Civ 2ème 5 Février 2004

d’application de l’abus de droit : - 1ère condition : absence d’utilité de l’aménagement litigieux. Dans le cas des ballons dirigeables, la condition est remplie « le dispositif ne présentait, pour l’exploitation du terrain de Coquerel, aucune utilité ». - 2ème condition : intention de nuire avérée, établie souverainement par les juges du fond. L’arrêt de 1915 fait mention de cette intention de nuire « [le dispositif] n’avait été érigé que dans l’unique but de nuire à Clément-Bayard ». Cette théorie,

divorce ou pour trancher les différends sur l’éducation des enfants. L’impact de la morale est plus important. Ainsi, certaines règles du C. civ. sont plus des règles de morale que de droit. Ex : art 371 C. civ. : l’enfant doit, à tout âge, respect à ses père et mère. Le droit de la famille est aussi moralisateur. L’obligation alimentaire des art. 205 et 206 C. civ. reflète par exemple le devoir moral de porter secours à ses proches. Enfin, les mœurs, c’est à dire les habitudes de vie qui sont fonction

commet une faute délictuelle à l'égard de la victime de l'infraction»). La jurisprudence en fournit de nombreux exemples, avec notamment la responsabilité de l'acheteur qui acquiert un bien en connaissance de la promesse de vente consentie à un autre (Civ. 3ème, 8 juillet 1975), ou encore, depuis 2006 (mixte, 2006), la Cour de cassation exige que soit condamné à l'allocation de dommages et intérêts l'auteur d'un pacte de préférence ayant conclu le contrat avec un tiers en violation de la promesse préalable

régler la succession de la princesse ? • Comment assurer le dédommagement du garde du corps, et devant quel tribunal intenter son action ? • Devant quel juge et selon quelle loi apprécier la responsabilité du chauffeur et celle des journalistes ? 5. Cinquième histoire : la véritable histoire des époux Patiño Exemple : Quand le droit international privé traite de droit de la famille, l'on se croirait bien souvent plongé dans un roman de Marguerite Duras. Jugez-en plutôt avec ce récit d'une histoire

par la SNCF le déraillement du à un sabotage lors d’une grève générale par exemple. Pendant un moment la jurisprudence avait considéré que l’imprésivibilité ne serait plus toujours nécessaire. Selon un arrêt de la première chambre civile du 9 mars 2004 : « L’irrésistibilité de l’évènement est à elle seule constitutive de force majeure lorsque sa prévision ne saurait permettre d’en empêcher les effets. » Mais un arrêt d’assemblée plénière du 14 avril 2006 a réintroduit la conditon d’imprévisibilité

d’application de l’abus de droit :  - 1ère condition : absence d’utilité de l’aménagement litigieux. Dans le cas des ballons dirigeables, la condition est remplie « le dispositif ne présentait, pour l’exploitation du terrain de Coquerel, aucune utilité ».  - 2ème condition : intention de nuire avérée, établie souverainement par les juges du fond. L’arrêt de 1915 fait mention de cette intention de nuire « [le dispositif] n’avait été érigé que dans l’unique but de nuire à Clément-Bayard ».  Cette théorie,

condition a) un événement possible -Doc. n°1 : Cass. civ. 3ème, 8 octobre 2008, pourvoi n°07-1436 b) Un évènement futur et incertain : la distinction avec le terme -Doc. n°2 : Cass. civ. 1ère, 13 décembre 1994, pourvoi n°93-10206 -Doc. n°3 : Cass. civ. 1ère, 13 avril 1999, pourvoi n°97-11156 -Doc n°4 : Cass. com., 20 mars 2007, pourvoi n°05-21526 c) Un événement non potestatif -Doc n°5 : Cass. civ. 1ère, 13 octobre 1993, pourvoi n°91-15424 -Doc n°6 : Cass. civ. 3ème, 22 novembre 1995 pourvoi n°94-11014 2)

décision de première instance statuant sur la compétence ..................................... 52 Section 4 : Le règlement du problème de compétence et la poursuite de l’instance au fond ................................................... 52 Section 5 : Pourvoi en cassation contre l’arrêt statuant sur la compétence .................................................................................. 53 CHAPITRE 2 : LE REGLEMENT DES EXCEPTIONS DE LITISPENDANCE ET DE CONNEXITE ...................... 53

les écrits et les jurisprudences s’y rapportant sont rares. Cela s’explique peut 4 - Driss Jouidi, le contrat de distribution exclusive : terrain fertile aux abus, Revue Marocaine de Droit Economique, n°1, octobre 2007, Balabil « IPANEB », p.32 5 - le contrat d’exclusivité se définit « par son obligation caractéristique : dans le contrat d’exclusivité de vente, le fournisseur s’engage à ne livrer certains produits qu’à un seul revendeur,[ …], dans un territoire déterminé ». Cette définition appelle

------------------------------------------------- PARTIE 1 : Le couple Livre 1ier : le mariage Livre 2ème : le PACS Livre 3ème : le concubinage Livre 1ier : Le mariage Cette notion n’est pas définie par le code civile parce qu’elle est marquée par de fortes considérations morales et sociales. Le mot mariage renvoi à 2 choses différentes : * Il renvoi à l’acte instantané qui donne naissance à l’état de personnes mariées ; * Il renvoi à l’état lui-même de personne mariée Le