Doukipudonktan

Grèce sur l'écart qu'il y a entre les langues parlées et les langues écrites. Il précise ensuite ces idées dans des articles sur le « néo-français », et en utilisera dans ses romans comme par exemple dans Zazie dans le métro qui a pour ouverture «doukipudonktan» (d'où qu'il put donc tant), crée en 1959 il connaît un réel succès et est même adapté au cinéma un an plus tard par Louis MALLE. La Sortit de Zazie dans le métro qui est parut 12 ans après le succès d'exercice de style, lui assura la consécration

parfois phonétique que nous retrouvons par exemple dans Zazie dans le métro. Ce remplacement du français standard est ici utilisé à des fins comiques avec « homossessuel » pour « homosexuel » ou tout simplement la première phrase avec le célèbre « Doukipudonktan » de Gabriel. Aragon disait « Il n'y a poésie qu'autant qu'il y a méditation sur le langage, et à chaque pas réinvention de ce langage. (…) ». Ainsi des auteurs de poésie inventèrent des tournures de phrases en modifiant la syntaxe française

Par cette méthode, Raymond QUENEAU souhaitait montrer que chaque personne a une idée de la ville. La particularité de ce roman réside dans le style d'écriture. En effet, dès la première page le lecteur est mis à l'épreuve avec le célèbre " doukipudonktan ". Tout au long de l'ouvrage, QUENEAU va inventer des mots, les personnages insultent facilement et la vulgarité de langage est de mise.Même Zazie, pourtant agée de 12 ans, va durant tout le roman avoir un langage familié. Ainsi, par ce roman

-Thématiques : D’emblée, le film aborde des thématiques très prosaïques et crues : aménagement des logements parisiens (« y a pas 11% des appartements à Paris qu’ont des salles de bains »), hygiène quotidienne (« crasseux »), odeurs corporelles (« Doukipudonktan »). Mais ces éléments réalistes sont battus en brèche par des choix de mise en scène volontairement fantaisistes et outrés. 2. Fantaisie et déréalisation : -Des « tronches » : Dans le même temps, cette foule anonyme compose une savoureuse

Georges Perec : « L'œil, d'abord, glisserait sur la moquette grise d'un long corridor, haut et étroit. Les murs seraient des placards de bois clair, dont les ferrures de cuivre luiraient. » Zazie dans le métro, (1959), Raymond Queneau : « DOUKIPUDONKTAN, se demanda Gabriel excédé. » Brooklyn Follies, (2005), Paul Auster : « Je cherchais un endroit tranquille où mourir. » Anna Karénine, (1877), Léon Tolstoï: « Les familles heureuses se ressemblent toutes; les familles malheureuses sont

France en 1948. Il s’efforce d’appliquer des règles arithmétiques à la construction de ses œuvres, à la façon de la méthode lescurienne «  S + 7  » (cf. La cimaise et la fraction) En 1959 paraît Zazie dans le métro qui s’ouvre par l’expression « Doukipudonktan ! » Le succès de ce roman surprit l’auteur lui-même et fit de lui un écrivain populaire. Une adaptation au théâtre et au cinéma suivront. À la suite d’un colloque en septembre 1960, il fonde en décembre 1960, avec François Le Lionnais, un groupe

devant les propos et les actes des adultes ? Raymond Queneau, né en 1903 et mort en 1976, est un romancier, poète, dramaturge français, cofondateur du groupe littéraire Oulipo. En 1959 paraît Zazie dans le métro qui s’ouvre par l’expression « Doukipudonktan ! »  Zazie dans le métro est un véritable succès de librairie qui raconte les aventures incroyables d’une fillette délurée dans les rues de Paris à la fin des années cinquante. Semblable à de nombreux romans d’après-guerre, Zazie dans le métro

grâce à la fameuse manière de parler des personnages. L'argot et le langage familier, utilisés, par des personnages tel que Zazie qui ne cesse de répéter «  mon cul » à longueur de temps ainsi que son oncle Gabriel qui introduit l'oeuvre par un « Doukipudonktan ». Zazie vient de la campagne et est dépaysée de ce changement de ville. Le lecteur s'en aperçoit au chapitre III grâce à la phrase «Mais Zazie était dépaysée ».C'est une petite provinciale, perdue, dans la ville de Paris. L'origine social des

texte d’inspiration scientifique, Petite cosmogonie portative. Toujours en 1950, il entre comme satrape au Collège de ’Pataphysique, et est élu à l’Académie Goncourt en 1951. En 1959 paraît Zazie dans le métro qui s’ouvre par l’expression « Doukipudonktan ! » Le succès de ce roman surprit Queneau lui-même et fit de lui un auteur populaire. Une adaptation au théâtre par Olivier Hussenot et au cinéma par Louis Malle suivront. À la suite d’un colloque en septembre 1960 (une décade de Cerisy intitulée

passait devant sa boutique, elle le regardait, la commerçante, le soldat Brû. » Enfin, Raymond Queneau va écrire très précisément le français parlé, afin de restituer la véritable musique du langage. Bien avant la célèbre accumulation sonore « doukipudonktan », des élisions apparaissent, telles que « chsais pas », « je ndis pas », «Mzelle Ségovie », « meussieu » etc. 2. Les personnages, leur identité. Les romans de Queneau ne sont généralement pas conformes aux résumés que l’on en fait. Les