Diglossie

langues indigènes. Quand même, plusieurs initiatives pour promouvoir le bilinguisme dans l’enseignement[15] démontrent un consensus dans la politique qu’il faut accorder aux différentes langues et cultures les moyens de se maintenir. En effet, la diglossie (séparation des domaines où l’on parle ses différentes langues) trouvée aux Iles Loyauté résulte en une « situation linguistique satisfaisante ». Cependant, cette région a l’avantage d’assez peu de langues parlées en total et une absence presque

du peuple. La langue turco-ottomane, éloignée de la langue parlée par les turques et inconnue par la masse populaire turque, riche en termes arabes et persans, était la seule langue écrite officielle et littéraire. L’existence d’une situation de diglossie était la raison de l’incommunication entre les deux peuples, d’où le besoin d’uniformiser le scénario linguistique en se détachant de l’héritage ottoman. La modernisation du nouveau État turc commençait par la rupture avec la langue et la culture

en elle-même, n’est pas sans poser la question du rapport de l’écrivain à la langue française, une langue de création romanesque dont les modalités d’appropriation par les romanciers, en particulier Ahmadou Kourouma soulève la problématique de la diglossie, à travers l’expression souvent employée par la critique de « viol du français ». La francophonie variable qui se dégage du roman mandingophone, revendiqué par Ahmadou Kourouma, Massa Makan Diabaté et Djibril Tamsir Niane, est une expression de l’évolution

sortent de ma bouche. Au lieu de dire un mot, j’en ressorts un autre et la phrase que j’étais entrain de lire perd son sens. Un grand problème aussi auquel je souffre c’est l’incapacité de traduire un mot dans une autre langue et cela crée une diglossie parce que je suis obligée d’utiliser un mot étranger dans une phrase en malgache ou l’effet inverse je fais de la malgachisation vulgaire c’est à dire, je traduis un mot français en malgache en implantant des équivalents de suffixe et de préfixe

des c (...) 9Rappelons qu’au sein d’une société « monolingue » et de culture plus standardisée (je ne dis pas unifiée), la France, par exemple, de manière hypothétique ou idéalisée, l’école est socialement biculturale et est génératrice de « diglossies » qui imposent d’examiner les composantes « interculturelles » opposant la culture d’institution à celle du milieu d’origine. Son rôle sociétal essentiel est de servir de repère à l’institution d’un registre linguistique dominant, expression d’un

l’ont comme première langue. La langue véhiculaire est à opposer à la langue vernaculaire qui est la langue de communication entre les locuteurs d’un même groupe linguistique dans le cas du plurilinguisme. On parle dans de pareils cas de diglossie ou de bilinguisme social. 5- La mort des langues : un autre phénomène résultant du contact des langues est celui de l’extinction des langues. L’extinction ou la mort des langues est un phénomène très récurrent en sociolinguistique. Dans quelles

conférences, séminaires, distinctions, affiliations, références. Supprimer les titres non pertinents de la colonne de gauche. Exemples: Publication: ▪ Article: « Les Jurassiens parlent aux Jurassiens - Fragments du discours épilinguistique sur la diglossie franco-suisse ». Dans Présence transfrontalières. La Brévine, 2010. Au besoin, complétez par une brève description; précisez le type de document (article, rapport, etc.). Projet: ▪ Nouvelle bibliothèque de Cabourg: architecte en chef, responsable

pour notre recherche partant de l’idée que la situation linguistique dans la Vallée du Mzab est complexe quand nous parlons de la communauté berbérophone en particulier. Ce point a été développé dans le chapitre traitant la question ‘bilinguisme ou diglossie’. Le concept d’attitudes linguistiques, connu dans les années 60 un développement progressif dans le champ de la psychologie sociale du langage où la plupart des travaux étaient sur les réactions des sujets à l’égard de locuteurs qui s’expriment

cela est un grand pas vers l’officialisation de la langue. 3 La politique linguistique (dispositions constitutionnelles en matière d'usage des langues) Selon Chaudenson, en général tous les créoles se trouvent dans des situations dites de diglossie, car la plupart du temps, les langues des colonisateurs ont maintenu un statut social supérieur comme par exemple dans l’administration, l’éducation, la justice… (Cité par Moreau, 1997). La politique linguistique à l’égard des deux principales langues

française. D’où une liberté de choix codique pour s’exprimer, le locuteur diversifiant ses stratégies de communication en utilisant tantôt l’un, tantôt l’autre, tantôt un mélange des deux ou trois idiomes qu’il connaît. Ainsi, nous parlerons de diglossie avec Fergusson (1995: 53) « Il existe une dichotomie entre une variété prestigieuse ″la seule langue″ arabe classique, et des dialectes perçus comme des ″non langues″ les idiomes ; ils sont ceux que les locuteurs utilisent le plus souvent. »1