Dol éventuel

criminelle des différents degrès de dol. On distingue le dol général, qui est la volonté d’accomplir un acte que l’on sait défendu par la loi, au dol spécial car le premier n’est pas toujours suffisant et on exige parfois une volonté criminelle plus précise. Le dol spécial, ou dol spécifique consiste en l’intention de donner la mort pour toutes les atteintes volontaires à la vie d’autrui, soit la volonté de s’approprier la chose d’autrui pour le vol etc. donc un dol plus spécifique à l’infraction. Les

volonté contractuelle par le biais de la théorie des vices du consentement. Ancrée dans la tradition juridique, cette théorie a pour objectif d’annuler l’acte pour lequel le consentement aurait été donné par erreur, extorqué par violence ou surpris par dol 2 . Adaptée à une société dans laquelle les contrats étaient encore peu nombreux, cette protection s’est révélée rapidement insuffisante au cours du XIXe siècle. La modification du paysage socio-économique a en effet dévoilé l’inégalité fréquente

infliger ou non. Concernant la faute intentionnelle, chose curieuse l’intention n’esp définie dans le code pénal. C’est la doctrine s’est penchée sur cette question, et, a désigné la faute intentionnelle sous l’expression de « dol criminel » ou plus simplement de « dol ».Cette notion, qui ne doit pas être confondue avec celle identique utilisée en droit civil, est en droit pénal, exactement synonyme de « faute intentionnelle ».L’intention criminelle exigée par le législateur est plus ou moins caractérisée

PRATIQUE I. Sur le dol émanant d’un tiers Lors de la mise en vente par « Chabert » d’une guitare au prix de 9 000 euros, « Crombie » dissuade deux autres éventuels acheteurs, « Scofilde » et « Metenie », de l’acquérir en leur indiquant dans une lettre qu’elle aurait appartenu à un célèbre chanteur. L’enchère s’intensifie, puis Scofilde la remporte. L’acquéreur se rend compte plus tard que sa guitare est un modèle ordinaire, et que Crombie est le gendre de Chabert. Le dol émanant d’un tiers peut-il

Le dol Définition Le dol est définit par l'article 1116 du CCIV. Le dol désigne toutes les tromperies par lesquelles un contractant provoque chez son partenaire une erreur qui le détermine à contracter. L'erreur et le dol ne font pas double emploi: - les erreurs sont qualifiées d'indifférentes lorsqu'elles sont spontanées, et sont sanctionnées lorsqu'elles sont provoquées. L'erreur sur la valeur ou sur le motif peut être sanctionnée en cas de dol. - La preuve en matière de dol est

constituent souvent par eux-mêmes une infraction autonome et de ce fait ils sont réprimés. Par ailleurs ,le législateur dans son souci de protéger la société, fixe des mesures de sûretés sur les actes préparatoires simples afin de prévenir une éventuelle infraction comme le laisse apparaitre l’ article 23 du code pénal ivoirien en son second alinéa. Etant prêt matériellement, le délinquant va tout inexorablement à l’accomplissement de son désir mais là plusieurs questions peuvent se poser :

Commentaire : Voir faits sur la fiche Question de droit : la faute de gestion constitue t elle un dol, ayant pu fausser le consentement ? Plan : I/ responsabilité du gérant en cas de faute de gestion A/ def de la faute de gestion Les dirigeants ont pour obligation de gérer la société de façon compétente, diligente et dans le respect de l'intérêt social, en écartant tout intérêt personnel et la violation de cette obligation met en jeu la responsabilité civile des dirigeants. La faute

privée. • On parle également de faute intentionnelle, de dol général. 2. Approche négative de l’intention • Le dol ne doit pas être confondu avec les mobiles qui sont les raisons pour lesquelles l’infraction est commise. Ex : on peut tuer une personne par jalousie, par vengeance, par amour (euthanasie), pour récupérer une succession… • Le mobile est la raison profonde, donnée variable d’un individu à l’autre, alors que le dol est propre à chaque infraction. • En principe le mobile

Civ. 2ème 3 mars 2010 I] Le caractère dolosif du silence des vendeurs A) Nécessité d'une tromperie volontaire Définition du dol Art. 1116 cciv. L’élément intentionnel : volonté de l’auteur du dol d’induire en erreur. La manœuvre ou le silence doit être une démarche dans l’objectif spécifique de tromper.C’est surtout sur ce 2ème point que les vendeurs défendent leur position. Il affirment que la CA ne fait pas apparaître cet élément se contentant d’appuyer sa décision sur la connaissance

par dol ». Cet article est d’origine et n’a pas été modifié depuis 1804. Mais l’évolution jurisprudentielle a été importante en la matière et a permis de définir les conditions nécessaires à la caractérisation des vices du consentement. Des notions inconnues en 1804, comme l’erreur sur la rentabilité économique ou la violence économique, ont fait leur apparition, et il a bien fallu prendre parti sur leur éventuelle admission. Trois vices du consentement sont envisagés: l’erreur, le dol, et