Critique Du Cogito Nietzsche

séparation d’avec le monde nous ouvre le chemin de l’extériorité, c’est-à-dire du rapport au monde et aux autres. La conscience n’est ni dedans, ni dehors. Elle est relation à autre chose qu’elle-même. Le doute méthodique cartésien a révélé le cogito : que le monde existe ou pas, je suis. Mais la conscience est un vécu qui ne se construit pas sur mon savoir ou ma perception mais sur ce qu’il vise. « Toute conscience est conscience de quelque chose », a ainsi démontré Edmund Husserl (cf. Husserl

une idée est claire et distincte, je ne puis lui refuser mon adhésion ; tel est le cas du cogito, certitude qui s’offre à la méditation et au doute de celui qui, retiré en lui-même, séparé de ses sens, se tient radicalement à distance de toutes choses. Ainsi apparaît la nécessité de ne pas s’abandonner à une crédulité naïve, et de ne pas se croire en présence de la vérité avant d’avoir exercé son esprit critique. II - La vérité adéquation A - La vérité est conforme au réel  Il est une façon simple

termes mêmes du sujet. À cet effet, il peut être utile à la fin de chaque sous-partie de reprendre les termes du sujet pour montrer que l’on a avancé dans la résolution du problème. l’« intentionnalité ». Dans les Méditations cartésiennes : « tout cogito […] « vise » quelque chose, et porte en lui-même […] son cogitatum.(ce qui est pensé)  » Penser revient à penser à quelque chose et à viser cette chose. Ainsi, on progresse dans la compréhension de soi-même car l’on comprend désormais que le moi

conscience ou l’assurance d’exister (Descartes : « je pense, donc je suis ») Le résultat de cette dénégation générale ou mise en doute systématique de la réalité ou de l’existence de tout ce en quoi l’on pourrait imaginer le moindre doute est le Cogito, le « Je pense », l’affirmation ou position éclatante de l’esprit qui non seulement échappe au doute universel, mais se constitue et se révèle par lui, et la certitude de mon existence comme tel, comme pensée : l’affirmation d’existence (le « ergo

en la préparant à assumer, de manière autonome, ses responsabilités sociales, politiques et professionnelles. À travers la lecture d’œuvres philosophiques et l’exercice des règles du raisonnement, cet enseignement forme la personne à la réflexion critique et méthodique sur des questions qui préoccupent les êtres humains dans leur quête de sens ou de vérité. L’enseignement de la philosophie au collégial vise également à amener l’élève à prendre en considération et à discuter les acquis de la civilisation

conscience de moi signifie que je me détache de moi-même, pour me contempler, « Le mot intentionnalité ne signifie rien d'autre que cette particularité foncière et générale qu'a la conscience d'être conscience de quelque chose, de porter, en sa qualité de cogito, son cogitatum en elle-même. » Méditations cartésiennes, II. Le sujet conscient n’a pas d’intériorité. Cela montre que la conscience est subjective dans le sens qu’elle est jugement personnel de valeur ; que l’on me perçoive beau ou laid, mon visage

physique, optique, mathématiques, morale, psychologie, biologie | Idées remarquables | Cogito, doute méthodique ou hyperbolique, morale par provision, dualisme de l'âme et du corps | Influencé par | Platon, Scepticisme, Anselme, Scolastique, Nicolas de Cues, Suárez, Bacon, Montaigne, Mersenne | A influencé | Arnauld, Pascal, Nicole, Locke, Spinoza, Malebranche, Leibniz, La Mettrie, Kant, Fichte, Kierkegaard, Nietzsche, Husserl, Bergson, Guéroult, Sartre, Levinas, Alquié, Merleau-Ponty, Jean-Luc Marion

« Libre pourquoi ? Libre de quoi ? Il y en a qui perdent leur valeur dernière en rejetant leur sujétion. » Nietzsche «… Le secret de la communication consiste justement à rendre l’autre libre… » Kierkegaard « La vérité objective est un joug pour la liberté, l’existence n’est que comme liberté.» Karl Jaspers A toute personne qui se considère comme un être unique, qui est maître non seulement de ses actes et de son destin, mais également - pour le meilleur comme pour le pire

philosophie du sujet, centrée sur l’ego. C’est à une théorie de ce genre, qui met l’ego au centre, que l’on peut donner le nom d’égologie. C’est essentiellement à partir de Descartes que la question d’autrui commence à devenir un problème, parce que le cogito apparaît comme absolument insulaire : la philosophie cartésienne, qui fonde la modernité philosophique, a mis le moi en son centre en posant autrui comme absent ou au mieux comme « le second de ma solitude » (Rilke, poète autrichien, 1875-1926). Chez

car fondé sur la raison. Penser engage donc la personne. CONCLUSION PARTIELLE : Si l'acte de penser peut parfois permettre de formuler une opinion, sa véritable fonction est de tenter de transformer les opinions en connaissance par examen, esprit critique et par conséquent un peu de les détruire. Donc penser ne se réduit pas à avoir des opinions. ____ CONCLUSION PARTIELLE : Je dirais non seulement il y a une différence entre penser et avoir des opinions mais penser consiste à détruire les opinions