Gygès

et qu'elle soit le mieux acceptée par le plus grand nombre. C'est pour cela que la politique des sociétés organise des règles communes. Glaucon a raconté à Socrate, l’histoire légendaire de Gygès, berger qui découvrit un anneau capable de le rendre invisible. S’étant aperçu du pouvoir de cet anneau, Gygès en a profité pour commettre les actes les plus criminels en toute impunité, comme en particulier tuer le roi pour s’emparer de son trône. Supposons maintenant deux anneaux comme celui-là, mettons

===> Si tout le monde satisfaisais ses désirs, alors ca serait le chaos, la guerre civile. ====> Impossible. Calliclès répond en faisant un éloge de la tyrannie. 2°) Un éloge de la tyrannie. cf livre page 340 : Mythe de Gygès. Histoire : Au début, Gygès est innocent, à la fin, il est coupable. A quel moment devient t'il coupable ? Anneau qui a le pouvoir de nous rendre visible ou invisible selon comme on le veut. A quoi sert cette invisibilité ? Elle lui garantie une chose

République), que symbolisent les chaînes des prisonniers ? (plusieurs réponses sont attendues) -En quoi consiste la méthode de Socrate ? -Dans le Gorgias de Platon, Calliclès propose une définition du bonheur. Laquelle ? -Que montre la légende de Gygès ? D’après cette histoire, que faut-il penser des hommes respectueux de la justice ? -Calliclès adhère-t-il aux valeurs morales et aux lois de la cité athénienne ? Pour quelles raisons ? -Qu’est-ce que l’ « état de nature » dont parle Thomas Hobbes

dans l’ensemble de la République: c’est lui qui, avant l’ouverture du dialogue, a accompagné Socrate au Pirée pour assister à la célébration en l’honneur de la déesse Bendis, et c’est à lui que Socrate adresse les conclusions du livre X. Le mythe de Gygès le Lydien constitue la tirade centrale du discourt de Platon sur la justice .Glaucon au livre II, exige de Socrate la preuve que la vie de l’homme juste est préférable à celle de l’homme injuste, condition nécessaire pour pouvoir affirmer que la justice

jeune Gretchen de la Toison d’or se mettra à nue devant Tiburce (p 217 « la chaste fille fit tomber ses vêtements »), tout comme Nyssia successivement devant Candaule (p 253 «  à peine couverte d’un nuage de tissu plu fin que du vent tramé ») puis Gygès (p 270 « elle jeta à son tour la tunique et le blanc poème de son corps divin apparut ») ainsi que Madeleine de Maupin devant D’Albert (p 408 « elle resta donc sans aucun voile […] dans tout l’éclat diaphane de sa belle nudité »). Cette exposition

d'élever chacun à cette vertu suprême, qui implique à la fois sagesse, courage et tempérance. • Certes, l'homme a tendance à vouloir s'attribuer plus que les autres au mépris de tout mérite : si comme Gygès, nous trouvions un anneau nous rendant invisibles, nous commettrions les pires injustices. Mais Gygès était un berger privé d'éducation, et qui vivait hors de la cité : l'enjeu de la politique, c'est précisément de rendre les citoyens meilleurs, en leur faisant acquérir cette vertu qu'est la justice

sens de la justice entretient avec les institutions de la justice. (texte)     1) Platon pose le problème dans La République en racontant une histoire qui nous ramène au statut de l’homme juste et de l’homme injuste, l’histoire de l’anneau de Gygès. Gygès était un berger qui gardait son troupeau en pleine nature, lors d’un orage, suivi d’un séisme, le sol se fend et découvre une caverne à l’endroit où il faisait paître ses moutons. Il y descend et trouve un trésor, avec parmi d’autres merveilles

Lévinas se réfère au mythe de Gygès, l'anneau qui permet de voir sans être vu, qui rend invisible, le rêve des voyeurs et des filous: «Le mythe de Gygès est le mythe même du Moi et de l'intériorité qui existent non reconnus.»5 Gygès est l'image de l'homme dans la condition du tricheur, il «joue sur les deux tableaux évoluant entre une présence aux autres et une absence, parlant aux 'autres' et se dérobant à la parole.»6 La dissimulation et le dédoublement de Gygès, au rebours du miroir de Narcisse

parce qu’ils ont un objectif et une vertu pédagogiques : faire comprendre par le concret d’un récit un message plus abstrait. La polysémie y est quelque part réduite, car Platon donne lui-même la lecture qu’il faut en faire. Du récit de l’anneau de Gygès, le sophiste Glaucon conclut philosophiquement, en s’opposant à Socrate selon lequel « Nul n’est méchant volontairement », que donner du pouvoir à quelqu’un le rend forcément mauvais, même s’il était juste. Mais toute lecture échappe à l’auteur du

quête inassouvie de puissance, il va donc essayer de trouver l’inaccessible, et d’assouvir ses envies les plus vils, tels que la domination. Platon illustre ces propos dans le livre II de La République, avec l’exemple du mythe de l’anneau de Gygès. L’anneau de Gygès qui rend son porteur invisible, lui permettant ainsi d’agir de son pouvoir, de sa puissance en toute impunité, ne se priverait pas de faire du mal. Cela nous montre bien, toute la complexité du progrès scientifique ; il peut parfois jouer