Culte de la Raison et de l'Être suprême

une source première des secrets de la nature. Concernant la nature des choses, la Nature et ses mythes, ses voiles mystérieux comme dirait Pierre Hadot dans le voile d'Isis, l'irrationnel n’a en aucun cas dit son dernier mot malgré le règne de la Raison. Nous questionnerons le rapport des Philosophes des Lumières à l'idée de nature. Nous verrons tout d'abord le développement des sciences pour percer les secrets de la nature, puis le concept du « bon sauvage » (l'homme à l'état de nature) et enfin

par Cicéron : « L’homme religieux, c’est celui qui repasse et pour ainsi dire relit ce qui concerne le culte divin. » Religion viendrait donc de « relire », ce qui relève du culte divin, parce qu’il faut fréquemment y revenir dans notre c' ur ; selon Proverbe (3, 6) : « En toutes tes démarches pense à lui. » Mais on peut aussi entendre la religion du devoir de « réélire » Dieu comme le bien suprême délaissé par nos négligences, dit S. Augustin. Ou bien encore, toujours avec S. Augustin on peut faire

à créer une nouvelle religion, le culte de l’Être suprême et de la Déesse de la Raison, mais cela n’est pas bien accueilli par le peuple français qui a renoncé à tous ses principes et qui ne comprend pas la démarche de Robespierre. Cependant, après l’exécution de Robespierre en juillet 1794, qui marque la fin de la Grande Terreur, l’Église a droit à un répit. Le 31 Mai 1795, le Directoire rouvre les églises, sans pour autant qu’elles soient affectées à un culte particulier, et le 18 Septembre,

contre l’Ancien Régime a. Les objectifs de la Déclaration b. Les changements apportés par la Déclaration 2. Les bases d’une nouvelle société a. La vocation universelle de la Déclaration i. Les principes philosophiques ii. Le culte de « l’Etre Suprême » b. La rupture de l’Ancien Régime 3. Le contrat social B. LES SOURCES DE LA DÉCLARATION C. LES DIFFÉRENTES PARTIES DU TEXTE 1. Préambule 2. Articles 1 à 4: l’ordre républicain 3. Articles 5 à 9: la loi 4. Articles

sciences sociales. Idéologie des Lumières était individualiste : Libération de l’Homme, détachement à l’égard de ses structures d’appartenance qui l’oppriment et le contraignent. Libre pensée. Individuus = indivisible = unité de base de l’exercice de la raison. _ Méthodologique (éco, socio, sciences sociales) Il est donc un terme à la fois polysémique, notamment au fait de son utilisation transdisciplinaire, et péjorativement connoté. Même chez les sociologues, sa définition est variable : _ Tocqueville

| | | |Homme doit construire sa vie par l’usage de la RAISON -> AUTONOMIE. | | | |4 finalités : - discipliner | |

la Soumission de soi-même VII. Yoga de la Connaissance VIII. Yoga de Dieu invisible et suprême IX. Yoga du souverain Mystère de la Science X. Yoga de l’Excellence XI. Vision de la Forme universelle XII. Yoga de l’Adoration XIII. Yoga de la Distinction de la Matière et de l’Idée XIV. Yoga de la Distinction des trois Qualités XV. Yoga de la Marche vers le Principe Masculin suprême XVI. Yoga de la Distinction de la Condition divine et de la Condition démoniaque XVII. Yoga

2 La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 © Pascal Nicollier www.liberte.ch 2. Les bases d’une nouvelle société a. La vocation universelle de la Déclaration i. ii. b. Les principes philosophiques Le culte de « l’Etre Suprême » 13 13 13 13 14 14 15 15 15 16 17 19 La rupture de l’Ancien Régime 3. B. C. Le contrat social LES SOURCES DE LA DECLARATION LES DIFFERENTES PARTIES DU TEXTE 1. 2. 3. 4. Préambule Articles 1 à 4: l’ordre républicain Articles

hiérophanies (modalités de manifestation/révélation du sacré). Distinction entre hiérophanies à destinée locale (particularisme de l’Acvattha, espèce d’arbre que seuls les Indiens vénèrent et dont le symbolisme leur est exclusivement transparent, et culte de Baal et Bêlit chez les sémites remplacé par celui de Yahvé après réforme mosaïque) et hiérophanies à valence universelle (l’Arbre cosmique ou Axis Mundi et succès du Dieu abrahamique, plus englobant et anthropocentriste, mondialement adopté à travers

toutes les sociétés d’en avoir une. Les premiers rois ne furent pas moins attentifs à régler le culte et les cérémonies qu’à donner des lois et bâtir des murailles. Je trouve cette différence entre les législateurs romains et ceux des autres peuples, que les premiers firent la religion pour l’état, et les autres, l’état pour la religion. Romulus, Tatius et Numa asservirent les dieux à la politique : le culte et les cérémonies qu’ils instituèrent furent trouvés si sages que, lorsque les rois furent chassés