bergson et dont une partie devait suivre le cours, ou tenter de le faire, depuis l'extérieur de la salle (fenêtres ouvertes). Le Collège de France favorise l'interdisciplinarité comme en témoigne, par exemple, les travaux de la chaire de Philosophie de la

Henri Bergson (1907) L’évolution créatrice. Une édition électronique réalisée à partir du livre L’évolution créatrice. Originalement publié en 1907. Paris : Les Presses universitaires de France, 1959, 86e édition, 372 pages. Collection Bibliothèque de philosophie contemporaine Chapitre I: l'évolution de la vie. – Mécanisme et finalité. Du transformisme et des manières de l'interpréter. Le mécanisme radical : biologie et physico-chimie. Le finalisme radical : biologie et philosophie Texte p. 37-39

dictateur qui peut ensuite asseoir son pouvoir. L’utopie de Thomas More nous laisse imaginer un monde idyllique par une organisation sociale, juridique, économique optimale mais l’utopie qu’il définit est un monde inaccessible ou en perpétuelle évolution. Il en va de même pour la Nouvelle Atlantide de Bacon : le monde imaginaire qu’il décrit nous semble inaccessible du fait des avancées technologiques futuristes et reste dès lors dans le domaine de l’imaginaire. Ensuite, cette déformation du

compris par sa transformation. La valeur spirituelle du travail est donc foncièrement liée à la participation de plus en plus consciente de l’homme à l’évolution de la nature et de la culture. Mais la valeur travail si elle doit servir la liberté créatrice doit-elle être imposée ? Un droit à la paresse ne doit-il pas être rendu légitime ? III. Dans quelle mesure le travail est-il un devoir moral ? 1 – La valorisation morale du travail. Kant, dans le Traité de pédagogie, trad. De J. Barni, écrit

source de déshumanisation. La technique serait alors paradoxal puisque source d'espoir et et de crainte à la fois. I) La technique, une menace pour l'humanité Depuis la révolution industrielle, l'Homme est obsédée par la technique et son évolution car l'Homme vit dans l'illusion qu'elle est synonyme d'amélioration pour l'être humain. Cependant, la technique peut mettre l’espèce humaine en péril, mettant en péril la planète elle-même … Si la technique est l’expression de l’humanité de

Aristote souligne que l'homme est « l'être le plus intelligent » précisément parce qu'il est « capable de bien utiliser le plus grand nombre d'outils » grâce à sa mains, qui est pour ainsi dire perçu « comme un outil » aussi. Quant à Bergson il remarque dans l'Evolution créatrice que « l'intelligence humaine est la faculté de fabriquer des objets artificiels, en particulier des outils, à faire des outils, et d'en varier indéfiniment la fabrication ». Autrement dit, l'homme est un être qui fabrique des outils

pas capable d’atteindre la lune grâce a la seule force de ses bras et de ses jambes, les fusées ont donc été inventé, et la lune a été conquise. Les objets techniques ne sont pas capables d’une quelconque évolution sans la main de l’homme, si ce n’est leur dégradation qui n’est qu’une évolution négative, ils sont à la merci de l’homme et de ses intérêts. De plus ces outils ne sont pas des modèles uniques, sinon ils seraient appelé œuvre d’art, ils sont donc la plupart du temps produits en grand nombre

Conscience = mémoire. 3-la conscience comme mémoire Bergson, l’évolution créatrice « Le passé se conserve lui-même automatiquement » mémoire inconsciente/ souvenir conscient. Nous ne sommes conscients que de ce qui est utile pour l’action présente : on ne se sert que d’une partie de la mémoire et jamais de sa totalité.  Pas de Mémoire = Pas de conscience Ex : Alzheimer : perte de mémoire à court terme, présente. Mémoire à long terme. -pour Bergson le cerveau n’est pas un tiroir dans lequel on stockerait