Calembours

« foin », le tapage). On trouve aussi quantité de mots argotiques : « crampettes » (pour « coït », p. 146), « éconocroques » (pour « économies », p. 78) ou « fouillouse » (pour « fouille », la poche, p. 47). Le roman contient aussi quantité de calembours : « midineurs » (p. 75), « demi'toyens » (p. 130), « xénophone » (p. 98), « fligolo » (p. 134), « squeleptique » (p. 143), ou encore « psittaco-analyste » (p. 154). Tous ces éléments portent en filigrane une critique des conventions romanesques

crée des rubriques permanentes, dans lesquelles les lecteurs se retrouvent, et insère des brèves, une rubrique nécrologique et un courrier des lecteurs. Il est aussi l'instigateur de la rubrique « Échos », qui fait le succès du journal, avec force calembours, anecdotes, indiscrétions et potins, qui donnent aux lecteurs l'impression d'appartenir à un public de privilégiés mis dans la confidence. Le succès du Figaro est tel qu'Hippolyte de Villemessant décide de doubler la fréquence de parution de son

La Fontaine Si vous en voulez plus, vous pouvez également chercher ce que sont les figures suivantes : allégorie, allitération, allusion, anachronisme, anacoluthe, apostrophe, anagramme, analogie, anaphore, antonomase, archaïsme. assonance, calembour, césure, chiasme, cliché, comparaison, dérision, digression, distanciation, ellipse, enjambement, euphémisme, gradation, hémistiche, hiatus, hyperbole, interrogation, rhétorique, ironie, lapsus, litote, métaphore, métonymie, mythe, néologisme, onomatopée

la double énonciation. Pour provoquer le rire chez les spectateurs, les dramaturges utilisent plusieurs types de comiques. Les auteurs de comédie usent et abusent des bons mots en faisant de la langue française un vivier de jeux de mots, de calembours et de déformations possibles… En jouant sur les mots, sur la langue, il est possible de provoquer le rire du spectateur. La comédie met la langue française dans tous ses états, déformations, jargons en tous genres, prononciations qui sentent le

viol, du métro, des différents niveaux de langue, du meurtre. Analyse des chapitres XVIII et XIX : Reymond Queneau fait des créations fantaisistes qui sont complétées par un comique qui s’ajoutant à celui des situations, de jeux de mots, de calembours, de plaisanteries, aux ruptures constantes de ton, de style, on sent vraiment qu’il y a du rythme. Chapitre XVIII : « […] Abandonnant le zinc, les autres se groupèrent autour de lui, sauf le loufiat qui se camoufla sous la caisse. […] » Alternance

qui donnait une chevelure blonde tirant vers le roux8. Cet auteur croit que les Romains eux-mêmes ont donné ce nom aux Germains pour signifier qu'ils étaient les Gaulois authentiques, « germanus » ayant ce sens en latin. On trouve d'ailleurs des calembours à ce sujet dans Cicéron (Phil. XI, 14), Velleius Paterculus (II 67, 4) et Sénèque (Apoc. VI 1). Ainsi, il est possible que les Gaulois soient en fait des peuples ligures ou vénètes celtisés (germanisés). Les Celtes, n'utilisant pas l'écrit communément

inventées ») Comme très souvent chez Rabelais, l e rythme l'emporte sur le sens. Volonté de solliciter l'imaginaire en apportant de la fantaisie, des termes antiques ("satyres, harpies") sans oublier le recours au calembours '' canes bâtées" (âne bâté); cela renforce le comique . I Le paragraphe se termine sur une juxtaposition d'odeurs enivrantes et sur l 'adjectif mélioratif "précieuses", annonçant ainsi le

« j’ai inventé un moyen de me torcher le cul ». Dans ce passage il énumère toutes les choses avec lesquelles il s’est éssuyé pour trouver le meilleur moyen. De plus, le comique de mots a aussi une grande place dans le roman de Rabelais. En effet, les calembours, les néologismes, les jeux de mots et autres sont des preuves de la maîtrise de l’auteur, c’est-à-dire qu’il sait manier les mots d’une façon intelligente de sorte à faire rire. Cependant pour les comprendre, il n’y a pas besoin d’avoir des connaissances

commune. La poésie incantatoire se sert de la musicalité des mots et du rythme, et un envoutement se crée autour des mots, dont Apollinaire est fasciné, et cette magie des mots lui permet de créer du sens à partir des jeux sur les homonymes et les calembours. Ainsi le sujet en lui-même passe au second plan et c’est les mots et la musicalité (Cocteau : « cette dame a une voix musicale »), ou encore l’aspect physique du poème qui passent au premier plan. L’écriture lyrique s’éloigne donc de la réalité

d’un autre monde se fait souvent par l’humour et à travers la fantaisie. C’est en fait souvent la bizarrerie des énumérations qui établissent des rapprochements inattendus, où des éléments saugrenus finissent par paraitre logiques dans une suite de calembours. La seule réalité est alors le poète et le poème en lui-même, mais son contenu sort totalement du réel. Enfin la poésie nous éloigne de la réalité par le déracinement du langage, en fuyant la réalité des mots : « la création poétique est d’abord