Décision Cadot Ce 13 Decembre 1989

déconcentrer, c'est-à-dire disposer de relais sur l’ensemble du territoire. Le pouvoir de l’Etat est présent sur toutes les parties du territoire depuis la loi du 28 pluviose An VIII (= 17 février 1800). Les Préfets vont disposer d’un pouvoir de décision : ils sont soumis au gouvernement, et sont de véritables acteurs au nom de l’Etat et sur le territoire dont ils ont la charge. Ils dirigent les services déconcentrés de l’Etat (Expl : direction régionale de l’équipement, de l’aménagement et du

difficultés d’équité se posent car dans le système retenu, l’administration est à la fois juge et partie. Pour pallier ce problème, des administrations consultatives de 2 types ont été mises en place : ★ le Conseil d’Etat créé par la Constitution du 13 décembre 1799 ★ les Conseils de Préfecture par la Loi du 28 pluviose an VIII. Ces organes sont créés dans le but de les charger de proposer des solutions sur des litiges administratifs présentés. Le Conseil va se borner à réfléchir et à écrire des propositions

tournure à partir de l’arrêt Blanco, arrêt fondateur. En ce qui concerne le service public, il intervient à une époque où parait nécessaire la répartition entre la responsabilité administrative et la responsabilité privée. A. L’arrêt Blanco. Une décision du tribunal des conflits de 1973, qui revient sur un principe fondamental en France, posé dès les premiers mois du principe de séparation des compétences des services judiciaires et administratifs. C’est un arrêt fondateur du droit administratif

saisi des décisions rendues par les ministres et les conseils de préfecture mais il ne disposait que d’une justice retenue (et non déléguée) ce qui signifie qu’il n’était chargé que de donner un avis transmis au chef d’Etat qui, lui, jugeait l’appel. Il a fallu attendre près de cent ans pour que la juridiction administrative apparaisse vraiment. La loi du 24 mai 1872 qui confie au Conseil d’Etat la justice déléguée, faisant de lui le juge à part entière entraîne un arrêt du CE du 13 décembre 1889, « Cadot »

Liège contient une bonne part des archives de cette institution majeure pour l’histoire de la Cité et de la Principauté de Liège depuis 1409. Il a fait l’objet d’un inventaire, publié en 19911, qui tient compte des destructions intervenues le 24 décembre 1944. Cet inventaire mentionne in fine les «Fonds non classés» soit les n° 1-81 du Grand-Greffe, 201 numéros de Paroffres et saisies, 188 numéros de causes en appel et enfin les procès2. Cette dernière catégorie, discrètement annoncée, concerne en

au juge pour se faire obéir. L’administration a un grand privilège, elle a le pouvoir de prendre des décisions qui sont immédiatement exécutoires et le caractère exécutoire des décisions administratives a été reconnu comme une règle fondamentale du droit public dans un arrêt d’assemblée du 2 juillet 1982 Huglo. Le caractère exécutoire signifie que les administrés doivent obéir d’emblée aux décisions prises tel quel soit. Elles bénéficient d’une présomption de légalité si l’administré entend remettre

toutefois introduit un nouvel acteur dans la vie juridique française : le conseil constitutionnel qui s'est attaché, qui à dégager et rappeler que l'histoire juridique française tournait autour de deux ordres de juridiction. Dans sa décision, du 22 juillet 1980, décision numéro 80-119 DC : le conseil constitutionnel motive ainsi : « Il résulte des dispositions de l'article 64 de la constitution, en ce qui concerne l'autorité judiciaire et des principes fondamentaux reconnus par les lois de la république

mécanismes de répartition des compétences entre les juridictions administratives et judiciaires 12 A. Le principe fondateur en matière de détermination de la compétence des juridictions administratives 12 1. L’insuffisance d'un critère unique. 13 2. Le recours à un faisceau de critère 14 B. Les contentieux relevant de la compétence administrative 14 1. Le droit des personnes 15 2. la protection de la propriété et des droits fondamentaux 15 C. Le règlement des conflits de compétence

et multiplication des juridictions particulières. Statut de ces organes : ce ne sont pas des branches de l’administration judiciaire, mode de fonctionnement différent des juridictions ordinaires. Ces organes sont plutôt constitués d’experts. Les décisions rendues par ces organismes sont de la compétence de la High Court of Justice. Les EU fonctionnent aussi selon ce type de modèle ( une seule et même organisation judicaire ). Aux EU sont apparus quelques juridictions spécialisées mais qui font

possibilité de faire appel devant une jur°). CE, 13 décembre 1889: arrêt CADOT. Code de justice administrative (CJA), article L2 : " les jugements sont rendus au nom du peuple français. " → justice déléguée, ac un véritable ordre de juridiction indépendant. L'existence d'un OJA est auj constitutionnellement consacrée. Décision du CCel : 22 juillet 1980, consacre l'indépendance de la justice administrative, par le biais d'un PFRLR. Décision CCel du 23 janvier 1987 " Conseil de la concurrence "