Gorgias Socrate Calliclès

des sens, mais ce plaisir est d’autant plus éphémère qu’il est violent. Par conséquent, le plaisir n’apaise pas le désir, mais au contraire le redouble puisqu’il porte en lui la promesse d’un plaisir plus grand, plus fort, plus intense. Socrate, dans le Gorgias de Platon, en conclut qu’une vie qui serait intégralement vouée à la recherche du plaisir serait condamnée au plus grand des malheurs. Ce serait aussi absurde, nous dit-il, que de vouloir passer sa vie entière à remplir à l’aide d’un crible

d’affirmer ce relativisme. Les sophistes de la deuxième génération et la remise en cause des lois de la cité Chez ces sohpistes, il y a volonté d’inciter d’aller contre la loi. Thrasymaque dont on connait la doctrine par Platon La république et Calliclès. Selon Thrasymaque la justice est ce qui profite aux plus forts, au gouvernement, qui est par hypothèse celui qui détient la force dans la cité. Il affirme que tout gouvernement établit les lois dans son propre intérêt et si quelqu’un est amené

invention énigmatique, géniale mais aussi fragile dès la fin du 4e siècle, des signes de difficultés se font jour, manifestées par la défaite d’Athènes face à Sparte, manifestées par un climat de démoralisation, qui sera symbolisé par la mort de Socrate rejeté. C’est ce spectacle qui va conduire Platon à l’élaboration de son œuvre « la république » et « les lois ». Cette œuvre est une méditation sur l’échec de la démocratie, sur les turpitudes du politique et sur les conditions du vivre ensemble

sévère (Rousseau notamment). Exemple d’introduction La condamnation ou l’apologie du luxe est une question classique et récurrente dans l’histoire des idées politiques et morales. Dès la République de Platon (II, 372), l’ascétisme et la frugalité de Socrate se heurtent aux revendications de confort et de raffinement de Glaucon. Au XVIIIème siècle, le débat resurgit, accentué par les développements du commerce et de l’industrie. La prise de position sur le luxe est révélatrice de système de valeurs contraires

presque tous |15 juillet 1923 | |XIX |On parle d'instruction, de réflexion, de culture |14 décembre 1929 | |XX |S'accorder c'est s'ignorer. Socrate |Septembre 1920 | |XXI |Le commun langage nomme encore esprit |2 octobre 1931 | |XXII |Les Stoïciens sont bien connus

nécessairement la justice ? IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES Axe 1 : Le droit est une arme de domination et partant d’injustice - Les lois peuvent créer l’injustice ou un sentiment d’injustice. Ex. de la condamnation de Socrate. Cf. PLATON, L'Apologie de Socrate - Le droit, sous le prétexte de garantir l’intérêt général sert en réalité des intérêts particuliers. MARX : la loi est un « instrument d’exploitation de l'homme par l’homme » et l’Etat, «une police au service de la classe

la démocratie c’est Athènes au 5ème siècle avant J-C. Parce qu’il y a eu cette expérience politique d’un genre nouveau, il y a eu philosophie et ensuite requalification de la philosophie. Personnage intermédiaire entre Athènes et Platon c’est Socrate. La philosophie c’est donner à la justice une définition univoque et prétendument éternelle, ce qui pose problème la politique. La philosophie comme théoria c’est l’opposé de ce que les grecs ont découvert, inventés. Expérience athénienne c’est reconnaitre

ascendante : du sensible vers l’intelligible, ou de monter dans la hiérarchie des Idées· La dialectique descendante : de l’intelligible au sensible, descendre la hiérarchie des Idées.Platon illustre sa théorie dans un dialogue qui s’appelle Menon, Socrate fait découvrir à l’esclave de Menon la solution d’un problème de maths complexe, le dédoublement de la surface d’un carré. La réponse est donc innée La faculté de connaissance c’est la conscience, la pensée. C’est donc elle qui va nous dire qui nous

Machiavel : cassure : « Le ∆t vous sert à conquérir le pouvoir et à la garder ! ». ∆t positif et c’est tout, ce qui est marqué dans le Code. Savoir si c’est juste ou pas, c’est le travail des philosophes. Faut-il obéir à une loi injuste ? • Oui : Socrate • Non : Antigone Le fondement est la volonté de Dieu, les exigences de la nature, de la raison, du respect d’un « contrat social », du respect d'une procédure ? Thémis = « ce qui est déjà posé, déjà établi par les dieux » Dikè = « ce qui

souffrance et le besoin, et il n'est pas de bonheur possible là où la souffrance se fait sentir ; il apparaît alors une première ambiguïté attachée à la notion de bonheur. Le bonheur résulte-t-il de la satisfaction (positive) de tous nos désirs (Calliclès), ou plutôt de la suppression (négative) de toute souffrance (Schopenhauer) et de tout manque ? Freud a bien noté cette dualité constitutive de l'aspiration universelle du genre humain au bonheur : "Quels sont, demande-til, les desseins et les objectifs