Descartes Substance Pensante

désormais la Thèse). » [2] I°) Sens et intention de la démarche de Schaeffer Une bonne partie de l’ouvrage va consister à reconstruire cette fameuse Thèse, qui ne correspond pas à la pensée d’un auteur en particulier bien que, nous le verrons, Descartes constitue probablement quelque chose comme le paradigme de cette Thèse, mais qui désigne le présupposé métaphysique fondant l’idée d’une exception humaine et que partageraient un très grand nombre de philosophes dont Schaeffer retracera, dans les

Descartes : les preuves de l’existence de Dieu Synthèse 1) A quelle question l’auteur essaye de répondre ? Quel est le problème auquel on réfléchit ? Selon le dictionnaire Lexis de Larousse, prouver une chose, c'est démontrer qu'elle est vraie au moyen d'arguments, de faits incontestables, de démonstrations abstraites. Prouver quelque chose, c'est aussi en faire apparaître l'existence, la réalité. C’est ce que Descartes veut faire dans ses Méditations Métaphysiques Troisième et Cinquième

ILe sujet AUn sujet doué d'une conscience souveraine La vision d'un sujet souverain et maître de soi est défendue par plusieurs courants : Les rationalistes, tels que Descartes, pour qui l'homme est avant tout un être de conscience et de raison. Le sujet est pensant et conscient de soi : il a notamment la faculté de dire « je », comme le montre Kant. De plus, le sujet est immédiat avec lui-même : la conscience de soi est indépendante de toute extériorité ou toute médiation. Enfin, le sujet est

dieu donc ci l’être conditionne la vérité, la vértité a aussi son origine en dieu, la vérité est donc en quelque sort d’abord comme l’être cad créée et connue de dieu. Le fondment de la vérité n’est donc pas anthologique mais théologique Descartes Pour descartes l’intelligence repose sur la capacité de chacun a exercer son jugement elle est partagée par tous : «  le bon sens est la chose du monde la mieux partagée » néanmoins, l’exercice de la raison ne suffit pas pour atteindre le vrai, il faut

toucher le monde sensible   DOCTRINE ARISTOTELICIENNE Aristote prend ses distances avec le dualisme de Platon. Effectivement, il retire le cœur-même de cette doctrine. L’ontologie est la théorie de la substance (relatif à tout ce qui existe, il n’existe que des substances). Pour Aristote, ces substances sont des réalités complexes : -       Matière et forme : la matière est un élément particulier et la forme est tout ce qui est universel. Entre alors la conception d’hylémorphisme (=doctrine ontologique

j’existe. Par existence, je veux dire existence de ma conscience, et non nécessairement une existence matérielle (mon corps). Je peux affirmer cela non pas en considérant, comme Descartes, que le simple fait de douter de mon existence permet d’affirmer que j’existe puisque ma pensée (/substance pensante) est immédiate ; mais plutôt, à la manière de Blaise Pascal, que cette idée me vient par intuition, et qu’elle n’a pas besoin de démonstration tant elle me parait

philosophe Pascal récuse pour sa part l’idée de conscience « substance » (« une chose » pensante) et lui préfère la métaphore du roseau qui évoque non seulement la grandeur de l’homme mais aussi sa fragilité : « La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. Pensée fait la grandeur de l’homme […]L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature. Mais c’est un roseau pensant » Toute conscience est une conscience morale La conscience

d’école   Le moyen âge Longue période d’ « obscurantisme religieux ». Tentatives de réconcilier la raison et la foi. Approfondit la logique d’ Aristote et des stoïciens et inventera les universités Crise de la conscience européenne : Montaigne et Descartes   A partir du 14ème S, l’édifice théologique s’écroule. Nouvelles questions : 1. La question de la science : nouveau mode de connaissances. Révolution copernico-galiléenne : système héliocentré = univers n’a pas de limite (découvertes astronomiques

pourtant toute aussi «légitime et nécessaire» que la pensée qui calcule. L’Homme qui ne médite plus devient alors inhumain. Ce processus «attaque la substance la plus intime de l’homme», écrit l’auteur. L’Homme se différencie en effet de l’animal par son caractère raisonnable, son caractère «pensant». Descartes affirmait que l’Homme était une «substance pensante» : si l’Homme ne pense plus alors l’Homme n’est plus. Sa puissance de maîtrise de la nature risque bien de se retourner contre lui et lui faire

pensées qui ne sont dirigées que par nous-mêmes et qui attestent en quelque sorte de notre existence en tant qu’être autonome et pensant. Nous pouvons donc nous définir par nos pensées et nous sommes les seuls à connaitre les moindres de nos pensées, les autres n’y ont pas accès alors nous sommes les mieux placés pour nous connaitre. Nous pouvons nous appuyer sur Descartes et sur son cogito –« je pense » en latin. En effet, ce philosophe a cherché à atteindre une vérité indubitable pour ensuite construire