Freud Points Contestables

L’Homme a-t-il naturellement besoin d’autorité ? « L’Homme est un loup pour l’Homme, quand on ne le connaît pas », écrivit Plaute dans sa comédie Asinaria , vers 195 av J.-C. L’inconnu, l’étranger, évoque irrésistiblement cet état brut auquel nous nous référons lorsque nous songeons sans trop y réfléchir, à ce que serait l’Homme « naturellement ». Resurgit alors chez certains, cette angoisse de la mort violente, à cause de l’incertitude de ce que l’inconnu pourrait

l’adolescence (avec l’éventuelle complicité des parents), en aval après la ménopause ; la possibilité pour le désir féminin de prendre les devants – au risque de se « heurter » au fiasco des hommes, ce que Stendhal savait bien avant la psychanalyse ; et, point essentiel, la dissociation de la sexualité et du risque de grossesse, dissociation permise par la contraception et la légalisation de l’avortement. Le psychanalyste, lui aussi, constate ce véritable bouleversement des représentations sociales de la

sujets : « quoi que nous rapportions d'une expérience, cela concerne notre rapport au monde, choses et gens, et marque notre effort de prise sur lui 6 ». L'écriture est un des lieux privilégiés de cette reprise, et il me semble intenable, d'un point de vue psychanalytique, de négliger cette dimension qu'il faudrait qualifier non pas d'autobiographique, mais plutôt d'hétérobiographique ou de mythobiographique. Le texte n'est pas le reflet fidèle d'une biographie objective, mais la transformation

l’adolescence (avec l’éventuelle complicité des parents), en aval après la ménopause ; la possibilité pour le désir féminin de prendre les devants – au risque de se « heurter » au fiasco des hommes, ce que Stendhal savait bien avant la psychanalyse ; et, point essentiel, la dissociation de la sexualité et du risque de grossesse, dissociation permise par la contraception et la légalisation de l’avortement. Le psychanalyste, lui aussi, constate ce véritable bouleversement des représentations sociales de la

l’Hommes sont réelles mais demeurent vaines ; l’Hommes vieillit et meurt.L’INCONSCIENTCOURS :Socrate «  connais-toi toi-même  » mais le sujet semble ne pas accéder à tout ce qui est en lui. Freud utilise la métaphore de l’iceberg  :la conscience est la partie émergée, visible. Il découvre l’inconscient psychique et fonde une nouvelle science : la

fait tout pour recréer la société. Seul, il devient son propre maître, mais dans ce cas là, il manque de point de repère. Il a besoin de médiateurs, d’intermédiaires. D’ailleurs, si quelqu’un se pense comme un être intelligent et si les autres lui répètent qu’il n’en est rien, cette opinion ne peut perdurer sans remise en question. Les Autres, qu’ils soient amis ou ennemis, nous servent de point d’observation externe. Le jugement que l’on obtient par cette méthode est normalement objectif, ou au pire

La vie est belle de Benigni est un film qui raconte l’histoire d’une famille juive envoyée dans un camp de concentration. Guido, le père de famille, va faire croire à son fils, Giosué, que ce n’est qu’un jeu où il faut gagner des points. Ceux qui obtiennent le plus de point remportent un char d’assaut. Giosué croira l’histoire tout au long du film. Bien sûr tout ne peut être caché mais être relativisé, comme par exemple l’enfant rapportant à son père qu’il n’y a plus d’enfant, tous morts et transformés

la définition initiale du renoncement au sens philosophique du terme, avant que se produise une dérive sémantique qui présente de nos jours le renoncement comme un acte négatif et d’une preuve d’une certaine faiblesse. De fait, le renoncement d’un point de vue philosophique, est considéré comme étant un « outil » de la sagesse, un effort de volonté au profit d’une valeur jugée plus haute : le renoncement n’est donc pas un acte chargé de négativité comme l’opinion publique tend à le croire. De fait

Le livre " 55 minutes avec Freud " de Chantal Calatayud Découvrez gratuitement ici la version numérique téléchargeable ! Chantal Calatayud est psychanalyste, Directrice de l'Institut Français de Psychanalyse Appliquée (www.ifpa-france.com), Directrice de publication de Psychanalyse Magazine (www.psychanalysemagazine.com) et auteur de plusieurs ouvrages. La psychanalyse pourrait se résumer à envisager cette technique comme permettant de régler toutes les catégories de névrose d’échec. C’est-à-dire

partie, de Claude Lévi-Strauss et de Sigmund Freud qu’il faut commencer pour débrouiller le système de relations par lequel les femmes deviennent la proie des hommes. La domestication des femmes est, sous d’autres dénominations, débattue tout au long de leurs deux œuvres2. En les étudiant, on commence à prendre conscience d’un dispositif social systématique qui, prenant les femelles comme matériau brut, les façonne pour produire des femmes domestiquées. Ni Freud ni Lévi-Strauss ne voient leur propre travail