Hume Et La Question De L

de 1774, montre clairement les préoccupations de Kant : 1 Professeur certifié de philosophie, Bernard Pitou enseigne au lycée Leconte de Lisle à Saint Denis. Philosoph’île 1997-1998 2 “ La question est de savoir comment nous pouvons nous représenter pleinement a priori, i.e. indépendamment de toute expérience [...] Que ces connaissances a priori existent, la pure mathématique et la métaphysique le montrent, mais c’est une recherche capitale

Dans son traité de la Nature Humaine, Hume défend une thèse à propos du sujet qui met en cause sa dimension percevante, contrairement à d’autres comme Descartes qui insistent sur l’aspect spirituel de la Conscience. Hume est un philosophe empiriste (EMPERIE, du grec, expérience) et selon l’empirisme, toute notre connaissance nous vient de l’expérience. Par « expérience » il faut entendre le rapport que nous avons au monde à travers la perception. Ainsi, pour Hume, Descartes s’égare lorsqu’il « imagine »

connaître nous-même ? Est-ce possible ou bien est-ce quelque chose d’intouchable que seule une puissance extérieure à nous-même est en capacité de rétablir, de posséder ? Se connaître est une notion complexe, l’Homme peut-il tout savoir de lui-même ? La question du « soi-même » se pose aussi, on pense tout d’abord à l’Homme, au sujet pensant, au sujet conscient mais cette idée du sujet seul ne soulève-t-elle pas la possibilité d’un autre ? Un autre que soi-même qui pourrait nous connaître mieux que nous-même

empiriste de Hume, qui l'a réveillé de « son sommeil dogmatique ». Hume a, en effet, construit une critique radicale des fondements de la métaphysique de Leibniz et de Wolff, dont Kant avait été un adepte. « Depuis les tentatives de Locke et de Leibniz ou plus exactement depuis la naissance de la métaphysique - aussi loin que nous connaissons son histoire - il n'y a eu aucun évènement qui aurait pu être plus décisif concernant le destin de cette science que l'attaque que David Hume contre celle-ci

Collection dirigée par Étienne Chantrel 20 dissertations avec analyses et commentaires sur le thème Le monde des passions Balzac – La Cousine Bette Racine – Andromaque Hume – Dissertation sur les passions Sous la coordination de Matthieu Bennet et Natalia Leclerc Par Matthieu Bennet : professeur agrégé de Philosophie, ancien élève de l’ENS Carine Luccioni-Sauvage : professeur agrégé de Lettres modernes, doc- Lyon teur ès Lettres Géraldine Deries : professeur agrégé de Lettres modernes, ancienne

classe d'objets sur lesquels s'exerce la raison humaine, ne donnent point lieu au même genre de certitudes ; et quelque évidence que ce soit pour nous leur vérité, cette évidence n'est pas de même nature que la précédente » → David Hume, Enquête sur l'entendement humain ==> Hume distingue ici deux type de connaissances : un énoncé mathématique ne serait être assimilable à une connaissance empirique qui nous vient de nos observation répétées. Pour pascal, la Découverte de la vérité prend plusieurs chemins

discours sur Dieu. Elles peuvent se déployer de multiples façons : soit on part de l’observation du monde, de la nature qui est parfaitement ordonné et on pose son existence (cf la position de Cléanthe : Dialogue sur la religion naturelle de David HUME : dialogue entre le croyant, le représentant de la théologie rationnelle et le sceptique). Ex : Descartes dans les Méditations métaphysique nous propose 3 démonstrations de l'existence de dieu. L'argument ontologique : ontos (l'être), logos (discours

pour cela que Aristote énonce: « L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit. » Remettre en question ce qui paraît évident permet-il à l’homme d’avancer ou le fait au contraire stagner dans un état d’incertitude stérile ? Cicéron répond sans ambage : « En doutant, on atteint la vérité. » n'est ce pas la principe même de la philosophie où chaque réponse devient à nouveau question, objet de doute ? On est donc plus surpris d'entendre Montaigne dire que « Philosopher, c'est douter. »

en présence d’une position radicalement différente de ce qui est proposé dans le modèle classique. Avec Kant, il y a une nouvelle pensé qui est proposé par rapport à l’art et au beau. Il ne s’agira pas d’apporter des petites réponses à de vieille question, mais on reformule complètement la problématique esthétique. Ce modèle se ramène à un seul penseur et à (presque) un seul livre: Kant et la 3ème critique. Historiquement la disparition rapide de ce modèle est liée à l’apparition d’un autre modèle

une intériorité inaccessible et impénétrable pour l'autre. Ma subjectivité est comme une forteresse où je peux me réfugier et trouver la paix si l'on m'agresse. Personne ne peut venir y troubler la paix que je décide d'y faire régner. Pressé de questions, si je décide de garder le silence, personne ne pourra violer cette intimité. L'intériorité de la conscience est un refuge. On peut bien m\'obliger à faire ce que je réprouve, on ne peut pas contraindre mes pensées. L'esclave peut ainsi rêver qu'il