Essensis Alicament

de même que les Alicaments, je mange comme si jamais je devais me soigner en permanence (graine de lin dans la salade,… Je me nourris donc comme si je n’allais jamais mourir, toujours être en forme,…). ‐ Prêt‐a jeter (on facilite la vie, par exemple lingerie on nettoie et on jette pour se débarrasser des “horribles microbes”, ca fonctionne pourtant anti écologique au possible, mais produit clic) ‐ L’éternelle jeunesse(chirurgie esthétique,…) Exemple : yaourt Danone, Essensis, très base Orthorexique

contre le cholestérol (pro-active), de produits renforçant les défenses immunitaires, etc. 11 Cours Mme Renard, ISEG Nantes Les marques tentent de surfer sur cette tendance avec plus ou moins de réussite. Nous connaissons l’échec des yaourts Essensis de Danone, qui proposaient de nourrir la peau de l’intérieur. Nous étions face à un yaourt « beauté », dont l’efficacité n’a pas été remise en cause, mais elle n’était pas visible immédiatement, les consommateurs n’ont pas adhéré à ce nouveau concept

vend que 100 livres, il peut renvoyer les 400 invendus sans avoir à les payer. Et se faire rembourser intégralement. Les 400 livres qui auront été abimés dans le supermarché seront brulés. * Action, Analyse, Culture. * Essensis pour la peau (période des alicaments – médicaments + aliments). Problème = goût infecte (dû à l’huile qui a un effet sur la peau), donc on a mis plein de sucre. Pour avoir un effet sur la peau, il en faut 3 ou 4 donc la flore et le poids explose. Donc ils ont raté

sanatisme Sana = sain. Il y a plusieurs tendances au sein de cette grande orientation. La survie : le consommateur peut avoir l’impression de survivre. Il a peur des maladies et de la mort : magazines sur la santé, compléments nutritionnels, les alicaments (thé vert), les huiles essentielles. La permaforme : il faut être en forme tout le temps (salles de sport abondantes, boissons énergisantes). Il faut, dans notre société, être toujours en superforme  compléments alimentaires par exemple. L’atmosfear :

une source de renouveau pour les consommateurs. Les groupes ont également créé des marques spécifiquement consacrées aux peaux ethniques. IMAN COSMETICS - Peeling KANEBO SOFTSHEEN CARSON Source : Google Images La cosmétofood / Les Alicaments L’une des toutes dernières tendances consiste à rapprocher les cosmétiques de l’alimentaire. Ainsi, les marques associent le plaisir de manger à celui de prendre soin de soi. Une enquête exclusive réalisée par Ipsos Marketing Research auprès

photographe Oliviero Toscani pour réaliser ses films), Lesieur, qui a racheté l’huile de tournesol Aurea pour la rebaptiser Lesieur Tournesol, n’arrive pas à rattraper l’avance de Fruit d’or. Une seule solution, préempter la tendance suivante, celle des alicaments et de l’équilibre alimentaire, voie ouverte par Danone avec son fameux Bio. Lesieur lance alors Équilibre 4 devenu Isio 4 et renoue avec un succès qui lui permettra de reconquérir son leadership. Autre exemple, la lessive, le marché réputé le plus

positionnements bien distincts : Mamie Nova proposant des goûts originaux, Malo visant une cible nostalgique avec son pot tronconique et paraffiné, Sojasun, prototype sur le segment soja, Les Deux Vaches, le « bio rigolo ». Sur ce segment de marché, Essensis de Danone, yaourt au pot rose censé nourrir la peau de l’intérieur, fût un échec. La marque a été retirée du marché deux ans après son lancement. Il y avait bien rupture de code, mais pas de bénéfice perçu pour atteindre la cible de consommatrices

réputationnelles : image de marque pour les consommateurs (ex. : la marque Disney a été valorisée par la société de conseil Interbrand à plus de 29 milliards de dollars en 2008), légitimité pour les distributeurs (ex. : l’introduction d’un nouvel alicament par Danone en grande surface est facilité par les succès passés du groupe) ou signal pour les concurrents (ex. : les comportements prédateurs passés de Microsoft, contre Netscape par exemple, peuvent dissuader l’entrée de nouveaux concurrents). b)