Gorgias La Liberté

éliminer le temps droit, pas de préoccupation de l’avenir. * Tout a toujours un sens, même la mort (= recommencement, retour au départ, renaissance). Elle fait partie du cycle. * Prix à payer lourd pour nous, observateurs extérieurs : absence de libertés individuelles, de création, d’ouverture. * Monde perdu pur nous, il va bientôt disparaître. Seules les sectes recréent ces sociétés fermées. b) Les grandes religions (notamment celles du livre) et le bouddhisme offrent d’autres solutions

l’ « Intellectuel ». I. « l’intellectuel » une notion intemporelle, et évolutive A. les prémices d’un nouvel essor L’idée d’intellectuel ne date pas d’aujourd’hui. Bien au contraire. Dès l’Antiquité, cette notion était présente. Socrate, Pythagore, ou encore Gorgias s’inscrivent dans cette démarche intellectuel qui vise à faire avancer le monde. Le mot « intellectuel » avait une définition très spécifique à l’époque : humilité, ouverture d’esprit, lucidité, étonnement, étaient les mots d’ordre. Ces personnes

La liberté est un fardeau On pourrait croire au non-sens, alors COMMENT ? La définition du fardeau  * Emprunté à l’arabe depuis le 13ème siècle, fardeau vient de farda : une demi-charge de chameau. * Le fardeau est imposé à l’animal comme charge extérieur par l’homme, qu’il lui coûte de porter mais qu’ils se doivent de porter car c’est ce à quoi les hommes les destinent. * Donc dire que la liberté est un fardeau pour l’homme, c’est dire que la liberté est imposée à l’homme par

du bonheur. Pas de contrainte, pas de souffrance, pas d’obstacle à nos désirs : n’est-ce pas le rêve ? Le bonheur, ce serait la facilité de réaliser nos désirs, la levée de tous les obstacles qui entravent leur satisfaction. Et Calliclès, dans le Gorgias semble avoir raison, lorqu’il déclare absurde le comportement du sage qui s’auto-limite et modère ses désirs : n’y a t-il pas déjà assez d’obstacles et de contraintes extérieures ? Faut-il encore en rajouter ? On ne peut pas croire, déclare Calliclès

droits de l’homme, sont ces prérogatives que tout homme est en droit de revendiquer, du fait même de son appartenance à l’espèce humaine. « Tout individu, dit ainsi la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ». Quand les droits de l’homme sont bafoués, c’est la dignité même de la personne humaine qui est outragée. DROIT POSITIF ET DROIT NATUREL ▲ A. Le fait social est premier ● Le droit, c’est ce qui est permis

Développement de la dissertation : 1ère partie I) Le sentiment immédiat de notre liberté : la théorie du libre arbitre a) Tout homme se juge spontanément libre Dans le langage courant, la liberté renvoie au pouvoir que possède tout homme de n’obéir qu’à lui-même, qu’à sa propre volonté, et d’agir uniquement en fonction de ses désirs, indépendamment de toute contrainte ou de toute pression extérieure. Tout homme se sent donc spontanément libre, tout simplement parce qu’il se croit capable de

bons pour nous n’est-ce pas l’objectif que tout Homme doit se fixer pour vivre heureux ? Pour répondre à toutes ces interrogations, nous verrons dans un premier temps nous verrons que le désir s’associe avec la connaissance Puis que le désir, la liberté et le bonheur sont intimement liés Et pour finir que le désir peut être inconscient et rendre esclave et insatisfait. P1 : Tout d’abord, il serait contre nature de chercher à renoncer au désir, lequel peut être compris comme « l’essence de l’homme »

péri >. Uhomme se construit, de sa naissanceà sa mort. Il progresse,se perfectionne, aidé en cela par la famille, la société. C'est parce qu'il a été Il y a transmissionde savoirs,d'expériences. enfant avant que d'être homme qu'il peut conquérir sa liberté, se développer. Contrairement à Descartes qui regrette ce passageobligé par I'enmontre que I'homme Rousseau fance(Discoursde Ia méthode,l'" par-tie), ne peut se perfectionnerqu'au fur et à mesureet que l'étape de I'enfance Il est nécessaire. en est

Désirer, est-ce nécessairement souffrir ? Dans Gorgias, Platon comparait le désir au panier percé des Danaïdes : toujours plein, toujours vide, mais cependant jamais rempli. Cherchant à être satisfait, le désir est par conséquent source de gêne, de désagrément, voire de conflit pour l’être humain. Il constitue de cette manière une entrave au calme et à la quiétude, pourtant nécessaires au bonheur. Dès lors un problème se pose : il semble que désirer soit néfaste à l’homme, alors que le fait

ou condamné à l’insatisfaction radicale. C’st sans doute pour cela qu’une certaine tradition le condamne ou le rejette. Puissance d’affirmation, le désir serait l’espérance même de l’homme, créateur de lui-même et de ses œuvres. • Platon, dans le Gorgias, compare le désir au tonneau percé des Danaïdes, toujours pleins, toujours vide, impossible à remplir. Mais alors, si nous sommes ainsi condamnés au désir et à l’agitation, comment atteindre la sérénité, c'est-à-dire, pour la philosophie antique,