Hans Jonas éthique De La Responsabilité

matériel favorise toutes les autres formes de progrès »[3] était donc la maxime d’une époque où le risque était considéré comme normal, inhérent et indétachable à la logique de développement économique. Ce risque n’étant plus un simple résultat de la responsabilité individuelle mais « l’expression inéluctable d’une forme de nécessité émanant de l’ordre technologique »[4], ses conséquences sont prises en charge par l’État-providence, notamment dans le cas des accidents de travail à partir de la loi du 9 avril

et ne peuvent donc pas être renversés. La nature ne peut définitivement pas être pourvue de droit si l'on veut éviter la destruction de nos sociétés, mais cela ne résout pas le problème de la dépendance humaine vis-à-vis de la nature et de la responsabilité qu'il possède envers elle. Il s'agit donc, puisque la nature possède une valeur intrinsèque qui nous oblige à la respecter, à établir des devoirs de l'homme envers la nature. L'homme ne peut renoncer à l'environnement

noir, il doit être capable d’aider une personne faible dans un train ou dans un métro. » La peur n’est plus présenter comme une passion honteuse, infantile, elle est présentée comme le premier pas vers la sagesse. Dans le livre de Hans Jonas, Le principe de responsabilité, il dit que la peur nous fait découvrir les dangers qui pèsent sur l’environnement ou sur la politique. Ce qui fait peur c’est la perte de contrôle. Le principe de précaution, défini comme un des moyens majeurs du « développement

de l’impact qu’elles peuvent avoir. Elles seraient alors dangereuses pour l’homme, il faudrait donc en avoir peur, c’est se que nous allons étudier dans ce qui suit. Dans cette deuxième partie je vais m’appuyer sur Platon, Bergson, Epicure et Hans Jonas. Nous allons nous pencher sur l’aspect négatif des techniques pour pouvoir montrer que la techno phobie est fondée. Nous pouvons lire dans le livre II de « La république » écrit par Platon « Le mythe de Gyges » c’est Glaucon qui nous raconte

Joël Ernult, Arvind Ashta / Cahiers du CEREN 21(2007) pages 4-31 Cahiers du CEREN 21 (2007) www.escdijon.com Développement durable, responsabilité sociétale de l'entreprise, théorie des parties prenantes : Évolution et perspectives J. Ernult1 et A. Ashta2 1 Département Gestion – Droit - Finances - Groupe ESC Dijon Bourgogne, BP 50608 – 21006 Dijon cedex – France – jernult@escdijon.eu Département Gestion – Droit - Finances - Groupe ESC Dijon Bourgogne, BP 50608 – 21006 Dijon cedex – France

débuté bien avant la question du clonage. Même si l'on parvenait à s'affranchir des obstacles scientifiques au clonage humain et donc à donner naissance à des clones humains viables, il se poserait dans tous les cas de nombreux problèmes d'ordre éthique. 1. Le statut de l'embryo swisstxt20071011_8306852_4 De nos jours, la génétique fonde beaucoup d'espoirs thérapeutiques dans la manipulation des cellules embryonnaires humaines qui pourraient permettre de soigner certaines maladies jugées incurables

dois ». III. L’Autre (le « tu dois aimer et respecter l’autre que toi ») Cet autre qui m’impose le respect… L’« autre que moi » ce peut être Dieu, comme chez Pascal, ou le Visage, comme chez Lévinas, ou les générations à venir, comme chez Hans Jonas… Cet « autre » n’est pas doué de parole, son exhortation est donc muette ! J’évoquerais pour finir cette « crise de l’autorité » qu’évoque H. Arendt : la dimension de transcendance de l’Autre tend à s’effacer. Or si je n’autorise plus personne

» ü ü ü ü ü Article 49 : « Le médecin appelé à donner ses soins dans une famille ou une collectivité doit tout mettre en oeuvre pour obtenir le respect des règles d’hygiène et de prophylaxie. Il doit informer le patient de ses responsabilités et devoirs vis-à -vis de lui-même et des tiers ainsi que des précautions qu’il doit prendre. » ü ü article 69 : « .... chaque médecin est responsable de ses décisions et de ses actes. » Article 70 : « ... sauf circonstances exceptionnelles

original : L’action juridique revêt un aspect prospectif auquel le droit n’est pas accoutumé. Dans la pratique juridique la responsabilité vient de répondre, ce qui présuppose un événement, une situation déjà advenus ; elle est traditionnellement tournée vers le passé. Le principe de précaution recèle à ce titre une véritable révolution juridique car il s’agit d’une responsabilité tournée vers l’avenir. Une cinquième marque originale du principe de précaution réside dans l’ambivalence même de son

quels en seraient les effets secondaires. Face à une technique qui se développe de cette manière, il semble non seulement justifié d’être dans la crainte, mais on pourrait même dire que c’est salutaire. C’est la thèse que développera Hans Jonas dans son livre Une éthique pour la nature : « Le danger qui nous menace actuellement vient il encore du dehors ? Provient-il de l’élément sauvage que nous devons maîtriser grâce aux formations artificielles de la culture ? C’est encore parfois le cas, mais un