Carnage

acteurs se déchiquetaient, les spectateurs riaient en choeur: c'était comme s'ils étaient devenus eux-mêmes des romains sanguinaires. J'ai eu l'impression que nous nous intégrions peu à peu dans la pièce, nous étions le public de l'arène, jouissant du carnage des gladiateurs. C'était un moment précieux et très intéressant, Sébastien Dodge nous a amené à la racine du mal de l'humain: l'indifférence à la souffrance de notre prochain et l'anasthésie de la compassion. 2. Explique comment le thème de la décadence

âmes. Le ciel peut signifier que la nature est aussi touchée par l'horreur de la guerre. Le brouillard peut aussi signifier que les soldats ne savent pas vers quoi on les entraine. Panneau central: on voit que les cadavres sont pourrissant, mais le carnage est récent, Dix aurait il cherché à montré les conditions de vie infâme des soldats dans les tranchées? Le squelette en décomposition accroché a un arbre mort (même la nature meurt) tend une main vers le monde, vraisemblablement pour demander de l'aide

la mort. 1. Éléments plastiques - Les couleurs sont contrasté et oscillent entre le gris foncé, clair et le rouge vif, orangé. Le gris marque les soldats, leur casque, leur vêtements, leurs armes. Le blanc présente le néant consécutif au carnage, la mort. Le rouge est telle une fournaise, il souligne l'horreur de la guerre, son coté dramatique, le sang que la guerre fait couler. En revanche les couleurs sont moins contrasté dans les volets de gauche et de droite, ce qui attire le regard car

susciter le rire au lecteur. Rabelais utilise aussi son comique dans la tradition carnavalesque, qui repose sur le déplacement des valeurs et des hiérarchies. Par exemple, dans l’œuvre, le moine devient un guerrier « mi-diable », qui se réjouit du carnage qu’il réalise d’une énorme brutalité et sans aucune pitié. Les valeurs du moine sont donc éperdument déplacées. L’ouvrage est dédié aux « buveurs » et « vérolés », ainsi qu’aux « maladies joyeuses » qui sont les résultats d’une vie abusant des plaisirs

des alexandrins finis par des rimes plates : Il s’écriait, poussant d’affreux rugissements ; Regardez, ma caverne est pleine d’ossements Des procédés poétiques comme la césure à l’hémistiche sont utilisés : « Il vivait dans un antre, entouré de carnage ». On relève un chiasme aux vers 2 et 3 : Un singe d’une peau de tigre se vêtit Le tigre avait été méchant, lui, fut atroce Victor Hugo utilise d’autres procédés tels que l’accumulation des vers 7 à 9 et 15 à 16 : « Devant moi tout recule et frémit

une horrible voirie, Une grange, une étable et une porcherie, Si bien que Dieu n'est sûr en sa propre maison. Au ciel est revolée et Justice et Raison, Et en leur place, hélas! règnent le brigandage, La force, le harnois, le sang et le carnage. Tout va de pis en pis: le sujet a brisé Le serment qu'il devait à son Roi méprisé; Mars enflé de faux zèle et de vaine apparence Ainsi qu'une Furie agite notre France. Qui, farouche à son prince, opiniâtre suit L’erreur d’un étranger, qui

8 prouve que Baudelaire en veut à cette femme. A premier tercet, le carnage s'installe : le cœur est un « palais flétri par la cohue ». Le palais a donc perdu toute sa splendeur à cause du carnage qui y a eu lieu. Cela souligne l’idée de la destruction qu’a causée la femme au poète Enfin au deuxième tercet, Baudelaire décrit la beauté comme le « fléau des âmes », c’est une calamité. Cela renforce encore l’idée du carnage causé par la femme. Le poète demande une fin à son supplice en demandant

le mur de la ville. Bientôt, dès qu'il fut monté, tous les défenseurs de la ville s'enfuirent des murs à travers la cité et les nôtres les suivirent et les pourchassèrent en les tuant et les sabrant jusqu'au temple de Salomon, où il y eut un tel carnage que les nôtres marchaient dans leur sang jusqu'aux chevilles. De son côté, le comte Raymond, placé au midi, conduisit son armée et le château de bois jusqu'auprès du mur. Mais, entre le château et le mur, s'étendait un fossé, et l'on fit crier

l'écriture, qui jouit d'un niveau de langue élevé – ici l'alexandrin domine – et recourt aux phrases exclamatives et interrogatives pour exprimer l'émotion. "Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et de sang tout couvert échauffant le carnage." vers 1001-1002 résume tout le tragique, tout le pathétique aussi, de cette tirade. Le champ lexical de la terreur est dans ce monologue très fourni : funérailles, ensanglantant, étincelnts, frères morts, sang, cris des mourants, horreurs. Ce champ

les deux bouts des tétins nourriciers… » (Vers 3-4), « Adonc se perd le lait, le suc de sa poitrine. » (Vers 29). A l’inverse, More et Rabelais ne recoururent pas aux mêmes moyens pour dénoncer les méfaits de la guerre. Au lieu d’en montrer les carnages, ils la décrédibilisèrent. Utopia  de Thomas More est une utopie qui a pour but de mettre à jour les diverses problèmes que l’on retrouvait dans la société du 16e s. Dans l’extrait choisit, la vision de la guerre par les Utopiens est énoncée