Catharsis Spéctateur Dom Juan

ce qui ne choquera pas le public. On écarte la violence physique mais aussi l'intimité physique. Les scènes violentes doivent ainsi être racontées par un personnage. Quelques exceptions sont restées célèbres comme les morts de Phèdre[->65] et de Dom Juan[->66] dans les pièces éponymes[->67] de Racine[->68] et de Molière ainsi que la folie du personnage d'Oreste[->69] dans Andromaque[->70]. Tragédie[modifier] [->71][->72] [->73][->74]Portrait de Racine[->75]. La tragédie n'existe pas pendant

poitrine. Une grosse toux ne l'a plus quitté et il est mort immédiatement après la quatrième représentation du Malade Imaginaire le 17 février, à 51ans. Les œuvres de Molière : - Le malade imaginaire (1673)-L'amour médecin (1665) - Dom Juan (1665)-Monsieur de Pourceaugnac (1669) -L'Avare (1668)-Le médecin malgré lui (1666) -Les fourberies de Scapin-Tartuffe (1664) II. CONTEXTE DU 17E S. Contexte historique : 1610 Henri IV meurt assassiné. 1661 prise

d’objets d’étude librement déterminés par le professeur et associés à la lecture d’œuvres intégrales. À titre d’exemple, voici cinq séquences possibles : • Objet d’étude : la mixité des genres et des registres Lecture d’une œuvre intégrale : Molière, Dom Juan ou Hugo, Ruy Blas ou Cocteau, La Machine infernale. Groupement de textes extraits du manuel : – Corneille, Le Cid, p. 108 – Hugo, Hernani, p. 115 – Koltès, Roberto Zucco, p. 130 • Objet d’étude : le théâtre dans le théâtre Œuvre intégrale : Corneille

en évoquant la peinture sociale dans les grandes comédies de Molière, dans les romans de Charles Sorel ou d’Antoine Furetière. On décèle en outre, dans la période dite « classique », une persistance du baroque, comme dans les pièces à machines (le Dom Juan de Molière) ou dans la thématique funèbre de Jacques Bossuet. Tout cela conduit les commentateurs à multiplier les étiquettes : préclassicisme, préciosité, burlesque, grotesque, libertinage, jansénisme, littérature mondaine, etc. |4.2 |

Molière recherche la protection de Louis XIV par exemple lors de la cabale des dévots contre Tartuffe puis contre Dom Juan. « J’écris pour inspirer terreur et pitié et ainsi susciter la catharsis c’est-à-dire la purgation des passions », pourrait ajouter un Racine. Cette fonction quasi thérapeutique de la représentation théâtrale correspond bien à une « action » sur le spectateur mais au XVIIe siècle, le tragédien, l’auteur de comédie, le moraliste défendent des valeurs politiquement préétablies

l’attention de l’Eglise, en 1669. Pour finir, c’est Dom Juan (1665) qui est totalement interdit à cause de son personnage Don Juan. Ce dernier, athée, combat la fausse dévotion et l’hypocrisie et va jusqu’à l’affronter en dépit des conséquences (il meurt foudroyé). 3) Conséquence sur le dramaturge. De par leurs censures, les dévots suscitent l’intérêt des dramaturges : c’est pourquoi Molière évoque clairement dans Dom Juan (V, 2) la manière dont la bonne foi des chrétiens sincères

l’illusion comique et Molière, Dom juan en France. Le théâtre classique : - Il connait son apogée à la 2nd moitié du XVIIe siècle. - le principe d’unité a été établi par Boileau dans l’Art poétique : « Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli » D’où la règle des trois unités : *l’unité de lieu *l’unité de temps * l’unité d’action D’autres règles sont aussi établies : « Jamais aux spectateurs n’offrez rien d’incroyable,

Quelles attitudes de spectateur ces textes proposent-ils ? Remarque préliminaire : La réponse demandait une solide culture littéraire ou une lecture attentive du paratexte. Les deux premiers textes n’étaient exploitables qu’en connaissant les conditions particulières des représentations théâtrales au Siècle classique. Les deux suivants appartenaient au XXe siècle, mais tentaient de ressusciter une partie de la dramaturgie antique, notamment le rôle du chœur. Réponse : La représentation théâtrale

masculins.  Les  acteurs  et le choeur  sont également  parés  de  costumes  pour représenté  le sentiment général des pièces.    2) Spectateurs  Dans  le  théâtre  grec  les  spectateurs  sont  également  un  peu  acteurs.  Ils  participent  activement  et  bruyamment  à  la  pièce  en  manifestants  leurs  émotions  et  en  exprimant   leurs  sentiments.  Le  spectateur  grec   n’est donc pas seulement assis à regarder la pièce comme dans le théâtre moderne.     3) Lieux  Dans le théâtre grec, les spectacles sont

choix ». Exposition : 1) Action d’exposer, de placer sous le regard d’un spectateur (objets divers, œuvres d’art) 2) Action de faire connaître : exposer un fait. 3) Partie initiale d’une pièce ou d’une œuvre musicale 4) Orientation, situation par rapport à une direction (exposition d’un bâtiment) Les trois sens communs éclairent le sens technique. L’exposition au théâtre place sous le regard d’un spectateur, elle donne à voir, elle matérialise un espace, des objets, des personnages