Finalisme Mécanisme

étudierons successivement la théorie d’Aristote et sa philosophie de la biologie (chapitre 1), la philosophie du mécanisme de Descartes qui affirme le primat de la science physique – dans la lignée de Galilée – pour comprendre les corps (chapitre 2), puis nous présenterons quelques théories que nous approfondirons dans les cours suivants et qui s’inscrivent en réaction au mécanisme strict mais aussi à l’hylémorphisme, en cherchant à comprendre la spécificité du vivant, sans en réduire ni la complexité

organes se complètent. De cette unité dérive le finalisme (on a des yeux pour voir). C'est un horizon que l'on ne peut dépasser (anti-finalisme : Épicure qui était causaliste : on voit parce qu'on a des yeux). Le plus grand finaliste est Aristote, il pense qu'il y a une mécanisme du monde. Tout à un sens, un but. Le savant doit recherche une causalité et non les effet produit par les buts. Il y a une méthode de recherches. Descartes ne dit pas que le finalisme est faux. Ça ne rend pas service aux savants

l'enfant tend à attribuer des sensations, des sentiments et des intentions aux objets inanimés. Il est alors victime d'animisme (il plaint le rideau coincé dans la fenêtre), d'artificialisme (les montagnes ont été fabriquées par les hommes) et de finalisme (la lune a été placée dans le ciel pour permettre aux marins de s'orienter). Bref, il échoue à séparer le champ du subjectif de celui de l'objectif. Sur le plan spatial également, il éprouve des difficultés à imaginer qu'un même paysage peut être

à Hegel l'idée de processus dialectique pour rendre compte du mouvement de l'histoire et des luttes sociales. mécanisme Conception née au xviie siècle, défendue en particulier par Descartes, selon laquelle les êtres vivants ne sont rien d'autre que des machines. L'explication du vivant est alors réduite aux propriétés physico-chimiques de la matière, sans appel au concept de vie. S'oppose au finalisme et au vitalisme. mensonge Fait de substituer intentionnellement à ce qu'on sait être la vérité un

09h58. © P.U.F. Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 62.240.242.91 - 08/08/2012 09h58. © P.U.F. Un processus particulièrement retors est démonté ici. C’est celui de la coalition (mais c’est un accord secret, une complicité inavouée) mécanisme-finalisme. Spinoza et Kant l’avaient déjà soupçonnée, et avaient pris leurs distances, chacun à sa manière. Spinoza avait exposé la puissance explicatrice de la série infinie des causes efficientes, de la Nature naturante à la Nature naturée, en ruinant

mettent en rapport la matière et le mouvement doivent être réduites à des expressions légales, à des lois simples qui représentent la répétition des phénomènes en unités exprimées mathématiquement. L’idéologie unicausaliste prédomine dans le mécanisme. Les idées mécanistes ont été largement mises en question par les idéologies qui privilégient les causes occultes des phénomènes. D’après ces idéologies il y a, derrière la nature évidente, des principes soutenus par des métaphysiques implicites

nature, car les « biens » que font les « nations industrieuses » ne « finissent pas avec elles ». La nature naturans l’importe sur la natura naturata. Le « bon usage » moderne est ainsi une façon d’inscrire l’action de l’homme dans la nature sans finalisme englobant. P.94 Selon Marx, le rapport de l’homme à la nature est un rapport d’opposition, car les hommes, à la différence des animaux, doivent produire leurs conditions d’existances. Il y a d’emblée, non seulement séparation entre l’homme et

DISTINGUÉ DOMINATION DOMINATION (effet de) DON DON QUICHOTTE (effet) DROIT D’ENTRÉE (dans les champs de production) DÉNÉGATION « Le travail nécessaire pour produire au jour la vérité et pour la faire connaître une fois produite se heurte aux mécanismes de défense collectifs qui tendent à assurer une véritable dénégation, au sens de Freud. Le refus de reconnaître une réalité traumatisante étant à la mesure des intérêts défendus, on comprend la violence extrême des réactions de résistance que

des organismes (Claude Bernard). De plus, ils sont animés (Aristote), ont une « force formatrice » (Kant) et suivraient un « principe vital » qui consiste à résister à la mort (Bichat). Mais le mécanisme défend la vision de l'animal-machine (Descartes) et rejette tout finalisme et tout vitalisme. La biologie contemporaine a adopté le mécanisme, mais sous une nouvelle forme, à partir de la génétique (notions de programme puis de code). La bioéthique reconnait toutefois un certain caractère sacré du vivant, et limite

l’état présent. Mais cette séparation n’a jamais existé, je suis la totalité du passé du présent et aussi l’élan vers l’avenir dans un changement perpétuel. Si il n’y a pas d’atomes de conscience , il n’y a donc pas non plus de mécanisme mental: il faut remettre le mécanisme à sa véritable place, c’est à dire dans la matière et définitivement penser l’esprit comme esprit, c’est-à-dire comme durée. Il ne faut pas aller chercher la liberté dans le monde de la matière où se joue le jeu du déterminisme