Finalisme

faut savoir se limiter. Xénophon, dans "l’Économique», affirme qu'il faut savoir se limiter sur ses fins pour vivre convenablement et ne pas se focaliser sur l'accumulation des biens, il faut savoir se limiter. 1.3 Aristote Le finalisme Le finalisme dit que la nature d'une chose (sa vérité) est ce pourquoi elle est faite, ce à quoi elle est destinée. Distinction nette entre les moyens et les fins. La finalité d’un bien : c'est ce à quoi elle sert. Comme corollaire, il y a le principe

constitutionnel. Finalisme: conception par laquelle on considère que la constitution doit faciliter le fait d'atteindre le but fixé par le parti. Instrumentalisme: est considéré comme favorable tout mécanisme constitutionnel qui profite au parti considéré. Toujours dans la limite des principes démocratiques. La doctrine constitutionnelle des partis est normale, même si elle intègre le finalisme ou l'instrumentalisme. Chaque parti crée sa doctrine par son histoire, ses objectifs et use donc du finalisme. 2-2

questions que Diderot pose, et auxquelles il tente de répondre dans la Lettre sur les aveugles. Le personnage de l’aveugle permet en outre à Diderot de donner un fondement expérimental aux deux idées qui caractérisent sa doctrine philosophique : l’anti-finalisme, qui est une expression du matérialisme, et l’athéisme. 2. Une nature matérielle, sans Dieu et sans but Diderot combat, on le sait assez, la conception chrétienne de la nature et de la nature humaine. Le problème des thèses chrétiennes sur l’homme

société ordonnée et d’individus libres, sinon sur le triomphe de la raison ? Elle seule établit une correspondance entre l’action humaine et l’ordre du monde, ce que cherchaient déjà bien des pensées religieuses mais qui étaient paralysées par le finalisme propre aux religions monothéistes reposant sur une révélation.. C’est la raison qui anime la science et ses applications ; c’est elle aussi qui commande l’adaptation de la vie sociale aux besoins individuels ou collectifs ; c’est elle enfin qui remplace

même plan. Suivant un traitement analytique et non pas global caractérisant une pensée concrète attaché à tous les éléments constitutifs du réel. * L’animisme : tendance à concevoir les choses comme étant vivante, doué d’attention. * Le finalisme : définition d’une action par son résultat. Enfant qui cherche à comprendre la raison d’être des choses. 2. le stade opératoire concret. Le stade opératoire concret se caractérisant par la naissance des opérations et leur organisation en structures

tentant d’assimiler le réel à son propre point de vue) L’égocentrisme est un excès d’assimilation - Manifestations de la pensée égocentrique - Ex question du nombre de frères et sœurs à la sœur du garçon - REPRESENTATION DU MONDE : - Finalisme : conduite de jeunes enfants qui recherchent systématiquement le « pourquoi » dans l’explication de faits ou d’évènements -> comme si toute réalité avait une finalité (croyance selon laquelle il n’y a pas de hasard et que tout a une finalité)

individus essayent d'atteindre durant leur vie. Aristote oppose ainsi à « l'explication par la nécessité aveugle, c'est-à-dire par la cause motrice et par la matière » (mécanisme), « l'explication par le meilleur, c'est-à-dire par la cause finale » (finalisme), laquelle « a son principe sur un plan supérieur », celui des êtres divins et éternels, les astres qui sont dans le ciel. En théorie, il ne devrait en fait pas y avoir de cycle de naissance et de mort des animaux, puisque l'univers est tout entier

se perpétuer pour un organisme ou une population). Dans l’univers foncièrement réductionniste et causaliste de la science moderne, il réintroduit donc l’idée de finalité restreinte ou de téléologie qui, si elle n’a rien à voir avec un quelconque finalisme divin ou vital, peut aider à comprendre la prodigieuse inventivité de la matière et de la vie. C’est ce qui le rapprochera, au début des années 80, de biologistes intéressés par la manière dont certaines populations animales peuvent infléchir leur

méthodologique chez Rousseau ou rêve écologique chez Thoreau. Apparaissent aussi les forces de la vie selon Aristote dans Les Parties des animaux : l’ordre et la finalité règnent dans les œuvres de la nature, les beautés de la vie sont autour de nous. Un finalisme naïf s’impose jusqu’au XVIIIème siècle, lorsque Bernardin de Saint-Pierre écrivait que « le melon était fait pour être mangé en famille ». Dans l’animisme antique présent jusqu’à la révolution cartésienne, la nature régie par l’esprit, est une force

la nature, en la présentant comme une force intelligente, qui sait utiliser et disposer les choses pour le mieux. Il emploie souvent des expressions anthropomorphiques : « la nature ne fait rien en vain », « la nature ne fait rien d’inutile ». Ce finalisme sera radicalement remis en question par la science moderne. Par le rejet de l’explication finaliste à laquelle il substitue la méthode mathématique, Galilée expulse hors du champ de la science la question du pourquoi au profit de celle du comment