Gygès

L’acte et l’intention : Gygès et le Saint des Evangiles. Mais comment bien juger ? La justice commande que l’on remonte de l’acte à l’intention, des mœurs au caractère. Ici se dévoile le fondement ultime de la justice du Juste. Elle doit reposer sur la volonté et l’amour du bien. L’obéissance et la conformité des actes ne suffisent pas. Il ne suffit pas d’agir ainsi pour agir justement. Agir conformément au droit et au devoir, ce n’est pas nécessairement agir par devoir. Gygès n’est pas le Juste mais

plaisir d’exercer la justice, celle-ci ne serait justement qu’une apparence vaine. Gygès, dans La République, livre II, n’avait pas plaisir, avant de voler l’anneau d’invisibilité, à exercer cette apparence extérieure de justice qu’impose le respect des normes et des lois ; c’est pourquoi il se révèle injuste dès que l’occasion se présente. Le plaisir d’exercer la justice est donc ce sans quoi nous serions tous des Gygès, c’est-à-dire des tyrans potentiels. Le plaisir que nous prenons à faire ce que

bon et au méchant ? I/ La morale de Pascal ou l’opposition entre vraie et fausse morale A/thèse de Pascal B/incohérence de définition : Platon le vrai le beau et le bien II/ des différences de fondements A/ La morale comme responsabilité + Gygès Transition : généalogie de la morale B/ La morale comme autonomie

liberté consiste à faire un choix, et ce choix engage donc que nous, et donc nous choisirons de faire ce qu’il nous plait. Dans ce cas nous ne tiendrons pas forcément compte de notre volonté. Cela est notamment démontré avec le mythe de l’anneau de Gyges, où en faisant ce qui nous plait, nous nous sentons libre. Par exemple, si demain quelqu’un décide de suivre ses désirs et de fuguer de chez lui sans rien en poche, il sera libre car il aura fait son choix, et ce qui lui plaisait sur l’instant, cependant

préserver sa tranquillité. Ainsi dans la République de Platon, Glaucon soutient-il que les hommes ne sont pas justes volontairement. Dès qu'il a le pouvoir de mal faire sans crainte, le sage lui-même ne résiste pas. Qu'on lui donne licence comme à ce Gygès dont parle la fable, de se rendre invisible à son gré ; on se rendra vite compte que sa conduite ne diffère en rien de celle de l'injuste, ce qui prouve que la conformité à la loi n'est pas un critère suffisant de justice. Transition : La conformité

popularité. Un homme n’ayant pas de raison de vivre injustement sera forcé de vivre de façon juste puisqu’il n’est pas conscient de ce que procure l’injustice. Comme il est mentionné dans La République, alors que les interlocuteurs racontent l’histoire de Gygès le Lydien : «Fort de cette observation, il s’arrangea aussitôt pour faire partie des messagers délégués auprès du roi et parvenu au palais, il séduisit la reine. Avec sa complicité, il tua le roi et s’empara ce faisant du pouvoir.»3 Dans ce récit,

invisible, sans foi ni loi. Philosophie Magazine N°1 Au début du Livre II de La République, Glaucon, contradicteur de Socrate, entend prouver que la vie injuste est mieux récompensée que la vie juste. Pour illustrer son propos, il raconte le mythe de Gygès, un berger, qui trouve un beau jour un anneau conférant à celui qui le porte le pouvoir d'invisibilité. Fort de cette découverte, le berger parvient à séduire la reine et à assassiner le roi de Lydie. Il s'empare du trône, sans être inquiété. « Ceux

sans état d’âme de tous les moyens susceptible de lui procurer le bonheur. De sorte que les mille ruses du vice sont plus à même de nous procurer les plaisirs de la vie. Que l'injustice impunie procure le bonheur c'est enfin ce que montre la fable de Gygès rapportée par Platon : le bonheur paraît enfin accessible lorsque le risque du châtiment est levé par l’enchantement d'un anneau magique qui garantit à son détenteur une impunité absolue. Cependant en donnant libre cours aux désirs, l'homme injuste

raison. Donc il obéit à lui-même, mais se sent soumis car inclinations sont soumises ; homme moral privilégie raison à inclinations, celui qui obéit devoir est autonome donc libre et échappe à l'hétéronomie, il est libre. → Illustration anneau de Gygès à appliquer au devoir : l'anneau l'a-t-il rendu injuste ? Non, il était injuste mais l'anneau a révélé ses vraies intentions, ses désirs refoulés pr échapper châtiments (moyen et non fin en soi), il obéissait à la justice car était dans situation d'impuissance

dévoré par la cupidité, la jalousie, l’envie, et désirer nuire aux autres pour notre avantage personnel. C’est ce que montre la fable de Gygès, ce berger grec qui grâce au pouvoir d’un anneau magique trouvé par hasard se rend invisible à volonté et commet toutes les injustices dont il s’abstenait jusque là par peur du châtiment. Le comportement antérieur de Gygès était juste seulement en apparence, puisque dès qu’il a pu commettre en toute impunité l’injustice, s’approprier indûment tout ce qui