Calembours

et le substantif "formarines" dans le poeme "L'Ermite". Il utilise aussi quatre fois dans le recueil le verbe "feuilloler". En outre, Apolinaire utilise le mot-valise "chibriape" dans "Les Sept-épées" qui peut à son tour susciter la surprise. Le calembour et les jeux de mots sont fréquemment employés dans le recueil, par exemple dans "La Blanche neige", hous retrouvons Ah ! tombe neige / Tombe et que n'ai-je", ou encore dans "L'Ermite", "Or mes désirs s'en vont tous à la queue leu leu / Ma migraine

Apollinaire dans son recueil, il ne saurait définir à lui seul ce qui fait la particularité de cette poétique caractérisée avant tout par un subtil dosage entre tradition et innovation, singulier et familier. L’érudition fait place aux jeux de mots, aux calembours et prosaïsme qui réconcilient le lecteur avec l’univers merveilleux mais accessible de ce poète hors-norme. III. Un recueil qui se défie de l’uniformité et joue sur les contrastes : une simplicité paradoxale. Cette devise ne rend pas entièrement

poète, notamment Rimbaud, d’avoir un pouvoir de vision ou de voyance qui métamorphose la réalité. De plus, la musicalité, l’envoutement opéré par les mots permet quelques fois, à Apollinaire, de créer du sens à partir des jeux sur les homonymes et calembours (L’Ermite : « L’amour jeu des nombrils »). Certains procédés, comme les allitérations, les assonances, les anaphores ou encore les refrains (ex : Le Pont Mirabeau) renforcent le pouvoir de fascination du poème. Grâce également à la présence de strophes

Il trouverait aimer : aimez-moi donc, Marie, Votre nom de nature à l’amour vous convie… » (même jeu anagrammatique sur le nom avec Maurice Scève entre Délie et l’Idée) de Musset (avec sa ballade à la lune), de Hugo, qui ne recule pas devant le calembour, générateur de beauté cependant, dans une strophe de « Booz endormi » : « Tout reposait dans Ur et dans Jérimadeth, Les astres émaillaient le ciel profond et sombre, Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l’ombre Brillait à l’occident, et Ruth

n’utiliser que des rimes féminines va au rebours de la règle, quasi absolue dans les poèmes à forme fixe, de l’alternance des rimes féminines et masculines.             Jeux de rimes : Rimes équivoquée (jeu de mots reposant sur l’homonymie ou le calembour) : « dire/d’ire ». Cela crée une alliance entre le plus simple (verbe dire) et le plus raffiné (mot ire). Placés à la rime, ces mots sont attirés l’un par l’autre : dire l’ire, la douleur.             Il convient également de souligner le jeu

rusée et le terme « pourboire » est une traduction du terme « vin », il s’agit d’abreuver les Parisiens mais en leur jouant un mauvais tour, comme l’annoncent l’objection introduite par la conjonction « mais » et l’expression « par ris » qui est un calembour. L’adverbe « alors » (l9) suivi du gérondif « en souriant » annonce l’exécution de cette vengeance qui procure du plaisir à Gargantua. Les termes « braguette, membre, compissa » (l9) appartenant au registre scatologique donnent un aspect farcesque

en fin de compte les fondements mêmes d’une pratique religieuse repliée sur elle-même et vouée à sa propre perte. La satire joue enfin sur la confusion entre la dimension profane de la vigne et sa dimension sacrée. C’est ce que met en lumière le calembour, lui-même placé au sein d’une construction en chiasme : « Troubler ainsi le service divin / service du vin […) troublé » (l. 29-30-31, soulignant ainsi avec un humour iconoclaste l’équivalence entre le « divin » et le « vin », au c' ur du sacrement

transparaître que le malaise persiste. • Tout le poème en effet repose sur la dérision : le choix des rimes à connotations comiques," -ette"- ou "-ique" ; le choix d'un lexique animalier insolite, "éléphants", "moustiques", "oie" ; les nombreux calembours ("d'oie" = doigt ; "vers" peut évoquer aussi les vers qui rongent le cadavre futur ; "tuer le temps, en attendant la mort") ; tous ces procédés contribuent à créer un rire sarcastique qui nous met finalement mal à l'aise. • La dérision

fait évoluer son personnage Nestor Burma sous l’Occupation et construit pour chaque volume une intrigue dans un arrondissement de Paris. Albert Simonin, Auguste Le Breton, José Giovanni écrivent dans un style argotique et Frédéric Dard accumule les calembours, inventions verbales, parodies et clin d’oeil de toutes sortes. 3. 3. Le roman à suspense Le roman à suspense (ou thriller) choisit le point de vue de la victime désorientée par le danger. Menace, attente, poursuite sont les trois composantes du

crée des rubriques permanentes, dans lesquelles les lecteurs se retrouvent et insère des brèves, une rubrique nécrologique et un courrier des lecteurs. Il est aussi l'instigateur de la rubrique « Échos », qui fait le succès du journal, avec force calembours, anecdotes, indiscrétions et potins, qui donnent aux lecteurs l'impression d'appartenir à un public de privilégiés mis dans la confidence. * 1856 : le succès du Figaro est tel qu'Hippolyte de Villemessant décide de doubler sa fréquence de