Esthétique Du Laid

relation esthétique en général suppose une attention particulière à l'aspect d'un objet, plutôt qu'à son usage, orientée vers une appréciation positive ou négative. Cette appréciation purement subjective et temporaire (l'aspect de tel objet me plaît, ou me déplaît présentement) s'exprime sous la forme illusoirement objective et universelle d'un jugement : " Cet objet est beau, ou laid ". La relation spécifique à une oeuvre d'art suppose en outre la reconnaissance de l'intention esthétique, ou " candidature

beau : 1. Norme permettant le jugement esthétique ; cf. valeur. 2. Sens concret : objet du jugement esthétique ; ce qui provoque une émotion esthétique par l'harmonie des formes, l'équilibre des proportions. 3. (Par ext.) Ce qui suscite une idée de noblesse, de supériorité morale (un beau geste). 4. Pour KANT, le jugement de goût ne détermine pas son objet en le pensant sous un concept universel, puisqu'il porte toujours sur un cas parti­culier ; c'est un jugement réfléchissant dont l'universalité

beau , c'est lui apporter une certaine propriété jugée comme positive : la beauté. Cette beauté est-elle dans la chose-même, ce qui supposerait qu’il y a des choses belles et des choses laides en elles-mêmes ou dans notre façon de voir et de représenter les choses alors n’importe quoi peut devenir beau ou laid, selon notre sentiment ou selon la manière de présenter les choses ? Nous verrons que ; Le beau est apprécié selon les différentes conceptions de l’homme ? Dans un premier lieu nous

mal, Baudelaire expose sa lente descente aux enfers tout en explorant un monde tiraillé entre des visions très partagées, notamment dans la section « Spleen et Idéal ». Il pose des questions axiologiques autour du bien et du mal, et esthétiques, le beau et le laid. Le poème « alchimie de la douleur » appartient justement à cette section « spleen et idéal ». [3] Dans ce poème en octosyllabes, il décrit son désespoir et dévoile sa vision mortifère du monde qui l’entoure. Le poème est marqué par

Master 2 – Politiques Publiques de Santé Institut d’Etudes Politiques – Grenoble FICHE DE LECTURE « De la réparation des "gueules cassées" à la "sculpture du visage" : la naissance de la chirurgie esthétique en France pendant l’entre-deux-guerres» Nicolas GUIRIMAND Actes de la recherche en sciences sociales, n°156-157, p.72 à 87, 2005 UE 8 – Territorialisation et politiques publiques Sociologie

Des goûts et des couleurs on ne discute pas” entend-on souvent, ce qui voudrait dire que le jugement de goût est tout entier livré à l’arbitraire de chacun, et ce qui, au fond, reléguerait l’appréciation esthétique au même rang que le goût en matière de cuisine. Tout comme chacun est libre de préférer le couscous au cassoulet (et vice versa), il n’y aurait qu’une différence subjective entre Bach et le dernier des Boys Band. N’y a-t-il donc rien de beau en soi, aucun critère universel du goût, aucune

ait du sens. Le recueil est divisé en 6 sections : Les Fleurs du mal retrace l’itinéraire de Baudelaire, le voyage de son âme qui consiste en une véritable descente aux enfers : le poète montre sa volonté d’atteindre l’Idéal (= la perfection esthétique), mais sa démarche est sans cesse annihilée par le Spleen (= profonde angoisse existentielle qui l’empêche d’avancer). Plus on avance dans l’œuvre, et plus il essuie les échecs dans sa démarche : la création poétique est une souffrance pour

une dimension divine au félin ordinaire en l’apostrophant de «sphinx » et en accentuant un aspect allégorique en parlant de leurs « prunelles mystiques » étoilées de « parcelles d’or » et d’un « sable fin » (vers 12 à 14). Il transforme également le laid en beau en bouleversant les

monstruosité et le mal en général sont en effet, dans leur morbidité, des objets propres à nourrir l’inspiration des artistes et à fasciner leurs spectateurs. Mais ce parti-pris des « poètes maudits », obéissant à ce qu’on pourrait nommer une « esthétique immoraliste », s’oppose à une puissante tradition prônant la pureté morale de l'œuvre et de l'artiste. Subordonnant l’art à la morale, l’esthétique moraliste affirme que l’œuvre d’art a pour finalité principale de mettre en scène le beau afin d’élever

consommation qui s’achève lorsque ce désir est assouvi. Il n’est pas simple de s’y retrouver dans cette nébuleuse de plaisirs esthétiques. Dans un premier temps, ils font tous, ou presque, appel à notre sensibilité et ensuite ils peuvent être plus ou moins modifiés par nos acquis culturels et nos facultés intellectuelles. Prenons tout d’abord le cas d’une appréciation esthétique sur un objet inerte ou vivant qui repose essentiellement sur une émotion spontanée. Elle est par essence très subjective,