Doukipudonktan

la mandoline). A propos de l’orthographe, d’après Queneau « la plus phonétique semblerait s’imposer ». Il s’agit donc d’un graphisme du mot qui abandonne l’orthographe officielle. La fameuse première phrase de son roman Zazie dans le métro, « Doukipudonktan » montre bien cette démarche. Mais on pourrait citer beaucoup d’autres exemples des autres romans également. Et non seulement de ses romans ; une ortographe similaire à celle de Queneau s’est répandue avec l’utilisation des textos et de l’internet

Présentation Le roman paraît en 1959 et commence par l’expression « Doukipudonktan » Il connut un énorme succès, ce qui surprit l’auteur. La rédaction de Zazie dans le métro commença en 1944 : «’’Zazie dans le métro’’, j'en ai écrit quelques pages, tout de suite après ‘’Loin de Rueil’’». Dans un premier temps, l’écrivain hésita sur l'âge que devait avoir son héroïne. Au cours de l’année 1953, il entama la rédaction du manuscrit et suivit un plan de travail étalé sur six semaines, au rythme

narration et de description, ce qui n'est pas réellement le cas ici. En effet, le dialogue tient une place importante. On trouve à la fois du discours direct : « - Foireux, répliqua Gabriel avec simplicité. » ainsi que du discours indirect : «Doukipudonktan, se demanda Gabriel excédé. ». La narration entrecoupe ces dialogues de façon éphémère : « Gabriel regarde dans le lointain ; elles, elles doivent être à la traîne, les femmes, c'est toujours à la traîne ; mais non, une mouflette surgit qui l'interpelle

narration et de description, ce qui n'est pas réellement le cas ici. En effet, le dialogue tient une place importante. On trouve à la fois du discours direct : « - Foireux, répliqua Gabriel avec simplicité. » ainsi que du discours indirect : «Doukipudonktan, se demanda Gabriel excédé. ». La narration entrecoupe ces dialogues de façon éphémère : « Gabriel regarde dans le lointain ; elles, elles doivent être à la traîne, les femmes, c'est toujours à la traîne ; mais non, une mouflette surgit qui l'interpelle

dans le film. Nous envisagerons dans cette première partie d’analyse ces « préambules », puis la première partie du premier chapitre du roman (p. 1-10), ainsi que les premières séquences du film qui lui correspondent (01’ 20’’ à 07’40’’, « Doukipudonktan » à « ça ? On sait pas »). Nous vous proposons dans ce premier chapitre d’étude de vous pencher précisément sur cette entrée en matière, qui dans le cas du roman comme dans celui du film déstabilise le lecteur, comme vous l’avez peutêtre vous-même

n'est pas réellement le cas ici. (Citation/Justification par la forme) En effet, le dialogue tient une place importante. On trouve à la fois du discours direct : « - Foireux, répliqua Gabriel avec simplicité. » ainsi que du discours indirect : «Doukipudonktan, se demanda Gabriel excédé. ». La narration entrecoupe ces dialogues de façon éphémère : « Gabriel regarde dans le lointain ; elles, elles doivent être à la traîne, les femmes, c'est toujours à la traîne ; mais non, une mouflette surgit qui l'interpelle

n’est pas réellement le cas ici. (Citation/Justification par la forme) En effet, le dialogue tient une place importante. On trouve à la fois du discours direct : « - Foireux, répliqua Gabriel avec simplicité. » ainsi que du discours indirect : « Doukipudonktan, se demanda Gabriel excédé. ». La narration entrecoupe ces dialogues de façon éphémère : « Gabriel regarde dans le lointain ; elles, elles doivent être à la traîne, les femmes, c’est toujours à la traîne ; mais non, une mouflette surgit qui l’interpelle »

conférant un sens plus dense. Si à l’autre bout l’on considère Queneau, artisan en chef d’un langage perpétuellement renouvelé, en constante mutation, il n’en demeure pas moins que ses romans ont une intrigue, une construction, un sens : le « doukipudonktan » de Zazie prête à rire, mais n’oblitère pas l’histoire, bien au contraire : il met en relief « la chose à dire » de Queneau. c) La création romanesque réalise donc une symbiose, entre le style et le message, entre le fond et la forme. Ce n’est

Raymond Queneau, Zazie dans le métro (1959) Louis Malle, Zazie dans le métro (1960) ------------------------------------------------- Extrait 1 – Chapitre 1 "Doukipudonktan", se demanda Gabriel excédé. Pas possible, ils se nettoient jamais. Dans le journal, on dit qu'il y a pas onze pour cent des appartements à Paris qui ont des salles de bain, ça m'étonne pas, mais on peut se laver sans. Tous ceux-là qui m'entourent, ils doivent pas faire de grands efforts. D'un autre côté, c'est tout

conventionnelles 2. La parodie du poétique comme contestation d’un certain académisme l’expression poétique. Zazie dans le métro surprend tout d’abord par la transgression opérée contre les normes romanesques. De fait, dès le premier mot, « Doukipudonktan », la bienséance propre à l’univers narratif conventionnel est brisée. L’esthétique que l’on attend de l’écriture d’un roman est par conséquent perturbée, et ce de façon volontaire : ainsi, les personnages n’hésitent pas à avoir recours à un français