Coercition étatique

d’hommes, fixée sur un territoire propre et possédant une organisation d’où résulte pour le groupe envisagé dans ses rapports avec ses membres, une puissance suprême d’action, de commandement et de coercition". Alors, il serait intéressant de s'interroger sur l'existence ou non d'une forme d'institution étatique plus légitime que les autres. Ainsi, il convient d'étudier d'abord les caractéristiques de l'Etat moderne pour ensuite se pencher sur les différentes formes d'Etat toutes nées d’une volonté d’unité

des ressources. C'est au niveau de ces conditionnements globaux qu'apparaît l'originalité du pouvoir politique : système organf.sé d'interactions multiples, dont l'rjJicaci~é repose sur une alliance singulière entre le monopol} tendanciel de la coercition et la quêtl! d'une légitimité minimale. \ Section 1 1 Le pouvoir dans l~interac~on Trois niveaux d'analyse se dégagent des multiples tentatives visant à dégager les critères distinctifs d'une relation de pouvoir. ,. le pouvoir défini par la nature

de l'État définit l’État en tant que « communauté d’hommes, fixée sur un territoire et possédant une organisation d’où résulte, pour le groupe envisagé dans ses rapports avec ses membres, une puissance supérieure d’action, de commandement et de coercition ». En somme, l’État trouve son essence dans un territoire déterminé sur lequel il se trouve, délimité par des frontières artificielles ou naturelles. Celui-ci détient une population qui couvre ce territoire avec une notion de puissance publique

d’exemple. Toute fois, il faut signaler que longtemps considéré comme un phénomène interne, le délit de corruption internationale a évidemment apparu qu’au moment de la libéralisation des secteurs d’activités qui autre fois constituaient des monopoles Etatiques et quand les anciennes colonies ont accédé à l’indépendance. La corruption internationale s’est amplifiée notamment lors de la guerre froide qui opposait l’est et l’ouest et dont les pays du sud enjeu stratégique et géopolitique indéniable qu’il

activité ; ou la définition de P. Braud d’inspiration weberienne : «  Le politique renvoie à ce champ social dominé par les conflits d’intérêts, mais aussi de convergences et d’agrégations partielles, régulé par un pouvoir disposant du monopole de la coercition légitime ». Jacques Lagroye quant à lui, propose comme définition : « ce qui se rapporte directement au gouvernement (au sens large) d’une société (dans son ensemble) ». Section 2 : L’analyse savante du politique : définition et fonction

conflit et la domination. Pour saisir la spécificité de l’État, cette définition (de Weber) s'appuie sur les moyens de l’État, et non sur les buts poursuivis.     Distinction État/domination chez Weber :    Dans une approche nationaliste, le pouvoir étatique est détenu par les gouvernants. Les gouvernants exercent également ce pouvoir. Chez Weber, cette définition du pouvoir est une définition institutionnelle. Pour lui, le pouvoir est sûr qu'à partir du moment où il s'exerce réellement. Pour lui, « la

mais ce n’en demeure pas moins impersonnelle mais pas universelle. B. Les limites du principe de généralité II. La contrainte Contrainte : critère qui permet de séparer la règle de droit des autres phénomènes sociaux A. L’obligation de coercition (= droit de contraindre quelqu’un à accomplir son devoir) La loi est avant tout un commandement (positif ou négatif) : obligation de faire ou de na pas faire. Cette loi peut prévoir des alternatives : elle peut laisser le choix aux individus de

coercitif. La règle de droit possède dont une coercition étatique, une contrainte émanant de l’État c'est-à-dire que l’État a le pouvoir de contraindre une personne à respecter la règle de droit. Le Droit se distingue alors des autres règles présentes dans la société comme par exemple la morale ou bien la religion. En cas de faute, de non respect d'un principe, la morale entraîne le remord, la religion la sanction divine et la Droit la sanction étatique. C'est ce que déduisent Aubert et Savaux qui

son But : régulation sociale. Le pouvoir politique ne repose pas forcément sur la contrainte et la coercition comme d’autres formes du pouvoir, il s’appuie sur divers ressources et moyens de contraintes. B) Domination et légitimation : deux concepts clés pour comprendre la relation de pouvoir Max Weber dit qu'il est rare qu'un pouvoir (encore + un pouvoir politique) ne repose que sur la coercition. En effet, tout pouvoir politique peut à un moment donné contraindre par la force (l'armée, police

qu'une loin, source de droit écrite, puisqu'elle relève d'une source de droit non écrite. La coutume est une règle de droit qui puise sa force obligatoire dans l'habitude et la répétition sur un très long terme. De plus, elle bénéficie de la coercition étatique, en d'autre terme, si on ne respecte pas celle-ci on peut-être condamné devant les tribunaux. La difficulté de la coutume c'est sa connaissance car elle n'est pas écrite. Pour que le juge puisse accepter de sanctionner une règle qu'on prétend