Grotesques

droit à une attention particulière dans les didascalies. Chaque action a le droit à son didascalie : « lui saisissant le bras », « Il la regarde fixement », « elle se tait », chaque mouvement a été pensé par l'auteur et indiqué. Cette précision est grotesque à certains moments : « ouvrant l'armoire », « examinant l'armoire », « refermant l'armoire » et « rouvrant l'armoire », une succession de didascalies qui n'apporte finalement pas d'éléments nouveaux ou d'indications car ils sont évidents lorsque

toutes empruntées à la tradition médiévale, la mort revêt pour Baudelaire des visages changeants. Étudier le thème de la mort dans ce recueil, c'est donc plonger au coeur même de l'ambiguïté baudelairienne. La mort est d'abord présente, de manière grotesque, sous la forme du cadavre grouillant de vers et exhibant l'atrocité de sa décrépitude. Au-delà de ces images choquantes mais classiques, la mort est aussi perçue comme un any where out of the world, un lieu hors du monde qui ouvrirait des perspectives

Énumération → grotesque et ridicule Il est ridicule par son physique « laid », « pointu », « regard...fou », comparé à un animal = stupide Il se moque de son apparence, il est négligé « rustique » « inapte à tous les offices de l’Etat » : il paraît stupide et incapable

monstres (Voir le Clin d’œil N°2) et même faire du monstre un héros de roman, comme dans Bug-Jargal. Pour Hugo, le monstrueux est le meilleur moyen d’exacerber une réalité à dénoncer en la livrant au regard d’autrui, sous un angle à la fois risible, grotesque et pathétique. Comme nous le verrons, tout au long de ce dossier, les monstres sont omniprésents dans son œuvre ; ils sont directement inspirés de Shakespeare. De plus, à l’époque de Bug-Jargal, Hugo soutient que l’aspect physique reflète nécessairement

Ce qui semble être une digression est enfaite une habille façon d’introduire une discussion sur la religion, qui sera une des plus subversive de la pièces. Cet extrait ce découpe en trois parties : * Le dialogue sur la croyance * La tirade grotesque de S * La chute (double sens) I) Une scène de comédie. 1. Le comique de cette scène tien principalement sur le comique de situation, grâce a l’enthousiasme et l’émerveillement de S que le costume rend habille a discourir pour rivalisé avec

nouveau Angelo = cavalier de l’apocalypse (vert-> mort) CH :- références bibliques (« malédiction d’avant les temps », « prophète », « Moïse », « Dieu », « Marie », « Caïn ») c) Spectacle de la mort qui frise le grotesque Grotesque lié au registre comique, outrance, monstruosité Grotesque : grimaces (« Les dernières grimaces de moribonds » l.6) Antithèse : « cocasse » (=amusant) et « terrifiant » II-Représentation de l’homme et de son âme a) Déshumanisation Déshumanisation (l’homme est présenté

réalité sous tous ses aspects. Hugo définissait ainsi, contre l’esthétique du théâtre classique, les règles d’un nouveau genre théâtral, le drame romantique. Le drame romantique né des théories de Hugo se caractérise par l’introduction du laid et du grotesque sur la scène théâtrale, par un plus grand souci de la couleur locale et surtout par le mélange des genres - puisqu’au sein d’un même drame figurent des éléments tragiques et comiques. L’éclatante révélation de Hugo comme poète romantique date en

qu’il lui, lui répond de manière brut et autoritaire * Le rôle père/fils est inversé * De plus, les seuls aliments dont il est fait mention renvoient à des nourritures infantiles et forment un contrepoint grotesque à l’atmosphère de néant alimentaire f) Un traitement grotesque * L’exemple de « la cuisine » de Clov * Bien qu’elle renvoie au statut de domestique de Clov, elle est archétype et Hamm lui demande ce qu’il peut bien y faire * En effet, il n’y a plus rien, donc aller

Praxagora B/ Le sens de la critique grotesque d’Aristophane L’œuvre d’Aristophane fait dans l’assemblée des femmes référence au mythe des Amazones. L’ironie s’y fonde sur la double grille de lecture qui est fournie par le discours des personnages, à la fois ingénus et révolutionnairement acerbes : Cette double énonciation est à la base du comique par les décalages qu’elle suscite entre le dire et l’agir de ces femmes travesties en hommes. Entre grotesque et comique de situation, la comédie devient

« blondin », beaux et jeunes VS le camp du vieux barbon, ridicule et égoïste. Chaque acte montre une progression de l’un des deux camps jusqu’à la victoire finale des deux amoureux, sous le regard content du public. • Les personnages méchants ou grotesques sont les perdants. Ex : Arnolphe de l’École des femmes. Il est si ridicule et mauvais que c’est un plaisir d’imaginer qu’Agnès l’a ou va le tromper => le spectateur sort content du spectacle. ∆) Situations très différentes, avec des dénouements