G Vedel

L’instabilité gouvernementale 1°. Sur une durée certes plus courte, les gouvernements se succèdent au même rythme, en moyenne un par semestre. Certains sont cependant assez longs, par ex. ceux dirigés par A. Pinay en 1952, P. Mendès-France en 1954 ou G. Mollet en 1956.
Sur le plan politique, il y a trois phases : le tripartisme PC-SFIO-MRP jusqu’en mai 1947 ; la « 3ème force » (tous les partis participent au gouvernement, sauf le PC et le RPF) ; à partir du gouvernement Pinay, les gaullistes peuvent

la population et de la démocratie –, par essence, convie « tous les citoyens à participer au pouvoir, à empêcher l’exploitation d’une classe par une autre, et en par­ticulier, l’exploitation des classes majoritaires par des classes mino­ritai­res » (G. Ve­del, 1952-1953, p. 74) et vice versa. Cependant, répétons-le avec M. Duverger (op. cit., p. 62), le mo­dèle démocratique libéral est devenu la base du système officiel des valeurs politiques dans la plupart des nations du monde, même quand elles

De manière imaginaire ou au moyen de l'abstraction. Se placer, se transporter quelque part par la/en pensée. Un astronome, habitué à vivre en pensée dans les espaces interplanétaires, doit avoir beaucoup moins de mal qu'un autre à mourir (Martin du G., Thib., Épil., 1940, p.968).En déplissant par la pensée les chaînes de montagnes actuelles d'origine alpine, on étend considérablement les surfaces émergées (Combaluzier, Introd. géol., 1961, p.140).[P. oppos. à en fait, en réalité, par action, par

essentiellement tourné vers les institutions. Le professeur marcel Prélot peut ainsi en 1948 définit le DC comme « la science des règles juridiques suivant lesquelles s’établit, se transmet et s’exerce l’autorité politique » de même le doyen Georges Vedel en 1949 précise que « le DC est constitué par l’E des règles qui forment le statut juridique des gouvernants » la place du DC dans le vaste champ juridique est alors fonction de cette approche. En effet le DC apparait alors comme (GV) « une branche

en conclure que le principe constitutionnel de l’égalité doit être compris comme ne pouvant justifier que le critère sexuel puisse être utilisé pour établir l’égalité entre citoyen. Avec le principe d’égalité, on est en présence de ce que Georges Vedel appelait « un concept fonctionnellement inévitable mais grevé d’une subjectivité inévacuable »21. Si en conséquence la discrimination n’est pas trop prononcée le juge tant administratif que constitutionnel adopte un profil bas et laisse aux autorités

même la plus microscopique. C’est ainsi que le pouvoir est présent dans le cadre de l’État mais aussi dans les entreprises, les partis politiques, les syndicats, la famille. Cette conception est défendue en France par de grands noms comme Georges Vedel ou Georges Burdeau. Pour rapprocher ces deux conceptions, on pourra dire que les tenants de la première conception ont limité l’étude au cadre étatique du fait qu’ils considéraient cette forme d’organisation comme parfaite. C’est donc là une conception

tourné vers les institutions. Le professeur Marcel Prélot défini ainsi en 1848 le droit constitutionnel comme « la science des règles juridiques suivant lesquelles s'établit, se transmet et s'exerce l'autorité politique ». De même, le doyen George Vedel en 1949 précise que « le droit constitutionnel est constitué par l'ensemble des règles qui forment le statut juridique des gouvernants ». La place du droit constitutionnel dans le champ juridique va être fonction de cette approche. En effet le droit

politique la présidentialisation a pour origine le fort soutien accordé au président non seulement par le peuple (la majorité présidentielle) mais aussi par le Parlement (la majorité parlementaire) 1° Le soutien populaire Contenu Comme l’a écrit le doyen Vedel : « La position d’un candidat qui ne promettrait que l’arbitrage au sens faible est sans avenir ». C’est ce que constatera à ses dépends Alain Poher lors de l’élection de 1969. L’onction populaire ne peut que conduire au développement des prérogatives

même la plus microscopique. C’est ainsi que le pouvoir est présent dans le cadre de l’État mais aussi dans les entreprises, les partis politiques, les syndicats, la famille. Cette conception est défendue en France par de grands noms comme Georges Vedel ou Georges Burdeau. Pour rapprocher ces deux conceptions, on pourra dire que les tenants de la première conception ont limité l’étude au cadre étatique du fait qu’ils considéraient cette forme d’organisation comme parfaite. C’est donc là une conception

aspects contestables ou trop spécifiques de cette analyse et en même temps de dégager les principes fondamentaux et la logique des concepts qui, nous semble-t-il, peuvent guider l’interprétation de notre Constitution actuelle. 8-Premièrement, comme G. Bacot l’a si bien montré, la construction par ce biais de la notion de souveraineté nationale ne doit pas être présentée de façon schématique comme étant opposée à la thèse de la souveraineté populaire18. Alors que R. Carré de Malberg cherche à retrouver