Hobbes Rousseau Kant

tous les domaines du savoir, le philosophe s’efforce d’acquérir une plus grande lucidité sur l’homme et le monde et cette lucidité s’appuie à la fois sur la culture dans sa dimension historique et sur l’objectivité des connaissances scientifiques. Kant : «il n’y a pas de philosophie que l’on puisse apprendre on ne peut qu’apprendre à philosopher » CHAP II : Puis-je savoir qui je suis ? « Qu’est-ce que l’homme ? » c’est la question fondatrice de la philosophie. Elle a déjà été soulevée

aux hommes la sécurité, il ne semble point y avoir en la morale quelque précepte si auguste et digne de vénération, que pieuse adhérence lui serait due plutôt qu’aux protocoles régissant la conservation de l’état. Le philosophe anglais Thomas Hobbes fit de l’état le moyen de préservation de l’ensemble des hommes qui, laissés à eux-mêmes, se livreraient à « l’état de guerre », laquelle ne connaît nulle paix, et n’ignore nul malheur. Le contrat social transfère les droits des signataires à un seul

XXème siècle, Belin __________ LA POLITIQUE ARISTOTE*, Les Politiques, trad. Pellegrin, G.F. ROUSSEAU*, Du Contrat social, G.F. PLATON, Gorgias, République, Politique, Protagoras, G.F. MACHIAVEL, Le Prince, G.F. LA BOETIE, Discours sur la servitude volontaire, G.F. LOCKE, Second traité du gouvernement civil, Vrin. HOBBES, Léviathan ou Matière, forme et puissance de l’Etat civil et chrétien, Folio. SPINOZA, Traité politique, trad. Ch. Appuhn, G.F. *MARX

l’homme apparaît indépendant. 1°) La liberté élémentaire de l’homme naturel. On peut vraisemblablement affirmer avec les théoriciens du droit naturel qu’il existe dans l’homme premier, une liberté élémentaire. On peut penser, par exemple, avec Rousseau, que la solitude de l’homme à l’état de nature s’accompagne de la faculté de pouvoir satisfaire ses désirs à sa guise, sans tenir compte de la présence d’autrui. 2°) Aliénation de la liberté initiale exigée par le Contrat social Dès que les premiers

doctrines philosophiques (Par ex Platon, Descartes et Hegel), les moments relativistes (Héraclite d’Ephèse, les sophistes, Nietzsche et la philosophie post moderne) et les tentatives de trouver un entre deux (la position critique, le criticisme d’Emmanuel Kant, kantien, la rationalité critique chez Marx…) Le dogmatisme: il pose à priori un postulat, une hypothèse, une affirmation non fondée, un « dogme » comme si c’était la vérité. Cette pseudo évidence posée à priori s’institue en critère unique et absolu

libéraux l'homme n'est ni bon ni mauvais mais il n'y a pas d'agressivité exacerbée l'homme cherche juste son intérêt maximal en raisonnant sur comment l'obtenir (homo economicus). L'échange est la base car c'est dans notre intérêt aussi, cela va contre Hobbes qui pensait que l'homme devait être encadré par un état fort pour faire somnoler le loup en nous. Pour Smith le marché doit être libre et il est une entité naturelle ( pour Marx c'est une construction historique), le prix réel (naturel) d'un bien

auraient pour finalité de favoriser, ou du moins de préserver, la liberté. Comment des lois peuvent-elles être un instrument de la liberté ? La référence aux théories du contrat social et à leurs enjeux (notamment à travers la confrontation entre Hobbes et Locke) doit permettre de donner des éléments de réponse. Un des éléments essentiels de la problématique est la question de savoir ce qu’est la liberté. Il faut se garder de faire de ce concept un usage trop univoque. L’approfondissement du rapport

des États 1. LES CONFLITS INTERIEURS ET INTERNATIONAUX IMPLIQUANT LES MONARCHIES EUROPEENNES PRECIPITENT LA FORMATION DE L’ETAT NATIONAL MODERNE SUR LES DECOMBRES DE LA CHRETIENTE MEDIEVALE. LA PHILOSOPHIE POLITIQUE, A PARTIR DE MACHIAVEL OU DE HOBBES, PREND ACTE DE CETTE TRANSFORMATION. 1.1. La genèse du concept moderne d’État accompagne la naissance d’une entité politique nouvelle, entre la fin du Moyen Âge et la Révolution française. Le type de pouvoir qu’il est convenu d’appeler « l’État

pas si tu ne veux pas aller en prison » est une règle juridique. I Droit et fait On distingue la question de fait qui établit l’existence de telle ou telle donnée constatable, de la question de droit, qui en établit la légitimité. D’après Kant, les hommes sont insociablement sociables. C'est-à-dire qu’ils savent nécessaire le fait de vivre en société mais qu’ils aimeraient se soustraire aux obligations dues à cette existence collective. Livrés à eux-mêmes, les hommes défendraient en priorité

conscience, une représentation du monde m’accompagne. Mais en même temps, la conscience est ce qui me place en position de sujet, seul, parmi tous les êtres vivants, à posséder le sentiment de mon existence. De Socrate (« Connais-toi toi-même ») à Kant, les philosophes classiques accordent donc à la conscience une place centrale : « Qu’est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu’est ce que cela ? C’est bien une chose qui doute, qui connaît, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui